Yaj Suav Nus wrote:Nyob zoo Y. Npuag Tub, Mt, Mp, Mx thiab lwm tus, tam sis no zoo sij hawm vim rov pom tej tus hluas lub peev xwm 33 xyoos dhau los. Lub caij uas hmoob nyuam qhuav mus txog Guyane cov hmoob feem ntau yeej tsis txawj siv rab rauj thiab rab kaw los yog ua tsev siv txiag ntoo kaw. Tus tub hluas uas nej pom lub tsev nyob ntawm nws nraub qaum txawm yog nws tsev neeg lub tsev, lub sij hawm lawv mus txog Guyane nws muaj 17 xyoo nws txiv tsis txawj ua tsev es muab txiag ntoo kaw ua thiab siv cov ntsia hlau ntsia tsuas txawj ua hom tsev uas xuas ncau los yog kav theej pav thiab cov tsev vov vuas xyoob los yog vov nqeeb, nplooj kav theej los nplooj kuj yem xwb nws txiv tsim pom qab yuav ua li cas. Ib tug tub hluas muaj 17 xyoo muaj peev xwm ua tau ib lub tsev zoo li nej pom no mas yog ib lub peev xwm loj kawg nyob hauv nws tsev neeg, kuj yog ib qho puav pheej ntawm nws tus kheej. Zaum no tus tub hluas no dua twg lawm ne ! ?
Thov ua tsaug ntau rau koj tus uas tau pab kaws daim duab no thiaj tseem muab tso tawm.
Hais txog ntawm cov lus koj tau hais tias xav kom kuv tuaj tso peb tej kev noj nyob rau teb chaws Guyane rau koj tau paub thiab, qhov koj hais no yeej yog ib qho zoo kawg tab sis hnub no kuv yuav xub hais thov txim ua ntej tso vim tseem tsis tau npaj tias yuav hais dab tsi, yog ntshai tsam yuam kev vim kuv tsis yog ib tug coj ntawm lub zos, ua li mas yuav hais tej yam yuav tau tsis txhob ua dev huas npua tug tsam tsis zoo rau lwm tus. Kuv mam tuaj nrog koj tham nyob rau koj tsev es wb yuav tham dab tsi los thiaj li tsis txhaum.
Kawg no thov kom nej txhua tus uas tuaj ntawm no sawv daws tsuas muaj ntsib qhov zoo raws li lub siab xav.
Y. Suav Nus
Nyob zoo os Suav Nus,
peb tuaj sib nug moo thiab sib fi txuj ntawm txoj kev ntseeg nyob cab sab, peb tuaj sib qhia Tswv Ntuj lub txiaj ntsim thoob ntiaj teb, peb xav xav hnov koj moo txog ntawm koj txoj kev ntseeg tuaj qhia pub rau peb, peb tuaj ntawm no ces tsis tas yuav yog tuaj qhia txog kev lag luam los sis kev tau zoo noj tau zoo hnav li os, peb tuaj ua ke hauv Hmong Catholique ntawm no tsuas yog tuaj nrhiav cov neeg ntseeg los sib fim txuj ntawm txoj kev tso siab xwb es yog koj muab tej yam zoo xav nthuav pub rau peb los koj tuaj tham peb yuav nrog koj mloog xwb tiag. Zoo siab hnub no tau ntsib koj mog.
Koj hais txog tus tub hluas muaj 17 xyoo uas tau ploj 33 lub xyoo, yav tas los nws kuj muaj peev xwm kawg tab sis kuv hais rau koj tias tus tub hluas ntawv nws lub peev xwm tsis cuag li Tswv Ntuj lub ces tus tub hluas ntawv tau muab nws lub peev xwm Txi rau Tswv Ntuj es nws xum los ua Tswv Ntuj ib tug tub mloog lus nyob ntawm Tswv Ntuj xwb ntiag lawm, niaj hnub no Tswv Ntuj yog nws lub peev xwm lawm tiag. dua li peb cov uas tseem hais tias muaj peev xwm, peb tseem yuav ua tau ntau yam dua tus tub hluas muaj 17 xyoo tab sis peb txoj kev taug tseem nyob deb ntawm Tswv Ntuj vim peb tsis tau muab peb lo txi tiag tiag rau Tswv Ntuj . Txhob tu siab rau yav tas los, nim no ces zoo siab lawm xwb mog, vim tias Tswv Ntuj Leej Tub Yesxus nyob ze ze koj.

__________________________________________________________
Hauv qab no kuv yuav tso ib tug Txiv Neej uas tseem txom nyeem tshaj koj lawm vim nws twb sawv tsis taus thiab nws twb mus tsis tau qhov twg li lawm los nws zoo siab tshaj peb txhua tus....koj nyeem qhov Témoingnage hauv qab no es koj zoo siab hlo rau tus tub hluas uas tau muaj 17 xyoo lub neej nws xaiv tso rau Tswv Ntuj lawm nawb mog.
EXPERIENCE DE PIERRE PANIS

"SA PARALYSIE LUI A PERMIS D'ETRE GUÉRIS DU COEUR"
Né en 1952, marié en 1977, viticulteur-arboriculteur de profession, hyper dynamique de nature, je vivais heureux et croquais la vie à pleines dents.
Un jour, vers la fin de l'année 1985, j'avais 33 ans, j'ai commencé à être gêné pour utiliser un tournevis.
Six mois après j'étais en fauteuil roulant et, trois ans après, ne pouvant plus tenir ma tête, j'optais pour le lit... que je n'ai plus quitté depuis ce jour.
Aujourd'hui, je suis entièrement paralysé, trachéotomisé, branché à un appareil respiratoire et ne peux désormais remuer que les yeux.
Cette maladie, appelée "Sclérose Latérale Amyotrophique" (S.L.A.) ou "maladie de Charcot" entraîne une dégénérescence inexorable de tous les muscles et conduit rapidement le malade à une dépendance totale.
Par bonheur, je possède un ordinateur équipé d'un logiciel spécial qui me permet d'écrire avec les yeux. C'est grâce à cet équipement que je peux vous écrire aujourd'hui.
Le premier moment d'abattement passé, je me suis tourné vers le Ciel et j'ai demandé : pourquoi moi ? ? ?
Mon sort me paraissait injuste ; il y a tant de chômeurs professionnels... Tant d'individus sans foi ni loi... POURQUOI MOI ?
Je voulais comprendre... et j'ai compris !
J'ai compris qu'il m'avait fallu cette maladie pour me rendre compte que, comme beaucoup de monde, je me mettais la conscience tranquille en allant à la messe le dimanche mais qu'en fait, j'étais très loin de suivre la route du Seigneur.
Aujourd'hui, je suis entièrement paralysé, je ne peux remuer que les yeux mais je suis heureux :
- heureux de marcher à nouveau sur la route du Seigneur,
- heureux de vivre enfin en conformité avec mon idéal,
- heureux d'être modestement utile à mon Dieu.
Issu d'une vieille famille terrienne, catholique et pratiquante, ayant toujours eu la Foi, à l’annonce de ma maladie, je me suis jeté en elle avec le désespoir et la frénésie d'un naufragé sur une bouée de sauvetage...
Malgré l'extrême douleur des premières années : le désarroi dure tant que dure la descente aux enfers, j'ai maintenu ma confiance en Dieu...
La descente dure tant qu'il reste des muscles à immobiliser, à paralyser. A partir de là, quand on a touché le fond, quand la maladie ne trouve plus de quoi alimenter son appétit destructeur, on entre dans ce que nos éminents spécialistes appellent la phase terminale.
Il y a 17 ans que je suis en phase terminale, je m'y suis habitué et, au risque de vous surprendre, ma joie de vivre balayant ou occultant tous les inconvénients et contraintes liés à mon état, je suis heureux !
J'ai les idées bien en place et aucune envie de me plaindre !
Oserai-je dire : au contraire !...
Car cette maladie est, pour moi, une sanctification forcée... à la limite de l'injustice...
Gloire à Dieu !
Réaction au malheur incompréhensible pour la plupart, mais Dieu remplit ma vie et je ne manque de rien. Le bonheur serait il subjectif et totalement indépendant de toute jouissance humaine ?
Je laisse à chacun le soin de méditer cette pensée qui est une approche directe de l'influence permanente de Dieu dans nos vies, par une action à la fois permanente et imperceptible sur notre coeur, notre ressenti et nos évidences fondamentales...
Oui, la souffrance existe, aussi bien physique que morale mais il est écrit dans la Bible : Matthieu 11, 28-30
"Venez à Moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et Moi Je vous soulagerai.
Chargez-vous de Mon joug et mettez-vous à Mon école, car Je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes.
Oui, Mon joug est aisé et Mon fardeau léger. "
Je suis là pour en témoigner !... J'ai, bien souvent, remonté le moral de gardes-malades désespérées pour des peines légères et passagères mais j'ai moi-même rarement perdu le moral et je n'ai jamais perdu l'espoir parce que je n'ai jamais douté de l’Amour de Dieu.
Comment penser à l'euthanasie quand on a Dieu dans le coeur et quand aucune souffrance ne peut altérer notre confiance en Lui...
Les « sans Dieu » sont à plaindre car ils ne connaissent pas l'incommensurable bonheur de se sentir aimé de Dieu, ils ne peuvent pas imaginer le secours bien réel dont bénéficient les amis de Dieu dans l'épreuve.
Quand l'enfer se déchaîne contre nous, nous savons qu'il ne s'agit que d'une épreuve supplémentaire, destinée à tester notre Foi et notre confiance envers le Tout-Puissant, Créateur de tout ce qui est...
Il faut savoir que nous avons été créés par un débordement de l’Amour Infini de Dieu et que toutes nos souffrances sont nécessaires à notre purification, pour la préparation de notre Eternité bienheureuse dans la Gloire de Dieu.
Oui, quand l'enfer se déchaîne contre nous, nous accentuons notre prière, nous implorons le Ciel et nous gardons confiance... alors que les « sans Dieu », dans la même situation, désespèrent, appelent la mort et revendiquent le droit à mourir.
Ils appellent ça « mourir dans la dignité » ! Ne s'agit il pas plutôt de désespoir et de lâcheté ?
Ce qui est grave, parce qu'irréversible, c'est qu'ils refusent la Volonté Divine qui est Lumière et se précipitent dans la mort qui est ténèbres.
Dieu respectera leur choix, leur libre arbitre, et les laissera aller dans les ténèbres éternelles puisque telle est leur volonté, libre et délibérée.
Alors que celui qui accepte et offre sa souffrance se met en phase avec la Volonté Divine parce qu'il fait preuve d’humilité, d’obéissance, de soumission, de confiance et d’amour envers notre Créateur et Rédempteur.
La souffrance acceptée et offerte purifie notre âme, constitue une protection contre l'enfer et fait office de sauf conduit pour le purgatoire dont elle peut réduire sensiblement la durée.
L'euthanasie est donc criminelle à double titre : pour le temps et pour l'Eternité. Par son refus radical de la Volonté Divine elle est un billet pour l'enfer.
Il en est de même pour l'avortement. La culpabilité de l'avorteuse est même bien pire car, pour un confort égoïste, elle ôte la vie à son propre enfant qui possède déjà une âme immortelle et vivra donc éternellement dans le Ciel en qualité de martyr de sa propre mère.
Mais il est IMPORTANT de savoir que Dieu pardonne au pire des criminels qui implore son pardon avec un repentir sincère.
Chacun peut donc décider de revenir à Dieu à tout moment mais, en nos temps troublés,
il serait quand-même prudent de ne pas attendre.
En conclusion, qu'importe notre vie actuelle, offrons la joyeusement à la Divine Justice, soyons des amis fidèles de notre Dieu d'Amour et de Miséricorde, des esclaves de l'Amour, car nous savons que nous passerons l'Eternité dans Sa Gloire et que la Vision Béatifique chavirera perpétuellement notre coeur dans le ravissement et dans l'extase.
Pierre PANIS.
___________________________________________________
Translat : English.
Here is the testimony of Peter Panis:

"PARALYSIS HIM HIS LICENSE TO BE HEAL THE HEART"
Born in 1952, married in 1977, winemaker-arborist by profession, hyper dynamic nature, I was happy and enjoy the life to the fullest.
One day towards the end of 1985, I was 33, I began to be embarrassed to use a screwdriver.
Six months after I was in a wheelchair and three years later, unable to hold my head, I opted for the bed ... I have not left since.
Today, I am completely paralyzed, tracheotomized, connected to a respirator and can now move the eyes.
This disease called amyotrophic lateral sclerosis (ALS) or "Charcot disease" causes inexorable degeneration of the muscles and leads quickly to the patient a total dependence.
Fortunately, I have a computer with special software that allows me to write with his eyes. Thanks to this equipment that I can write today.
The first moment of relief past, I turned towards heaven and asked: why me? ? ?
My fate seemed unjust, there are so many unemployed professionals ... So many people lawless ... WHY ME?
I wanted to understand ... and I understood!
I realized I had had this disease for me to realize that, like many, I started with a clear conscience by going to Mass on Sunday but in fact I was very far from following the way of the Lord.
Today, I am completely paralyzed, I can move the eyes but I'm happy
- Happy to walk again on the road to the Lord
- Happy at last to live in accordance with my ideal,
- Pleased to be modestly helpful to my God.
Born into an old landed family, and a practicing Catholic, who always had faith in the announcement of my illness, I threw myself into it with despair and frenzy of a castaway on a lifeline ...
Despite the extreme pain of the early years: the confusion lasts as long as the descent into hell, I kept my trust in God ...
The descent lasts until there are no muscles to freeze, paralyze. From there, when you hit bottom, when the disease is more than enough to feed his appetite destroyer, one enters what our distinguished experts call the terminal.
17 years ago that I am terminally ill, I got used to and at the risk of surprising you, my joie de vivre sweeping or hiding all the disadvantages and constraints associated with my condition, I'm happy!
I have ideas in place and not want to complain!
Dare I say the opposite! ...
Because this disease is, for me, a sanctification forced ... the limit of injustice ...
Glory to God!
Reaction to misfortune incomprehensible to most, but God fills my life and I shall not want. Happiness is subjective and it is totally independent of any human enjoyment?
I let everyone think about the care that thought is a direct approach to the continuing influence of God in our lives, through action at both permanent and imperceptible to our heart, our feelings and our obvious fundamental ...
Yes, there is suffering, both physical and moral, but it is written in the Bible: Matthew 11: 28-30
"Come to Me, all ye that labor and are heavy laden, and I will give you rest.
Do you charge for my yoke and put yourself in my school because I am meek and humble of heart, and you will find rest for your souls.
Yes, My yoke is easy and My burden is light. "
I am here to testify! ... I often, the morale of nurses desperate for light sentences and transient, but I myself rarely lost morale and I never lost hope because I have never doubted the Love of God.
How to think of euthanasia when it was in God's heart and when no suffering can affect our confidence in him ...
The "godless" are complaining because they did not know the immeasurable joy to feel loved by God, they can not imagine the relief afforded real friends of God in the ordeal.
When hell breaks loose against us, we know there is only one additional test, to test our faith and our trust in the Almighty, Creator of everything ...
You should know that we were created by an overflow of the infinite love of God and all our sufferings are necessary for our purification, for the preparation of our blessed eternity in the glory of God.
Yes, when hell breaks loose against us, we emphasize our prayers, we implore heaven and we remain confident ... while the "godless" in the same situation, despair, refer to as death and claim the right to die.
They call it "dying with dignity"! Is this not rather of despair and cowardice?
This is serious because it is irreversible, that they reject the Divine Will which is light and rush into the death is darkness.
God will respect their choice, free will, and will send them into eternal darkness because that is their desire, free and deliberate.
As one who accepts his suffering, offering phase begins with the Divine because he demonstrated humility, obedience, submission, trust and love towards our Creator and Redeemer.
Suffering accepted and offered purifies our soul, is protection against hell and serves as a safe conduct to purgatory in which it can significantly reduce the duration.
Euthanasia is criminal on two counts: for time and eternity. For his radical rejection of the Divine Will is a ticket to hell.
The same goes for abortion. The guilt of abortion is even worse because, for selfish comfort, it takes the life of her own child who already has an immortal soul will live eternally in heaven as a martyr to his own mother.
But it is important to know that God forgives the worst criminals who begs forgiveness with sincere repentance.
Everyone can then decide to return to God at any time but, in our troubled times
it would anyway prudent not to wait.
In conclusion, no matter our present life, offering the joy of the Divine Justice, are friends of our faithful God of Love and Mercy, Slave of Love, because we know we will spend eternity in His Glory and the Beatific Vision capsize forever in our hearts the rapture and ecstasy.
Peter Panis.