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Tsev teev Ntuj XH.XYOOJ THOJ PAUL, zos Tiaj Ntxhw

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    Post  Admin 27th October 2009, 8:04 am

    UN MOIS AVEC NOS AMIES : LES ÂMES DU PURGATOIRE ( version Français )

    pib thaum vas thib 1 lub 11 hli ntuj mus txog vas thib 30 lub 11 hli ntuj txhua txhua xyoo txog lub caij thov ntuj rau cov tso peb tseg nyob ntuj txias teb tsaus " Version English nyob puag hauv qab" ( Leej twg khoom no muab txhais peb cov Hmoob thiaj muaj ua peb hom lus)


    Pourquoi des lectures et des prières pendant un
    mois ?
    Soulager les morts et être utile aux vivants, tel
    est le double but que nous avons voulu atteindre en composant ce petit
    opuscule. On sait bien dans le monde chrétien, que la prière
    des vivants est utile aux morts, mais on ne sait pas assez que les suffrages
    pour les morts sont utiles aux vivants. Oui, la puissance et la gratitude
    des saintes âmes du purgatoire sont trop peu connues et appréciées,
    et l’on ne se préoccupe pas assez de recourir à leur intercession.
    Et pourtant, leur crédit est si grand que si l’expérience
    de chaque jour n’était là pour en rendre témoignage,
    à peine pourrait-on le croire. A la vérité, ces âmes
    bénies ne peuvent plus gagner de mérites, mais elles ont
    la faculté de faire valoir leurs mérites antérieurs
    en notre faveur. Elles ne peuvent rien obtenir pour elles -même mais
    les prières qu’elles font pour nous et les souffrances qu’elles
    endurent touchent vivement le Cœur de Dieu. Et si elles peuvent déjà
    nous être grandement utiles pendant qu’elles sont dans le lieu de
    l’expiation, que ne feront-elles pas pour nous lorsqu’elles seront au Ciel
    ! Comme elles seront reconnaissantes envers leurs bienfaiteurs !
    Aussi, le plus grand nombre des théologiens, entre
    autre les saints Liguori, Bellarmin, Suarez… enseignent que l’on peut légitimement
    et très utilement invoquer les âmes du purgatoire, pour obtenir
    de Dieu les grâces et les faveurs dont on a besoin, soit pour l’âme,
    soit pour le corps. Ste Thérèse avait coutume de dire que
    tout ce qu’elle demandait à Dieu par l’intermédiaire des
    fidèles trépassés, elle l’obtenait. « Quand
    je veux obtenir sûrement une grâce, disait Ste Catherine de
    Bologne, j’ai recours à ces âmes souffrantes, afin qu’elles
    présentent ma requête au Seigneur, et la grâce est toujours
    accordée. » Elle assurait même qu’elle avait reçu
    par leur entremise bien des faveurs qui ne lui avaient pas été
    accordées par l’intercession des Saints.
    Il y a notamment certaines faveurs temporelles qui semblent
    être plus particulièrement réservées à
    ces âmes : la guérison d’une maladie grave, la préservation
    d’un danger physique, moral ou spirituel, le mariage et l’entente dans
    les foyers, trouver un travail… Dieu, sachant combien les hommes attachent
    de prix à ces biens de second ordre, les a mis, pour ainsi dire,
    à la disposition des âmes souffrantes, afin de nous inciter
    par là à leur procurer les plus abondants suffrages.
    Il y a donc tout à gagner pour nous à échanger
    ainsi nos prières contre celles de nos frères les morts.
    Admirable don de la Providence et mystère de la Communion des Saints
    ! En même temps que nous les soulageons par nos prières et
    que nous les délivrons du purgatoire, ils offrent à Dieu
    pour nous, leurs mérites acquis sur la terre et nous recevons ainsi,
    des bénédictions spirituelles et temporelles. Que d’avantages,
    que de consolations de toutes sortes dans la pratique de la charité
    chrétienne à l’égard des membres de l’Eglise souffrante
    ! Connaître les âmes du purgatoire, les délivrer, les
    prier : voilà les trois raisons de ce livret. Qui pourrait affirmer
    qu’il n’y a personne de sa famille ou de ses proches au purgatoire ?
    Vous pouvez commencer ces lectures et prières

    Soit : début novembre pour le mois qui leur est
    concerné

    Soit : le 25 novembre pour terminer le plus grand jour
    de la libération des âmes du purgatoire : NOËL

    Soit : à partir du moment où vous recevrez
    ce livre

    Soit : au décès d’une personne aimée

    Soit : lorsque vous vous y sentirez appelé…


    Abbé Berlioux






    Premier jour –
    Prière – Seigneur, exaucez les prières que
    nous vous adresserons chaque jour de ce mois pour la consolation de nos
    frères les morts, et procurez leur un lieu de rafraîchissement,
    de lumière et de paix ! Ecoutez aussi la prière que ces âmes
    du purgatoire vous adresserons pour nous, afin que nous obtenions désormais,
    par leur entremise, les grâces que nous vous aurons demandées.
    1. Motifs de sanctifier ce mois

    L’origine du mois des morts remonte jusqu’à la
    loi ancienne, jusqu’au peuple d’Israël. Ce peuple, en effet, qui seul
    possédait alors le véritable esprit de Dieu, ne se contentait
    pas de proclamer dans ses livres inspirés que c’était une
    simple et salutaire pensée de prier pour les morts, mais il voulut
    encore régler le temps et la durée de cette prière.
    C’est pourquoi il fut établi que le deuil ne serait achevé,
    dans chaque famille, que lorsque chaque mort aurait été pleuré
    pendant un mois entier. Ainsi, après le trépas du patriarche
    Jacob, ses fils le pleurèrent et firent des prières pendant
    trente jours.
    Encouragés par une pratique si ancienne et si autorisée,
    la piété des fidèles a consacré un mois entier
    au soulagement des âmes du purgatoire. Et comme l’Eglise célèbre
    la commémoration de tous les fidèles trépassés
    le deuxième jour de novembre, ce mois a semblé le plus convenable
    pour cette dévotion. Le mois des âmes du purgatoire, recommandés
    par les Souverains Pontifes, enrichi de faveurs spirituelles, est célébré
    publiquement par un grand nombre de communautés religieuses et de
    paroisses chrétiennes.
    Saluez avec bonheur l’aurore de ce mois qui répond
    admirablement aux besoins de votre cœur. Il va nous rappeler les souvenirs
    les plus tendres de la famille, les promesses les plus sacrées,
    les adieux les plus touchants. Il va développer votre compassion
    en faveur de frères et d’amis qui doivent vous être d’autant
    plus chers, qu’ils sont souffrants et malheureux. Oui, la dignité
    de ces âmes infortunées, la rigueur de leurs peines, leur
    impuissance à se secourir elles – mêmes, la Gloire de Dieu,
    votre intérêt personnel enfin, tout vous presse de les visiter
    et de leur venir en aide, chaque jour de ce mois. C’est par excellence
    le mois de la charité et de la reconnaissance, le mois des vivants
    et des morts, le mois véritablement libérateur ! Enthousiasmée
    par ces motifs, une Sainte s’écriait en commençant les exercices
    du mois de novembre : « vidons le purgatoire ! » Ayez à
    cœur de soulager beaucoup d’âmes du purgatoire pendant ce mois de
    bénédictions qui leur est consacré ! N’oubliez pas
    ce devoir.
    2. Moyen de bien le sanctifier

    Pour bien célébrer le mois des morts, prenez
    aujourd’hui les résolutions suivantes, auxquelles vous serez fermement
    fidèle. Chaque jour, dès le matin, offrez à Dieu pour
    les âmes du purgatoire, les mérites de vos travaux, de vos
    souffrances, tout pour le soulagement de vos parents défunts. Ayez
    une heure fixe dans la journée pour lire attentivement votre mois
    des âmes du purgatoire. Cette lecture éclairera votre esprit,
    attendrira votre cœur : ne l’omettez jamais. Allez quelquefois au cimetière
    déposer sur la tombe de tous ceux qui vous ont été
    chers, vos prières qui les consoleront. Il fait bon prier ! Chaque
    semaine, consacrez un jour plus spécial aux âmes du purgatoire,
    le mercredi par ex, et assistez à la Messe à cette intention.
    Dans le courant du mois, faites célébrer des messes, confessez
    vous et communiez avec ferveur. Oui, faîtes cela, et à la
    fin du mois, vous aurez envoyé vers l’Eglise triomphante du Ciel
    un grand nombre de vos frères qui gémissent et pleurent dans
    les flammes purifiantes de l’Eglise souffrante. Quel sujet de consolation
    ! Quel gage d’espérance ! « Allons, levez – vous, disait St
    Bernard, volez au secours des âmes des défunts, appelez
    sur elles la clémence divine par vos participations aux messes,
    implorez la miséricorde divine par vos pénitences et intercédez
    par vos prières ».
    3. Exemple

    Voici comment une personne digne de foi raconte sa guérison
    extraordinaire, obtenue par l’entremise des âmes du purgatoire, durant
    le mois de novembre :

    « J’étais depuis plusieurs années,
    atteinte d’une cruelle maladie qui faisait de mon corps un squelette, de
    ma vie un martyre, et me conduisait vers la tombe. J’avais consulté
    plusieurs médecins spécialistes ; mais tous les remèdes
    qu’ils me prescrivaient, après quelques rares instants de soulagement,
    me laissaient plus faible et plus oppressée. Ne pouvant rien obtenir
    des ressources de la médecine, j’ai laissé de côté
    tous les médicaments et j’ai eu recours aux âmes du purgatoire
    qui comprennent bien le mystère de la souffrance. Le mois de novembre,
    qui leur est spécialement consacré, allait commencer. Je
    pris la résolution de le célébrer avec toute la ferveur
    possible. Mes parents et les personnes ferventes de ma connaissance unirent
    leurs prières aux miennes. Chaque soir, assemblés dans ma
    chambre au pied d’une statue de St Joseph, nous demandions avec confiance
    deux choses : la délivrance des âmes du purgatoire et ma guérison.
    Vers la fin de la première semaine, j’éprouvais une amélioration
    sensible, et chose admirable, le jour de la clôture du mois, j’étais
    à l’église. Ma guérison était complète.
    Il ne restait plus trace de la maladie qui m’avait torturée si longtemps
    et qui, au dire même des médecins, était incurable.
    Ils ont été singulièrement surpris d’apprendre que
    j’avais échappé à la mort. Grâces soient rendues
    aux saintes âmes du purgatoire dont la protection s’est manifestée
    d’une manière si visible à mon égard ! »
    Que de faveurs nous obtiendrons aussi si nous prions pendant
    un bon mois pour les saintes âmes du purgatoire ! Courage donc et
    confiance !
    Prions – Dieu bon et miséricordieux, daignez exaucer
    les prières ferventes que nous vous adresserons durant ce mois de
    bénédictions. Nous en consacrerons tous les jours et toutes
    les heures au soulagement et à la délivrance de ces âmes
    captives qui crient vers vous et vers nous du fond de leurs ténèbres.
    Seigneur, appelez vos enfants et nos frères au repos éternel,
    et que la lumière qui ne s’éteint plus, luise sur eux ! Qu’ils
    reposent en paix.
    Dîtes ensuite chaque jour –

    - une dizaine de chapelet

    - les litanies des fidèles défunts

    - le Credo

    - le Salve Regina

    - la prière pour les âmes du purgatoire

    - le De Profundis

    ( prières ci-dessous en fin de livret p. 40-41
    )


    Last edited by Admin on 27th October 2009, 8:36 am; edited 3 times in total



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    Post  Admin 27th October 2009, 8:05 am

    Deuxième Jour – Le Purgatoire
    1. Qu’est – ce - que le purgatoire ?

    La foi nous apprend que le purgatoire, comme l’étymologie
    de ce mot l’indique, est un lieu de douleur et d’expiation, où la
    Justice divine achève de purifier les âmes pas assez pures
    pour être admises au Ciel. Ce n’est pas le Paradis, où rien
    de souillé ne peut pénétrer ; ce n’est pas l’Enfer
    où il n’y a plus de Rédemption ; c’est un lieu intermédiaire
    entre le séjour des joies infinies et le séjour des infinies
    douleurs. Il tient de l’enfer par la rigueur de ses supplices, il tient
    du Ciel par la sainteté de ceux qui y gémissent. C’est un
    feu dévorant mais qui purifie ; c’est un séjour de larmes,
    mais ce n’est pas le lieu des « pleurs éternels » dont
    parle l’Evangile. Le travail de purification terminé, Dieu appellera
    près de Lui, ces âmes affranchies par la souffrance, pour
    les associer à son propre bonheur. Le purgatoire est donc une peine
    temporaire, et il n’existera plus après le Jugement dernier.
    Tel est le purgatoire. C’est là que souffrent et
    gémissent la plupart des âmes qui ont terminé leur
    pèlerinage d’ici-bas. Car l’entrée immédiate dans
    le Paradis n’est la privilège que d’un petit nombre. C’est là
    que certains de nos parents, de nos bienfaiteurs, de nos amis sont peut-être
    encore. C’est là que nous – même serons vraisemblablement
    un jour ! Et peut – être bientôt ! Et qui pourrait se flatter
    de mourir assez pur pour ne rien avoir à expier ? Il importe donc
    de bien connaître l’état de ces pauvres âmes pour compatir
    à leurs douleurs et pour mériter d’être soulagés
    à notre tour !
    2. Pourquoi le purgatoire ?

    Lorsqu’une âme paraît devant le Souverain
    Juge, si elle est exempte de toute souillure, Jésus lui ouvre
    le Ciel et lui décerne la couronne promise aux justes. Mais, si
    cette âme ne porte sur la robe de son innocence que quelques légères
    souillures, que deviendra – t – elle ? Où ira – t –elle ? Que deviendront
    tant d’autres âmes pas assez pures pour monter au Ciel, pas assez
    obscures pour choisir l’enfer ? Ne verront – elles donc jamais la face
    de Dieu ?
    Bénissons le Seigneur qui a trouvé le moyen
    de concilier les droits de sa Justice et de sa Miséricorde, en plaçant
    le purgatoire comme un jalon entre le Ciel et l’enfer. Là, ces âmes
    s’épurent comme l’or dans le creuset. Là, s’effacent la rouille
    et les traces du péché. Aussi Tertullien, faisant allusion
    aux souffrances qu’on y endure, les appelle les tourments de la Miséricorde.
    Considérez donc que le Purgatoire a sa raison d’être.
    Oui, il est nécessaire pour compléter la pénitence
    que nous n’aurons pas faite en ce monde pour satisfaire à la Justice
    divine, et mériter par l’expiation, une immense gloire. C’est une
    invention de la bénignité du Sauveur, que nous pourrions
    appeler un huitième sacrement, le ‘sacrement du feu’, pour les âmes
    auxquelles les sacrements véritables de l’Eglise, n’ont pas suffi
    à conférer une pureté parfaite. Gloire donc à
    la Miséricorde divine qui sauve par le purgatoire ceux que nous
    avons aimés, et nous fournit les moyens d’abréger leurs souffrances
    et de leur ouvrir le Ciel.
    3. Exemple

    Un prêtre prêchant sur le purgatoire, terminait
    ainsi son instruction : « Ces derniers jours, j’ai reçu la
    nouvelle que mon père venait de mourir. Etant éloigné
    de ma famille, cette nouvelle m’a brisé le cœur. Je n’ai pas eu
    le bonheur de l’embrasser pour la dernière fois ; je n’ai pas pu
    lui fermer les yeux de ma main qu’il aimait tant à baiser lorsqu’elle
    reçut l’onction du sacerdoce. Dans la peine que je ressens, dans
    la douleur qui m’accable, l’unique consolation que j’éprouve, c’est
    de pouvoir le recommander à vos prières à vous tous
    qui êtes si bons et si indulgents pour moi. Lorsque dans cette pensée,
    je monte à l’autel, afin d’offrir le saint sacrifice pour le repos
    de l’âme de mon père, il me semble que je ne l’ai pas perdu
    ; il me semble enfin que ma prière adoucit, abrège ses peines,
    le délivre du purgatoire et lui ouvre le Ciel, où il m’a
    donné rendez – vous dans la maison de Dieu. C’est une pensée
    sainte et salutaire de prier pour les morts ! Oh que le purgatoire est
    bien une invention de la Miséricorde de Dieu ! »
    Prions - J’adore, ô mon Dieu, vos éternels
    décrets ; je confesse que le purgatoire, en conciliant votre Justice
    et votre Miséricorde, est une œuvre de votre Amour. Faites, Seigneur,
    que j’évite par la pénitence, ce lieu de peines et de privations,
    et que ma prière obtienne de votre indulgence paternelle, la fin
    de l’exil de ces âmes souffrantes qui vous appellent avec tant d’ardeur.
    Ô Jésus, soyez leur propice ! Appelez vos enfants et nos frères
    au repos éternel, et que la lumière qui ne s’éteint
    plus luise sur eux. Qu’ils reposent en paix !










    Troisième jour – Existence du purgatoire (1)
    1. La Parole de Dieu

    L’existence du Purgatoire n’est pas seulement une pieuse
    croyance, que nous sommes libres d’accepter ou de rejeter, c’est un dogme
    formel enseigné par la foi et que nous devons professer sous peine
    d’anathème. C’est une sainte et salutaire pensée, dit l’Ancien
    Testament, de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés
    de leurs péchés. Les Juifs étaient tellement convaincus
    de cette vérité qu’ils avaient dans leur rituel une prière
    spéciale, que le chef de famille devait faire, pour la délivrance
    des trépassés, avant de se mettre à table. Jésus
    – Christ lui – même enseignait : « Réglez vos comptes
    avec votre adversaire pendant que vous êtes dans la vie ; car autrement
    votre adversaire vous remettra entre les mains du juge, et le juge vous
    livrera à son ministre qui vous jettera dans une prison, d’où
    vous ne sortirez que lorsque vous aurez payé votre dette jusqu’à
    la dernière obole ». Or cet adversaire, disait St Augustin,
    c’est Dieu lui – même, l’ennemi irréconciliable du péché.
    Ce juge inexorable, c’est Jésus – Christ qui s’appelle dans l’Ecriture,
    le juge des vivants et des morts. Enfin, cette prison redoutable, c’est
    le purgatoire d’où l’on ne peut sortir qu’après avoir entièrement
    satisfait à la Justice divine, après avoir éliminé
    tous les ténèbres qui nous obscurcissent.
    Jésus ne s’est pas contenté de graver dans
    nos cœurs le souvenir du purgatoire. Il nous a donné l’exemple en
    descendant dans les limbes après sa mort. Il a entraîné
    dans la joie immense du Ciel ouvert à jamais, les âmes qui
    attendaient là depuis la chute d’Adam, cette chute qui avait fermé
    l’accès du Paradis.
    Mon Dieu, je crois au purgatoire, j’adore l’équité
    de vos jugements, même dans les rigueurs de votre Justice !
    2. L’enseignement de l’Eglise

    La foi de l’Eglise n’est pas moins explicite. Voici comment
    l’a formulé le Concile de Trente :

    « Qu’il soit anathème celui qui affirmerait
    que, après avoir reçu la grâce de la justification,
    tout pécheur obtient tellement la rémission de sa faute et
    l’acquittement de la peine éternelle, qu’il ne lui reste aucune
    dette temporelle à payer, ou en ce monde ou en l’autre, dans le
    purgatoire, avant que lui soit ouverte l’entrée du Royaume des Cieux
    ». Tous les docteurs grecs et latins, tous les peuples anciens et
    modernes, ont professé la même croyance.
    D’après ce point de foi, l’Eglise, mère
    tendre et compatissante, prie tous les jours au cours de la messe pour
    les âmes du purgatoire. Elle recommande à ses enfants d’offrir
    souvent à Dieu, prières, sacrifices, souffrances et messes
    pour la délivrance de leurs frères décédés.
    Enfin, elle a un solennel anniversaire, où elle appelle la chrétienté
    entière au secours des fidèles trépassés. Il
    est consolant de penser qu’après notre mort, l’Eglise priera pour
    nous, Elle invitera tous ses fidèles à demander à
    Dieu notre délivrance, Elle ne cessera de prier que lorsqu’elle
    nous aura introduit dans le sein de l’Eglise triomphante. Notre Eglise
    catholique est comme une bonne mère, elle connaît la faiblesse
    de ses enfants !
    3. Exemple

    Judas Macchabée, cet homme de foi et de cœur,
    à qui le Seigneur avait confié le soin de défendre
    Israël et sa loi, Jérusalem et son temple, venait de remporter
    une grande victoire et de mettre en fuite les ennemis de Dieu et de sa
    patrie. Le premier mouvement de ce guerrier aussi pieux que brave fut de
    ployer le genou pour rendre grâce au Dieu des armées. Puis
    se relevant avec les siens, il vit autour de lui les corps de ses compagnons
    d’armes qui étaient morts, ensevelis dans leur triomphe. Pénétré
    alors d’un sain respect pour les restes inanimés de ces braves,
    Judas les recueillit avec soin pour les déposer dans le sépulcre
    de leurs pères. Enfin, songeant aux âmes de ces martyrs de
    la religion et de la patrie, il fit faire une collecte et envoya à
    Jérusalem douze mille drachmes d’argent, afin d’obtenir un sacrifice
    pour les péchés des morts. Car il pensait avec sagesse et
    piété à la résurrection, considérant
    que ceux qui étaient endormis dans la foi avaient en réserve
    une récompense précieuse. Voilà ce qui se passait
    il y a plus de deux mille ans, et confirmant toutes ces choses à
    la fois graves et touchantes, l’Esprit de Dieu répétait par
    la bouche de l’historien sacré : « C’est donc une sainte et
    salutaire pensée de prier pour les morts afin qu’ils soient délivrés
    de leurs péchés. »
    Prions – Enfant soumis de votre Eglise, je crois fermement,
    ô mon Dieu, à l’existence du purgatoire. J’y crois parce –
    que votre Esprit de vérité l’a révélé,
    parce – que vos saints et vos docteurs l’enseignent. Augmentez ma foi afin
    que grandisse ma charité envers les âmes captives. Soyez leur
    propice, ô Jésus ! Seigneur, appelez vos enfants et nos frères
    au repos éternel, et que la lumière qui ne s’éteint
    plus, luise sur eux ! Qu’ils reposent en paix !










    Quatrième jour – Existence du purgatoire (2)
    1. Témoignage de notre raison

    D’accord avec la foi, la raison proclame aussi l’existence
    du purgatoire ; sa voix nous parle comme l’Eglise et les Ecritures. Elle
    nous dit d’abord que Dieu, étant la sainteté même,
    rien d’impur ne peut entrer dans son Royaume ; qu’il y a une éternelle,
    une invincible répulsion entre le moindre mal et le bien par excellence,
    et qu’une âme, ne fut – elle souillée que d’une légère
    tache, est indigne de s’unir à Lui tant qu’elle ne sera pas purifiée.
    Car pour la première fois, elle introduirait le péché
    dans le Ciel. « Seigneur, s’écrie le Roi Prophète,
    qui habitera votre tabernacle et qui se reposera sur votre montagne sainte
    ? Celui – là seul qui est sans péché, et qui possède
    la perfection de la Justice. »
    La raison nous dit encore que Dieu, étant infiniment
    Juste, exige une réparation, Il ne peut pas davantage laisser sans
    purification le plus léger péché, qu’Il ne peut laisser
    sans récompense le plus petit acte de vertu. Donc, celui qui n’aura
    pas réparé ses fautes en ce monde, les réparera infailliblement
    dans l’autre. Les satisfactions que nous n’aurons pas rendues à
    la Justice de Dieu pendant cette vie, la Justice de Dieu se les rendra
    elle – même après notre mort. Et où se les rendra –
    t – elle ? Dans le purgatoire.
    Prouvons notre foi au dogme du purgatoire par une tendre
    charité pour les âmes qui en subissent les rigueurs, et en
    évitant des fautes légères qui peuvent nous y conduire
    nous – même. Que celui qui est juste devienne plus juste encore,
    et que celui qui est saint devienne encore plus saint.
    2. Témoignage de notre cœur

    « Il n’y a pas de dogme catholique qui n’ait ses
    racines dans les profondeurs du cœur humain » disait Joseph de Maistre.
    C’est pourquoi nous somme naturellement enclins à embrasser certaines
    vérités révélées. De ce nombre est le
    purgatoire. Les impies eux – même, qui ont abjuré toute croyance,
    tout sentiment religieux, avouent avec sincérité, qu’ils
    ne peuvent, en ces graves circonstances, retenir des prières secrètes
    qui s’échappent de leur cœur, pour des personnes auxquelles de tendres
    liens les unissent étroitement. Preuve évidente que c’est
    là un sentiment imprimé dans le cœur de l’homme par le Doigt
    de Dieu. Aussi le retrouve – t – on dans tous les pays et chez tous les
    peuples du monde. Qu’y a-t-il en effet de plus suave au cœur que cette
    croyance et ce culte pieux, qui nous rattachent à la mémoire
    et aux souffrances des morts ? Oui, nous avons besoin de croire qu’il existe
    au – delà des rives du temps, un lieu d’expiation, qui n’est pas
    l’enfer, mais la Voie du Ciel. Nous avons besoin de croire, et nous devons
    croire, que nos parents et amis qui sont emprisonnés, sont soulagés
    par nos prières et nos bonnes œuvres, qu’ils nous voient et nous
    entendent. Nous avons besoin de croire que nous – même, un jour,
    nous serons soulagés à notre tour. Cette pensée est
    douce et consolante !
    3. Exemple

    Un jeune Ecossais, luthérien, avait un frère
    unique, qu’il aimait tendrement. Une apoplexie foudroyante le lui enleva
    subitement au milieu d’une fête mondaine, où l’on ne s’attendait
    guère à une aussi lugubre catastrophe. A partir de ce moment,
    il fut en proie à une angoisse profonde et incessante. Il pensait
    constamment à ce passage si brusque d’un festin au redoutable jugement
    de Dieu. Il craignait que son frère ne fut pas trouvé assez
    pur pour entrer immédiatement au Ciel. Sa religion protestante ne
    lui enseignait pas de lieu purificateur entre les parvis célestes
    et les profondeurs de l’abîme. Pour se distraire, on lui ordonna
    de voyager et il vint en France. Il y rencontra un prêtre et lui
    fit part de son chagrin : « Mon ami, lui dit l’homme de Dieu, il
    est nécessaire pour tout homme d’expier ses péchés,
    même dans l’au – delà. Notre foi catholique nous dit qu’il
    y a entre le Ciel et l’enfer, un lieu intermédiaire, où les
    âmes achèvent de se purifier, et où nous pouvons les
    secourir par nos prières. » Il accepta l’enseignement de l’Eglise
    catholique, qui lui demandait de prier pour son frère, afin qu’il
    entre dans le bonheur éternel tant il est vrai que la croyance au
    purgatoire est un besoin du cœur humain !
    Prions – Mon Dieu, que mes prières, mes sacrifices,
    mes souffrances servent à toucher votre bonté et à
    hâter l’instant de la délivrance des âmes de nos chers
    défunts. Soyez béni, ô mon Jésus, pour vos consolations
    ! Appelez nos frères dans ce séjour éternel ! Qu’ils
    reposent en paix.










    Cinquième jour – Souffrances du purgatoire – peine
    du feu
    1. Feu véritable

    La grande Tradition de l’Eglise nous dit que les
    âmes ne sont admises dans le séjour de la gloire qu’après
    avoir été purifiées par le feu. Evidemment, ce n’est
    pas celui de l’enfer qui ne s’éteindra jamais ; c’est donc celui
    qui fera ressentir ses rigueurs en purgatoire. Telle est l’affirmation
    unanime de tous les grands docteurs de l’Eglise. Saint Augustin et Saint
    Thomas appelaient cela : le supplice du feu ! Ce seul mot fait frémir.
    Etre tout entier dans le feu, dans un feu actif, pénétrant,
    qui atteint l’intime même de l’être, quel cruel supplice !
    Le feu matériel n’agit que sur le corps, et combien ses effets sont
    horribles ! Qui pourrait soutenir un charbon ardent sur sa main, une seule
    minute ? Mais le feu du purgatoire agit sur l’âme elle-même
    ; il atteint l’intelligence, la mémoire, la sensibilité :
    toutes les facultés en sont saisies et pénétrées.
    Devant ce supplice que nous pouvons à peine imaginer et que nous
    avons si souvent mérité par nos fautes journalières,
    posons nous cette question : qui parmi nous pourra habiter dans ce feu
    dévorant ?
    Mon Dieu, préservez nous du feu du purgatoire !
    C’est le souffle de la Justice de Dieu qui l’allume et l’entretient. Il
    n’agit pas comme élément, mais comme instrument de la puissance
    divine, il purifie les âmes sans les détruire. Le feu de ce
    monde n’est rien comparé à celui du purgatoire. Le feu de
    ce monde est un don de la Providence, celui du purgatoire est une création
    de Sa Justice. « Non, disait St Thomas, les fournaises les plus ardentes,
    les feux les plus cuisants auxquels on condamnait les martyrs, ne sont
    qu’une ombre légère, en comparaison des flammes dévorantes
    qu’on souffre au purgatoire ». « Ce feu, ajoutait un Saint
    Père, est égal en tout à celui de l’enfer, moins la
    durée. Les peines de cette vie quelles qu’elles soient, ne peuvent
    entrer en comparaison avec celles du purgatoire. Qui serait donc assez
    inhumain pour ne pas écouter les cris déchirants de ces êtres
    infortunés, qui du fond de leur prison où ils brûlent
    nuit et jour, implorent notre assistance ? Si vous étiez à
    leur place et que tout le monde eût pour vous aussi peu de charité
    que vous en avez pour eux, comment qualifieriez vous une pareille cruauté
    ? Réfléchissez sérieusement et prenez des résolutions
    en conséquence. »
    2. Exemples

    Le vénérable Stanislas Kostka, Jésuite
    polonais, vit apparaître une âme du purgatoire, toute enveloppée
    de flammes et poussant des cris lamentables. Il lui demanda si ce feu était
    comparable à celui de la terre. L’âme lui répondit
    que le feu de la terre, à côté de celui du purgatoire,
    était un doux zéphir. Mais le bon religieux, ayant de la
    peine à le croire, lui dit qu’il voudrait bien en sentir l’ardeur,
    si cela était possible. « Ah ! lui répondit l’âme
    du purgatoire, un homme encore vivant n’est pas capable d’en sentir même
    une petite partie. Cependant, pour vous convaincre, étendez la main
    vers moi et vous en aurez une idée. »

    Stanislas étendit la main sur laquelle le défunt
    laissa tomber une goutte de sueur. La douleur fut si vive que le vénérable
    Stanislas poussa un grand cri et tomba sans connaissance, comme s’il allait
    mourir. Aussitôt les religieux accoururent ; quand il fut revenu
    à lui, ils s’informèrent de la cause de ce mal subit et du
    cri…

    Au récit de l’évènement, ils furent
    tous remplis de crainte, et prirent la résolution de multiplier
    leurs pénitences, de fuir les plaisirs du monde et de raconter partout
    ce prodige, afin d’éviter aux fidèles le terrible feu du
    purgatoire !

    Saint Stanislas Kostka vécut encore un an, toujours
    en proie aux plus vives douleurs de sa plaie qui ne se ferma pas…
    Le Père Ferdinand de Castille rapporte cet autre
    fait qui se réalisa dans le couvent St Dominique, à Zamora,
    en Espagne. Dans ce couvent vivait un Dominicain très vertueux,
    uni d’amitié avec père Franciscain non moins saint. S’entretenant
    souvent des mystères de l’au – delà, ils s’étaient
    promis de ne pas s’oublier après la mort. Ce fut le Franciscain
    qui mourut le premier. Peu de temps après sa mort, il apparut au
    Dominicain. Après l’avoir salué affectueusement, il lui apprit
    qu’il lui restait beaucoup à souffrir pour des choses légères
    qu’il n’avait pas expiées… Pour exciter son ami à travailler
    à sa délivrance, il lui fit voir les flammes dont il était
    dévoré. « Rien sur la terre, lui dit – il, ne peut
    vous donner une idée de l’ardeur de ce feu. En voulez – vous une
    preuve ? » Il posa sa main sur une table et elle s’y enfonça
    profondément. Cette table, témoin du feu du purgatoire, est
    toujours conservée à Zamora, province de Léon en Espagne.
    Ecoutez ce que Ste Catherine de Gènes nous disait
    dans sa biographie : « De ce Divin Amour, je vois jaillir de l’âme
    certains rayons et flammes brûlantes, si pénétrants
    et si forts, qu’ils sembleraient capables de réduire au néant
    non seulement le corps, mais l’âme elle – même s’il était
    possible. Ces rayons opèrent de deux manières : l’une est
    de purifier, l’autre d’anéantir. »

    Telle est l’effet du feu dans les choses matérielles.
    Il y a cette différence que l’âme ne peut s’anéantir
    en Dieu, mais uniquement dans son être propre. Plus elle se purifie,
    plus aussi elle s’anéantit en elle – même et pour finir elle
    est toute purifiée en Dieu. L’or, purifié à vingt
    – quatre carats, ne se consume plus, quel que soit le feu par où
    il passe. Ce qui peut être consumé en lui, ce n’est que sa
    propre imperfection. Ainsi s’opère dans l’âme, le Feu Divin.
    Dieu la maintient dans le feu jusqu’à ce que toute imperfection
    soit consumée. Il la conduit à la pureté totale de
    vingt-quatre carats, chaque âme cependant selon son degré.
    Quand elle est purifiée, elle reste toute entière en Dieu,
    sans rien en elle qui lui soit propre, et son être est Dieu. Une
    fois que Dieu a ramené à Lui l’âme purifiée,
    celle – ci, n’ayant plus rien à consumer, ne peut plus souffrir.
    Dans cet état de pureté, l’âme ne peut plus sentir
    que le Feu du Divin Amour de la Vie Eternelle, sans rien de pénible.


    Prions – O mon Dieu, combien je redoute votre feu divin,
    quand je me rappelle ma vie sensuelle, mes innombrables péchés,
    le peu que j’ai fait pour vous ! Ayez pitié de moi, Seigneur ! Mais
    ayez aussi pitié des âmes de mes frères, qui m’ont
    précédé dans l’éternité, et qui sont
    maintenant sous l’empire de votre Justice. O Jésus, soyez - leur
    propice, et placez - les près de vous, au séjour de la gloire
    ! Qu’ils reposent en paix !



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    Post  Admin 27th October 2009, 8:06 am

    Sixième jour – Peine du dam
    1. Privation de Dieu

    La principale peine du purgatoire n’est pas celle du
    feu, si terrible soit – elle. Une peine plus grande est celle que les théologiens
    appellent la peine du dam. En ce monde, nous ne comprenons pas l’intensité
    de ce supplice de privation de Dieu parce – que nous ne le voyons pas directement,
    nous ne l’aimons pas de tout notre cœur, nous ne pensons pas souvent à
    Lui. Mais les âmes du purgatoire ont entrevu Dieu au jour du Jugement,
    et « un grand spectacle, selon l’expression de St Ambroise, s’est
    offert à leurs regards. » Dieu s’est découvert
    à elles avec toutes ses perfections adorables. Il a imprimé
    si vivement son image dans leur esprit, il les a tellement investies de
    l’éclat de Sa Majesté Infinie, qu’elles pensent continuellement
    à Lui et L’aiment d’un amour pur et sans mélange. Cet amour
    insatiable, cette privation, cette faim, cette soif de Dieu les accablent
    et les torturent. Elles sont sans cesse mourantes sans mourir, expirantes
    sans expirer, et l’Eglise appelle avec raison cet état, une mort
    : « Seigneur, dit-elle, délivrez-les de la mort ».

    Pour vous faire une idée de ce supplice, supposez
    un homme qui se meurt faute d’air. Voyez quelle oppression, quels efforts
    il fait pour respirer ! Comme sa poitrine se soulève, se gonfle
    ! C’est une lutte affreuse entre la vie et la mort. Mais qu’est-ce qu’un
    peu d’air en comparaison de Dieu ? Qu’est – ce – que mourir à tout
    moment, privé de Dieu, qui est la respiration de l’âme ? Quelle
    faim vivante, quelle douloureuse agonie !

    Oh, Seigneur, délivrez les de cette mort perpétuelle,
    montrez leur votre face adorable. O Père qui êtes aux Cieux,
    attirez près de vous vos enfants exilés !
    2. Privation du Ciel

    L’âme dans le purgatoire, est exilée non
    de sa patrie de la terre, mais de sa patrie véritable, le Ciel.
    Elle a entrevu de loin les splendeurs de cette patrie bienheureuse, quand
    au sortir de cette vallée de larmes, elle parut devant Jésus
    – Christ qui fait la joie et le bonheur des élus. Elle l’a pressentie,
    lorsque condamnée au purgatoire, elle s’est rappelée cette
    invitation, adressée aux âmes justes : « venez, les
    bénis de mon Père, possédez le Royaume qui vous a
    été préparé dès le commencement du monde.
    » Elle en a aperçu, elle en a entrevu toutes les magnificences.
    Or ne pouvoir se lancer vers cette patrie tant désirée, attendre
    un jour, des années, des siècles avant de se plonger au torrent
    de ses voluptés, mon Dieu, quel exil ! Quelle cruelle attente !

    Aussi qu’elles sont attendrissantes les souffrances de
    cette âme infortunée, « pauvre exilée, quand
    donc verrai-je ma patrie, ma famille qui est aux cieux ? Pauvre orpheline,
    quand serai-je réunie à mes parents, à mes frères,
    à mes sœurs qui sont dans la gloire et me tendent les mains ? Quand
    me sera – t – il donné de m’unir à Jésus, mon céleste
    époux ? O portes éternelles, ouvrez – vous, ouvrez – vous
    ! »

    Mais hélas ! Une voix mystérieuse lui répondit
    : « pas encore, plus tard ! »

    Ames, vous pouvez les ouvrir, ces portes. Ne savez vous
    pas que la prière, les aumônes, sont les clés d’or
    qui ouvrent le Ciel ?

    Priez et donnez beaucoup, et ces âmes exilées
    du purgatoire monteront dans la patrie bienheureuse, pour y chanter éternellement
    les miséricordes du Seigneur.






    Exemple
    Quand les enfants d’Israël, emmenés captifs
    loin de la patrie, ne voyaient plus que les rivages de l’Euphrate, ils
    s’asseyaient, tristes, sur cette terre étrangère, et ils
    pleuraient au souvenir de Jérusalem absente : il n’y avait ni paroles
    de joie, ni cantiques d’allégresse, leurs harpes, suspendues aux
    saules du rivage, étaient silencieuses.
    "Enfants d’Israël, pourquoi pleurez-vous ?" leur
    demandaient les Babyloniens.
    "C’est que nous nous souvenons de Sion, notre patrie
    ! Nous nous souvenons et nous regrettons !"

    "Mais, fils exilés de Sion, si vous chantiez
    pour calme votre douleur et distraire votre tristesse !... Chantez quelques
    uns des cantiques de la patrie ! Chantez le chant national ! Chantez !"

    "L’exilé peut-il chanter les hymnes de la patrie
    sur les rives étrangères ? Loin d’elle on se souvient, on
    regrette, on soupire, on pleure, et on attend dans les larmes, la consolation
    du retour. O Jérusalem ! Que notre langue s’attache à notre
    palais, si nous devions t’oublier un jour !"

    Les âmes de nos frères sont retenues par
    la Justice, loin de la Patrie que leur amour appelle. Au bord de l’abime
    où l’expiation les condamne à un douloureux exil, elles s’arrêtent
    sur ces rivages mille fois plus désolés que ceux de la terre.
    Là, en pensant à la céleste patrie, elles se prennent
    elles aussi à pleurer son absence. Mais leurs larmes diffèrent
    des nôtres, comme le ciel diffère de la terre et le temps
    de l’éternité.
    L’homme, à moins d’être malade, à
    l’instinct naturel de manger. S’il venait à ne plus manger tout
    en étant préservé de la maladie et de la mort, sentirait
    sa faim grandir continuellement, puisque son instinct ne diminuerait jamais.
    Supposons qu’il existerait au monde un seul pain capable
    d’enlever la faim à toute créature, l’homme resterait dans
    un tourment intolérable de ne pouvoir le posséder, sa faim
    ne passant pas. Supposons aussi que la seule vue de ce pain suffirait pour
    être rassasié, son instinct le pousserait au seul désir
    de le voir afin d’être contenté. Mais il apprendrait avec
    certitude, que jamais il ne serait donné de voir ce pain, à
    ce moment là alors, ce serait pour lui l’enfer. Il serait dans l’état
    des âmes damnées qui sont privées de toute espérance
    de voir Dieu, Pain Véritable, leur vrai Sauveur.
    Mais les âmes du purgatoire ont l’espérance
    de contempler le pain et de s’en rassasier pleinement. Par suite, elles
    souffrent la faim et restent dans leur tourment aussi longtemps qu’elles
    ne peuvent se rassasier de ce pain, Jésus-Christ, vrai Dieu Sauveur,
    notre Amour.
    PRIONS – Dieu miséricordieux, Dieu si Saint, Dieu
    si juste, laissez-vous fléchir par l’amour de ces saintes âmes.
    Ne vous dérobez pas plus longtemps à l’ardeur de leurs désirs,
    ne les repoussez plus : ouvrez leur votre sein et laissez-les se perdre
    et s’abîmer en vous. O Jésus ! Appelez vos enfants et nos
    frères au bonheur éternel et que la lumière qui ne
    s’éteint plus, luise sur eux ! Qu’ils reposent en paix !








    SEPTIEME JOUR
    LE PEINE DU REMORDS


    1. Le mal qu’il fallait éviter




    1. Les tourments dont nous venons de parler ne sont pas les
      seuls qui torturent les âmes


      retenues dans le lieu d’expiation. Elles éprouvent
      encore la tristesse, la désolation, les regrets amers, les reproches
      cuisants de la conscience coupable, mille fois plus insupportables pour
      elles que les plus fortes doleurs du feu matériel qui les fait souffrir
      sans les consumer. "En enfer, dit l’Evangile, le ver qui ronge les réprouvés
      ne meurt jamais
      ". Dans cette cité du purgatoire, il mourra certainement
      un jour ; mais tant qu’il est vivant, il mord cruellement et déchire
      d’une manière affreuse les victimes infortunées dont il est
      devenu le bourreau. Ah ! Elle est terrible la lutte d’une âme aux
      prises avec le remords ! Du fond de son lieu de souffrance, cette âme
      captive jette un regard douloureux sur toute son existence d’ici-bas, et
      à la lueur des flammes qui l’enveloppent, elle voit distinctement
      tout le mal qu’elle a commis et qu’elle pouvait facilement éviter
      avec la grâce de Dieu et dont elle ne s’est jamais confessée.
      Elle découvre des milliers de fautes inaperçues jusqu’alors,
      ou qu’elle jugeait sans gravité du fait du manque de confession
      et d’examen de conscience. Forcée de se reconnaître coupable,
      tandis qu’il n’aurait tenu qu’à elle de faire l’effort d’aimer plus
      et d’être juste en tout, cette pauvre me s’afflige profondément
      et s’écrie dans le délire de sa douleur : "mon Dieu, vous
      êtes juste, et vos jugements sont équitables. Je suis seul
      l’auteur de ma souffrance. Ah, si je pouvais recommencer ma vie sur terre,
      comme je vous servirais, Seigneur, et avec quel soin je me préserverais
      du purgatoire
      ". Regrets vains et stériles. Hélas ! C’est
      trop tard !
      Instruisons-nous, âmes de foi, fuyons le péché,
      faisons pénitence ici-bas, afin d’éviter cet aiguillon douloureux,
      ce ver rongeur du purgatoire. Mon Dieu ! Frappez, brûlez, broyez
      en ce monde, pourvu que vous nous épargnez dans l’autre

    2. Le bien qu’il fallait pratiquer

    Ce qui augmente encore la peine de cette âme exilée,
    c’est la vue de tout le bien qu’elle pouvait pratiquer et qu’elle a souvent
    omis ; de tous les bienfaits qu’elle a reçus de la bonté
    de Dieu et dont elle n’a pas toujours fait un saint usage. En effet, que
    pouvait de plus le Seigneur pour lui faire porter des fruits de salut ?
    Il l’avait nourrie de ses sacrements, fortifiée par sa grâce,
    encouragée par l’exemple des bons. Aidée de tant de secours,
    elle devait parcourir à pas de géant la carrière de
    la sainteté et arriver, comme tant d’autres, à la plus haute
    perfection. Mais, malgré tout, elle s’est arrêtée souvent
    dans la voie, souvent elle a marché avec lenteur. Ah ! Si elle avait
    été généreuse pour s’infliger quelques pénitences,
    quelques mortifications ; si même elle avait accepté avec
    résignation les peines inévitables de la vie, elle aurait
    fait son purgatoire sur la terre, et éventuellement elle jouirait
    de la vision béatifique. Et maintenant, elle endure par sa faute,
    et sans mérite, des peines incomparablement plus grandes. Au lieu
    d’une couronne de gloire qu’elle pourrait avoir dans le Ciel, elle est
    torturée par une couronne de flammes en purgatoire. Oh ! que ce
    souvenir est affligeant.
    Ames, n’avons-nous pas, nous aussi fait peu de bien ?
    Avons-nous prié pour le soulagement de nos parents défunts
    ? Prenons la résolution de faire mieux à l’avenir, avec l’aide
    de Dieu et le secours de Marie.




    Exemple
    Gerson, chancelier de l’Université de Paris,
    aussi distingué par ses vertus que par son
    éloquence, rapporte dans un de ses ouvrages, qu’une
    pauvre mère, oubliée depuis longtemps par son enfant, re4ut
    de Dieu la permission de lui apparaître pour lui dire de ses peines
    et solliciter des prières. "Mon fils, s’écria-t-elle,
    mon
    cher fils ! Pense un peu à ta pauvre mère qui souffre tant.
    Considère les affreux supplices au milieu desquels la Justice de
    Dieu me fait expier les autres de ma vie mortelle. Le plus insupportable
    de tous est le remords, le regret d’avoir si peu aimé Dieu qui m’avait
    accordé tant de grâces. Quoi ! Avoir offensé un Dieu
    si grand, si saint, si juste, si éclairé, un Père
    si tendre, un bienfaiteur si généreux ! Ah ! Cette pensée
    m’accable et me tue à chaque instant ; ce ver rongeur est comme
    un poignard aigu qui me transperce sans pouvoir me donner la mort. Qui
    me torture jour et nuit et m’arrache des larmes de sang. Néanmoins,
    je suis forcée de m’écrier, en frappant sans cesse la poitrine
    : mon Dieu, vous êtes juste et équitable ; si je souffre cruellement,
    c’est par ma faute, ma très grande faute ! O mon fils, si tu m’aimes
    encore, aie pitié de moi, arrache ce poignard, délivre-moi
    de ce ver rongeur, ouvre-moi le ciel. Je te demande encore, mon cher enfant,
    de servir Dieu mieux que ta mère, de mourir la contrition dans le
    cœur !"

    Fidèle à ces avertissements, l’enfant
    pria beaucoup pour sa mère et mourut lui-même en sainteté.


    PRIONS : Faites-moi la grâce, ô mon Dieu ! De
    devenir saint et parfait, comme vous le désirez. Les âmes
    du purgatoire, pour s’être un peu négligées, en sont
    sévèrement punies par les regrets qui les déchirent
    sans relâche. Apaisez leurs remords, Seigneur, en leur pardonnant
    leurs fautes. Car, il est trop aigu le glaive qui les transperce. O, Jésus
    ! Soyez-leur propice ! Appelez vos enfants et nos frères au sein
    de la gloire ! Qu’ils reposent en paix !






    Huitième jour – Durée des peines du purgatoire
    1. Quelle est cette durée ?

    L’Eglise n’a rien défini sur la durée des
    peines du purgatoire, mais elle nous montre assez ce qu’elle en pense,
    en célébrant des messes anniversaires, des trentains pour
    le repos de l’âme des défunts. Elle croit donc que l’expiation
    peut donc être longue et peut même se prolonger pendant des
    siècles. C’est aussi le sentiment des saints Pères. Le cardinal
    Bellarmin disait que pour certaines âmes, la durée des peines
    du purgatoire, d’après des révélations très
    dignes de foi, pourrait se prolonger jusqu’au Jour du Jugement Dernier,
    si l’Eglise ne venait pas à leur secours. Hélas ! Il y en
    a qui y gémissent depuis de longues années. Qui nous dira
    la mesure de temps et de peine qu’il faut pour expier nos péchés
    ? Pour enlever la rouille que laissent à l’âme les suites
    de nos péchés et lui rendre l’éclat de la beauté
    des Anges ! O insondable mystère des jugements de Dieu… Combien
    la durée n’ajoute – t –elle pas à la rigueur des peines !
    Souffrir horriblement et longtemps… Attendre… Attendre indéfiniment…
    Quelle douleur, quel martyre pour ces âmes ! Ajoutez que l’intensité
    des maux qu’elles endurent leur fait paraître les moments comme des
    mois, et les mois comme des siècles.
    Seigneur, abrégez ces souffrances, mettez un terme
    à l’intensité, à la durée des douleurs de nos
    amies, de nos sœurs, de celles surtout qui doivent rester le plus longtemps
    dans ce lieu d’expiation.
    2. Quelles en sont les causes ?

    Ne nous étonnons pas de la terrible durée
    des supplices du purgatoire. Une des plus saintes religieuses de la Visitation,
    sœur Marie – Denise, que toutes les histoires de cet ordre reconnaissent
    comme ayant été favorisée de grâces extraordinaires
    pour le soulagement des morts, disait que plusieurs causes rendaient inévitable
    la longue durée des peines de ce lieu d’expiation :

    - la véritable pureté que l’âme doit
    avoir avant de posséder Dieu

    - la multitude de nos péchés véniels

    - le peu de regret que nous avons et le peu de pénitence
    que nous faisons pour nos péchés confessés

    - l’impuissance absolue où sont les âmes
    des défunts de se soulager elles – mêmes

    - l’oubli, l’étrange oubli des morts, notre coupable
    négligence à les soulager.

    Ces réflexions sont sérieuses et malheureusement
    trop fondées.

    Donc à l’avenir, ne soyons pas pressés
    de canoniser nos chers défunts. Nous avons tant besoin de les croire
    dans le lieu de la paix et de la béatitude, que nous nous hâtons
    de nous dire que certainement ils y sont parvenus. Alors, nous cessons
    de prier pour eux. Voyez les saints, comme ils pensaient et agissaient
    autrement. Toute leur vie, ils priaient pour ceux que le trépas
    leur avait ravis. Faisons de même.
    Nous ne saurions tenir un doigt dans le feu pendant une
    minute, sans pousser des cris de détresse. Pourquoi souffririons
    – nous que des âmes que nous avons tant aimées, soient
    plongées dans le feu dévorant du purgatoire, des années
    entières, par notre négligence ? Ce serait trop cruel !
    Ames aimées, non, jamais nous ne vous oublierons ! Jésus,
    Marie, Joseph, aidez nous à prier !
    3. Exemples

    Un homme enfermé depuis des années dans
    une prison, las de souffrir, s’adressa à une femme puissante. Elle
    avait assez de crédit et la main assez forte pour briser les fers
    du prisonnier et mettre fin à ses souffrances. Voici en quels termes,
    le malheureux lui adressait sa supplique :

    « Madame, le 25 de ce mois de mars 1760, il y aura
    cent mille heures que je souffre, et il me restera deux cents mille heures
    à souffrir encore. O Madame, soyez touchée d’un si long et
    si douloureux martyre ! »

    Le cœur de cette femme se trouva – t – il assez dur pour
    résister à cette éloquence ? Je l’ignore ; mais il
    me semble qu’on ne peut mettre davantage en si peu de mots : il y a cent
    mille heures que je souffre, et il m’en reste deux cents mille à
    souffrir. Il les avait donc comptées !...
    Dans un monastère, deux Pères étaient
    d’un très grand zèle pour leur sanctification et pour le
    soulagement des âmes du purgatoire. Ils s’étaient promis qu’après
    la mort du premier d’entre eux, l’autre dirait la messe du lendemain pour
    le défunt… L’un des deux Pères mourut. Son confrère
    ne manqua pas de dire la messe promise, dès le matin suivant. Sa
    messe terminée, pendant son action de grâce, le Père
    vit soudain apparaître son ami défunt, rayonnant de bonheur
    et de gloire… Puis l’âme glorieuse prit un visage sévère
    pour dire à son ami : « Mon frère, où donc est
    votre promesse ? Vous mériteriez que Dieu n’ait pas beaucoup de
    pitié de vous ! Ne m’avez – vous pas laissé en purgatoire
    plus d’une année, sans dire la messe promise ? » - «
    Vous me surprenez ! s’écria le moine, votre corps n’est pas encore
    enseveli ! Vous avez quitté notre monde il y a quelques heures et
    je viens juste de terminer la Messe promise !?... » Alors, l’âme
    du défunt dit avec un douloureux soupir : « Oh !!! qu’ elles
    sont épouvantables les souffrances du purgatoire… Je vole au Ciel
    où je supplierai le bon Dieu de vous rendre ce que vous venez de
    faire pour moi. Car cette Messe m’était nécessaire pour quitter
    le purgatoire, dans les délais les plus courts. »
    C’est ainsi que les âmes bénies du purgatoire
    calculent la durée de leurs souffrances. Mais ce n’est ni par heure
    ni par jour qu’elles comptent, c’est par années, par siècles
    peut – être. Et ces années, et ces siècles leur paraissent
    éternels. Mon Seigneur, pardon et miséricorde ! Par les mérites
    de Vos Saintes Plaies, délivrez les âmes de nos défunts
    !
    Prions – Saisi d’effroi à la pensée de redoutables
    tourments, longs et intenses, endurées par les âmes du purgatoire,
    je tombe à vos Pieds, ô mon Dieu. Et plein de compassion pour
    ces prisonnières infortunées, je viens vous supplier, au
    nom de Jésus – Christ, de jeter sur elles un regard de miséricorde
    et de mettre un terme à leur martyre ! O Marie ! Douce consolatrice
    des affligés, soyez leur propice ! Délivrez vos enfants de
    la captivité ! Qu’ils reposent en paix près de vous, dans
    le Ciel !










    Neuvième jour – Impuissance des âmes du purgatoire
    1. Impuissance de leurs souffrances

    Considérez qu’à la mort cesse tout mérite,
    parce – que l’âme n’a plus son libre choix entre le bien et le mal.
    Le purgatoire est cette nuit dont parle Jésus – Christ, durant laquelle
    nul ne peut agir ; ceux qui y gémissent sont comme ce fermier de
    l’Evangile auquel le père de famille ne permet plus de cultiver
    son champ. Voilà pourquoi nos chers défunts ne peuvent rien
    pour adoucir leurs souffrances. Leur résignation parfaite, leur
    amour pour Dieu, la grandeur de leurs tourments, n’en abrègeront
    pas d’un instant la durée. La plus petite des souffrances du purgatoire
    leur aurait acquis sur la terre un poids immense de gloire céleste
    ; dans ce lieu d’expiation, ces souffrances sont stériles pour eux,
    stériles pour le Ciel ; elles sont simplement l’acquis d’une dette.

    Hélas, souffrir pendant des siècles, peut-être
    sans profit pour elles – même ! Combien cette pensée est désolante
    pour ces âmes et combien n’ajoute – t – elle pas à leurs tourments
    ! Aussi est – ce de nous qu’elles attendent secours et soulagement. Oui,
    nous sommes la ressource des morts, nous sommes leur providence libératrice.
    Le Ciel les console, nous, nous les soulageons ; le Ciel les encourage,
    nous, nous les délivrons : les saints leur ouvrent leurs bras pour
    les y recevoir, nous, nous les introduisons dans le séjour du bonheur.
    Telle est notre puissance, tel est notre devoir. Y pensons – nous ?
    2. Impuissance de leurs prières

    Les âmes du purgatoire sont aussi impuissantes
    à se soulager par leurs prières que par leurs souffrances.
    C’est en vain que du fond de leurs brûlants abîmes, elles font
    monter vers Dieu le cri de leur douleur, c’est en vain qu’elles essaient
    de fléchir sa Justice et qu’elles lui disent avec David : «
    Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’avez – vous abandonnée ? Je crie
    vers vous pendant le jour, et vous ne m’exaucez pas. La nuit, je gémis
    et personne ne me répond. Souvenez – vous, Seigneur, de Votre Miséricorde.
    Rompez les liens qui me retiennent loin de Vous, délivrez – moi
    des tourments que j’endure. Miséricorde, Seigneur, Miséricorde
    ! »

    Au Purgatoire, le temps de la Miséricorde n’est
    plus. Le règne de la Justice a commencé. Les supplications
    réitérées n’ont aucune efficacité. Lorsque
    la dette aura été entièrement acquittée par
    la souffrance, l’âme s’envolera dans le Ciel.
    Mais si les prières n’ont aucun crédit pour
    eux, les nôtres sont toutes puissantes sur le cœur de Dieu. A mesure
    qu’elles montent vers le Ciel, la miséricorde descend dans le purgatoire
    en torrents de grâces, de pardon, de liberté et de gloire.
    C’est par la prière que Marthe et Marie obtinrent la résurrection
    de Lazare. C’est par elle aussi que nous obtiendrons la délivrance
    de nos parents défunts. Oh ! Prions de tout cœur, prions sans cesse
    pour eux. Disons souvent : « Bon et Miséricordieux Jésus,
    donnez leur le repos éternel. O Marie, Mère et consolatrice
    des affligés, hâtez vous de les secourir ! Saints et saintes
    du Paradis, intercédez pour eux ! »
    3. Exemple

    Le Sauveur traversant la Judée, rencontra un jour
    un homme qui était paralytique, et qui attendait tristement assis
    près de la piscine de Siloé. Certains jours, l’ange descendait
    dans la piscine, en remuait l’eau, et le premier malade qui pouvait ensuite
    s’y laver, était guéri. Il y avait cependant bien longtemps
    que le pauvre paralytique de l’évangile était là,
    attendant toujours sans jamais pouvoir descendre à temps. Touché
    de compassion, le doux Sauveur s’approche de lui et lui demande avec bonté
    pourquoi il ne va pas se laver avec les autres. « Seigneur, répond
    ce malheureux, c’est que je suis perclus de tous mes membres et incapable
    de tout mouvement, et je n’ai personne pour me jeter le premier dans la
    piscine salutaire. Ma guérison tant désirée ne dépend
    pas de moi, pauvre paralytique, il me faut un ami généreux,
    qui me prête son aide et me donne la main ! »

    Tel est le triste sort des saintes âmes du purgatoire
    ; elles restent presque immobiles dans les flammes, incapables par elles
    – même de se secourir, incapables de se jeter dans la piscine salutaire
    du Sang Précieux de Jésus qui a sauvé le monde. Elles
    attendent qu’un ami secourable les y plonge. Soyez cet ami charitable,
    l’ange libérateur des pauvres paralytiques du purgatoire !
    Prions – Mon Dieu, je vous recommande ces pauvres âmes
    qu’une nuit terrible enveloppe aujourd’hui dans ses ombres. Hélas
    ! Elles ne peuvent plus rien. Permettez moi d’être leur médiateur
    et de m’interposer entre votre Justice et elles. Je vous en supplie, abrégez
    leur douloureux exil ! O Jésus, soyez leur propice ! Appelez vers
    Vous vos enfants et nos frères ! Qu’ils reposent en paix.



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    Post  Admin 27th October 2009, 8:06 am

    Dixième jour – Les deux chemins qui conduisent
    en purgatoire
    1. Le chemin des fautes mortelles

    De par sa nature, le péché mortel conduit
    plus loin que le purgatoire : il précipite dans l’abîme de
    l’enfer. Les âmes, obscurcies par le mal qui a fini par les pénétrer,
    s’engouffrent vers les ténèbres. Elles ne supportent pas
    la lumière de Dieu qui leur apparaît au moment de la mort.
    Mais si le pécheur se repend et se confesse, le pardon du Seigneur
    descend sur lui par la grâce sacramentelle. Qu’arrive – t – il alors
    ? Les fautes sont pardonnées, l’amitié de Dieu est rendue.
    Il reste la peine faite au Bon Dieu qu’il faut expier : ou en ce monde
    par la pénitence, la prière, les messes… ou dans l’autre,
    par les souffrances du purgatoire. Après de longues années
    d’égarement, quel effroyable, quel long purgatoire l’attend ! Quelle
    énorme dette il devra solder à la Justice Divine ! Il est
    vrai que la pénitence sacramentelle réduit notre dette. Mais
    elle est ordinairement si légère, et faite avec si peu de
    ferveur !

    Il est vrai aussi que les mortifications et les indulgences
    peuvent nous préserver ou nous délivrer du purgatoire. Mais
    il y a si peu de chrétiens qui se mortifient et qui jeûnent.
    Ceux qui sont les plus coupables sont précisément ceux qui
    font le moins de pénitences… Enfin, combien n’ont pas la contrition
    suffisante pour gagner des indulgences ! Qu’il y en a peu qui évitent
    cet effroyable abîme ! Tant de péchés et si peu d’expiation
    !

    Si notre vie passée a été ternie
    par des fautes graves, cette considération doit nous faire réfléchir
    et nous arracher des désirs de pénitence. Elle doit aussi
    nous inciter à prier pour les âmes les plus coupables de ce
    lieu d’expiation. O mon Dieu ! Pénétrez mon esprit d’une
    crainte salutaire, à la pensée de vos redoutables jugements.
    2. Le chemin des fautes vénielles

    Est-ce que vous faites pénitence ? Chrétiens,
    que vous soyez innocents ou que vous ayez conservés la pureté
    de votre baptême, comme saint Louis, combien n’avez-vous pas à
    vous reprocher de fautes vénielles qui vous constituent débiteurs
    envers Dieu ? En vérité, ces fautes sont innombrables. Votre
    vie n’est peut – être qu’un tissu de péchés véniels.
    Ainsi que de pensées inutiles, de paroles oiseuses ! Que de jugements
    téméraires, de distractions, de médisances ! Que de
    vanités, de temps perdu inutilement ! N’offensez vous pas Dieu très
    souvent, tous les jours, sous le futile prétexte que vos fautes
    ne sont que légères ? Ne vous rendez vous pas souvent coupables
    de certaines fautes vénielles qu’on pourrait appeler graves parce
    – qu’elles avoisinent le péché mortel ? Faites – vous pénitence
    ? Or si votre vie est pleine de dettes et vide de satisfactions, il est
    bien évident que vous êtes dans la seconde voie qui conduit
    directement en purgatoire. Alors, que de jours, que de mois, que d’années,
    vous aurez à gémir dans ce terrible lieu d’expiation. Que
    votre purgatoire sera long et rigoureux ! Réfléchissez sérieusement
    et dîtes – vous : « Je veux enfin régler mes comptes
    avec Dieu, je veux profiter du temps que me laisse sa Miséricorde
    pour satisfaire à sa Justice ; je veux acquitter les dettes qu’il
    est si facile de solder avec un peu de générosité
    et d’amour. Ames du purgatoire, venez à mon aide. Demandez – moi
    l’esprit de pénitence, je demanderai pour vous soulagement et consolation.
    »
    3. Exemple

    En 1848, vivait à Londres une veuve de 29 ans,
    qui était fort riche et passablement mondaine. Parmi les habitués
    qui fréquentaient sa demeure, on remarquait un jeune lord d’une
    conduite peu édifiante. Un soir, près de minuit, cette dame
    lisait un roman pour appeler le sommeil. A peine venait – elle d’éteindre
    la lumière, qu’apparut une lumière étrange, venant
    du côté de la porte et se répandant dans la chambre
    en augmentant d’intensité. Etonnée, inquiète, elle
    vit la porte s’ouvrir lentement, laissant apparaître le jeune lord,
    complice de ses désordres. Avant qu’elle n’ait pu proférer
    une parole, il était à ses côtés ; il la saisissait
    au poignet lui disant : « Il y a un enfer où l’on brûle,
    sache – le… »

    La douleur que la malheureuse ressentit au poignet était
    si aigue qu’elle s’évanouit. Revenue à elle une demi – heure
    après, elle appela sa femme de chambre. Celle – ci, en entrant dans
    la pièce, sentit une forte odeur d’objets brûlés… Elle
    constata que sa maîtresse avait au poignet une brûlure qui
    laissait apparaître l’os ; et cette plaie montrait l’empreinte d’une
    main d’homme. Elle remarqua encore que de la porte au lit, et du lit à
    la porte, le tapis portait les marques de pas d’homme et que, à
    l’endroit des pas, le tissu du tapis était calciné de part
    en part !

    Le jour suivant, la dame apprit que le jeune lord était
    mort, cette nuit – là même…
    Prions – Que de fautes, ô mon Dieu, je me permets
    à moi – même sans regrets, comme si c’était autant
    de bagatelles ! Ah, si je pensais aux comptes que j’en rendrai un jour
    à Votre Justice, combien je serais plus vigilant. Daignez soutenir
    ma faiblesse et ranimer mon courage languissant. Daignez aussi faire miséricorde
    à mes frères de l’Eglise triomphante. Qu’ils reposent en
    paix !










    Onzième jour – Sainteté des âmes du
    purgatoire
    1. Elles aiment Dieu

    « Toute âme, disait Ste Catherine de Gênes,
    dès qu’elle est en purgatoire, se trouve élevée à
    un état de perfection et d’union divine qui pourrait servir de modèle
    aux plus grands saints d’ici – bas. » Il y a là, en effet,
    une multitude d’âmes prédestinées qui ont triomphé
    de leurs passions, qui ont vaincu le monde et le démon, qui ont
    pratiqué les vertus les plus héroïques et sont sorties
    de ce lieu d’exil chargées de mérites. Elles brilleraient
    comme des étoiles aux firmaments, si la robe de leur innocence n’avait
    été ternie par quelques grains de la poussière de
    la terre. Oui, ce sont des âmes belles, saintes, mortes à
    toutes imperfections. La moins précieuse vaut mieux que tout l’univers
    physique. Elles aiment leur Dieu, souverainement, totalement. Cet amour
    leur fait aimer leurs souffrances et la justice qui les retient dans le
    lieu de l’expiation. Leur ouvrirait – on les portes du Ciel, qu’elles préféreraient
    rester dans les flammes purificatrices plutôt que de rentrer dans
    la gloire avec de légères imperfections. Elles ne peuvent
    assez remercier leur Bien – Aimé de leur avoir préparé
    un lieu d’expiation pour leur permettre d’acquérir cet éclat
    de beauté qui convient à ses épouses. Et mieux que
    Job, au milieu de leurs douleurs, elles redisent sans cesse : « Que
    le Saint Nom de Dieu soit béni ! »
    Soyez donc compatissant pour ces saintes âmes, puisqu’elles
    ont, plus que jamais, besoin de notre assistance. Un jour, les rôles
    changeront, elles deviendront nos protections dans le Ciel, nos médiatrices
    auprès de Dieu, et alors, elles nous rendront avec bonheur, ce que
    nous aurons fait pour elles, au jour de leur affliction.
    2. Elles sont aimées de Dieu

    « Si Dieu, dit un auteur, nous aime, nous, pauvres
    pécheurs, si imparfaits, si dépourvus de vertus et de mérites,
    combien plus il aime ces saintes âmes du purgatoire, elles qui sont
    à lui pour toujours, et en qui Il voit resplendir la beauté
    de ses élus. » Elles lui sont infiniment plus chères.
    Ce sont Ses épouses, Ses enfants chéris, les héritières
    de Sa gloire, appelées à le bénir éternellement
    dans le Ciel. Toutes sont des pierres vivantes destinées à
    l’édifice de la divine Jérusalem, et que le ciseau du divin
    sculpteur achève de tailler et de polir, avant de les faire entrer
    dans la place qu’Il leur a destinée de toute éternité.
    Il les aime tendrement, Il les contemple avec amour, Il désire vivement
    s’unir à elles. Son Cœur Paternel souffre de leur triste exil, mais
    Sa justice qui a ses droits aussi bien que Sa bonté, les retient
    dans la prison jusqu’à ce qu’elles aient payé toutes leurs
    dettes. Aussi, quelle joie pour ce Père bon et tendre, si un ami,
    un médiateur, s’interposant entre le châtiment et la faute,
    vient désarmer sa rigueur et la réconcilier avec l’enfant
    de son amour ! Que de raisons d’aimer ces âmes bénies,
    et d’exercer largement la miséricorde envers elles ! Elles sont
    si dignes de notre affection ! Quand nous faisons l’aumône à
    un pauvre, nous ne savons pas s’il le mérite, s’il n’en sera pas
    plus coupable, plus ingrat. Mais ici, nous travaillons à coup
    sûr. La terre où nous semons est invariablement fidèle
    : pour chaque grain qu’on y jette, le Ciel récolte un fruit, et
    nous une bénédiction.
    3. Exemple

    Ste Gertrude, dans un ravissement, vit l’âme d’une
    religieuse qui avait passé sa vie dans l’exercice des plus grandes
    vertus. Elle se tenait en présence de Notre – Seigneur, revêtue
    des insignes de la charité, mais n’osant porter ses regards sur
    la face adorable du Sauveur. Elle demeurait les yeux baissés, dans
    l’attitude d’un criminel, témoignant par ses gestes, l’envie de
    s’éloigner du divin Maître. Gertrude, étonnée
    d’une conduite aussi étrange voulut en connaître la raison
    : « Dieu de bonté, dit –elle, pourquoi ne recevez – vous pas
    cette âme auprès de vous ? » A ces mots, Notre – Seigneur
    étendit les bras avec amour, comme pour attirer cette âme
    vers Lui ; mais celle – ci s’en alla dans une respectueuse humilité.
    La Sainte, de plus en plus surprise, demanda à l’âme de la
    religieuse pourquoi elle fuyait ainsi les embrassements d’un aussi tendre
    époux : « Parce – que je ne suis pas encore purifiée
    des souillures que mes fautes m’ont laissées et si Dieu m’accordait
    dans l’état où je suis, la libre entrée du Ciel, je
    n’y consentirais pas, quelque brillante que je paraisse à ses yeux,
    je sais que je ne suis point encore une épouse digne de mon Sauveur.
    »
    Ainsi ces saintes âmes endurent leurs souffrances
    de très bon cœur, dans une résignation parfaite. Elles sont
    tellement transformées en Dieu, qu’elles ne voudraient pas, quand
    elles le pourraient, se soustraire à la moindre partie de leurs
    tourments. Elles les acceptent avec une joie qui grandit toujours à
    mesure qu’elles se rapprochent du terme de leur expiation. Qu’elles sont
    dignes de notre amour, de nos sympathies, de toute notre charité
    !
    Prions – Ô Dieu, qui pardonnez aux pécheurs
    et qui voulez le salut de tous les hommes, jetez un regard de bonté
    sur les âmes du purgatoire. Elles sont vos épouses, vos enfants
    de prédilection ; elles vous ont aimé tendrement et servi
    courageusement. Montrez – leur votre divine Face. Ô Jésus,
    soyez – leur propice ! Seigneur, appelez vos enfants et nos sœurs au séjour
    éternel, et que la lumière qui ne s’éteint pas, luise
    sur eux ! Qu’ils reposent en paix !










    Douzième jour – Etat des âmes du purgatoire
    vis-à-vis de nous
    1. Elles nous sont unies par les liens de la charité

    Souvenez – vous que nous somme unies à ces saintes
    âmes par les anneaux d’une chaîne spirituelle et toute divine.
    Comme nous, elles ont été créées à l’image
    de Dieu, rachetées par le sang de Jésus – Christ, régénérées
    par les eaux du baptême, et nous pouvons dire en vérité
    que le même sein, celui de l’Eglise, nous a portés : que nous
    sommes enfants de la même mère. Comme nous aussi, et peut
    – être à côté de nous, elles ont pris place à
    la table des Anges et elles ont reçu ce gage sacré de la
    vie éternelle. Elles ont emporté dans le monde futur les
    mêmes espérances qui adoucissent maintenant les amertumes
    de notre pèlerinage. Membres du même corps, héritières
    du même royaume, elles seront un jour nos compagnes d’éternité.
    Mais entre elles et nous, il y a cette différence, qu’elles sont
    malheureuses, captives, prisonnières, martyres, impuissantes à
    se secourir elles – même, et qu’elles attendent de nous aide et consolation.
    Nous leur devons assistance. Ne sont – ce pas les droits incontestables
    à notre compassion et à notre amour ? Si les enfants d’une
    même famille s’aiment tendrement entre eux, si les peines de l’un
    deviennent les peines de tous, ne doit – il pas en être de même
    des enfants de l’Eglise ? Où serait notre charité, si nous
    n’aimions pas ces pauvres âmes, abîmées dans la douleur
    ? Serait – il possible qu’étant homme, et surtout chrétien,
    nous fussions insensibles à leurs maux ? Aimons – les comme nous
    – même, aimons – les comme Jésus – Christ nous a aimés.
    Alors nous les soulagerons, nous les délivrerons.
    « Mes petits enfants, écrivait l’apôtre
    St Jean, peu de temps avant de mourir, n’aimons pas seulement en paroles,
    mais véritablement en le prouvant par des actes. »
    2. Elles nous sont unies par les liens de la fraternité

    Parmi ces voix qui appellent, ne retrouvez – vous pas
    la voix d’un frère, d’une sœur, d’un enfant chéri, d’un époux,
    d’une épouse bien – aimée, que l’amour avait unis et que
    la mort a séparés, la voix d’un père, d’une mère
    dont le sang coule dans nos veines ? Ce cri du sans, cette voix de la famille,
    que vous dit – elle ?

    « Viens, viens à mon secours : il y a si
    longtemps que je t’appelle, je n’ai que toi et tu ne viens pas. Viens donc
    avec ton cœur, avec ta prière, avec tes bonnes œuvres, avec ton
    dévouement ; viens m’arracher à ces brûlants abîmes,
    viens me donner le Ciel, Dieu, l’Eternité, viens ! »

    Comment résister à ce cri de détresse
    ? Savons – nous si nous n’avons pas contribué à augmenter
    le purgatoire de ceux qui nous ont tant aimés ?
    3. Exemple

    En 1864, un artiste juif, converti pendant un sermon
    sur l’Eucharistie, avait quitté le monde après avoir reçu
    le baptême et s’était retiré dans un ordre religieux
    très austère ; il passait chaque jour plusieurs heures à
    adorer le Saint – Sacrement, et dans ses effusions de ferveur, il demandait
    à Jésus – Christ surtout la conversion de sa mère
    qu’il entourait de la plus filiale tendresse. Il ne l’obtint point cependant,
    sa mère mourut. Pénétré d’une amère
    douleur, ce bon fils va se prosterner devant le Tabernacle, et donnant
    libre cours à ses plaintes : « Seigneur, disait – il, je vous
    dois tout il est vrai, mais que vous ai – je refusé ? Ma jeunesse,
    mes espérances dans le monde, le bien – être, les joies de
    la famille, un repos peut – être légitime, j’ai tout sacrifié
    dès que vous m’avez appelé. Mon sang, je l’eusse donné
    de même. Et Vous, Seigneur, Vous l’Eternelle Bonté, qui avez
    promis de rendre au centuple, vous m’avez refusé l’âme de
    ma mère ! Mon Dieu, je succombe à ce martyre, le murmure
    va s’exhaler de mes lèvres. » Les sanglots étouffaient
    ce pauvre cœur. Tout à coup une voix mystérieuse frappe ses
    oreilles et dit : « Homme de peu de foi, ta mère est sauvée.
    Sache que la prière a tout pouvoir auprès de Moi, j’ai recueilli
    toutes celles que tu m’as adressées pour ta mère, et ma Providence
    lui en a tenu compte, à son heure dernière. Au moment où
    elle expirait, je me suis présenté à elle, et à
    ma vue elle s’est écriée : Mon Seigneur et mon Dieu ! Relève
    donc ton courage : ta mère a évité la damnation et
    tes supplications ferventes délivreront bientôt son âme
    de la prison du purgatoire. »

    Le père Hermann apprit bientôt, par une
    seconde apparition, que sa mère montait au ciel. Prions beaucoup
    pour nos parents défunts !
    Prions – Miséricorde, Seigneur, pour les âmes
    auxquelles vous m’avez uni par des liens si doux, si étroits, et
    que vous me faisiez un devoir d’aimer. Oui, Miséricorde pour les
    âmes de mes parents, de mes bienfaiteurs, de mes amis. Seigneur,
    laissez vous fléchir par les prières et les larmes que je
    vous offre par elles. O Jésus ! O Marie ! Soyez leur propice ! Appelez
    vos enfants et nos frères dans le lieu du rafraîchissement,
    de la lumière et de la paix.










    Treizième jour – Les âmes délaissées
    1. Délaissées par leurs amis

    Considérez qu’il y a au purgatoire des âmes
    entièrement délaissées, auxquelles personne ne s’intéresse,
    et qui souffrent sans consolations. L’Eglise, il est vrai, n’oublie aucun
    de ses enfants et les âmes dont nous parlons ont droit comme les
    autres aux prières que cette tendre Mère adresse tous les
    jours au Seigneur en faveur des défunts ; mais à part ces
    prières communes, il ne leur vient de la terre aucun secours particulier.
    Elles sont abandonnées de leurs amis qui leur avaient promis et
    juré une affection impérissable. Mais comme cette affection
    était purement humaine et souvent égoïste, elle s’est
    éteinte avec le dernier son de la cloche.
    Quel surcroît d’affliction ne cause pas à
    ces pauvres prisonnières ce délaissement si inattendu ! Ecoutez
    ces justes reproches qu’elles adressent à ceux qui ont si tôt
    oublié les devoirs de l’amitié : « Ayez donc pitié
    de nous, vous du moins qui êtes nos amis. Nous vous avons donné
    tant de gages de notre affection et de notre dévouement, à
    vous qui nous aimiez si tendrement ! Vous aviez promis, à notre
    heure dernière, en nous disant adieu, que vous ne nous oublieriez
    jamais ! Et vous ne pensez plus à nous : pas une prière,
    pas une aumône, pas une larme, pas un soupir. Parce – que nous sommes
    loin des yeux, vous nous avez bannies de votre cœur. » O inconstance
    des affections humaines qui s’en vont, comme dit Bossuet, avec les années
    et les intérêts !
    Ces reproches ne s’adressent – ils pas à vous ?
    Pensez –vous quelque fois aux amis de votre enfance, de votre jeunesse,
    que la mort vous a ravis ? « Ces chers morts, nous les oublions beaucoup
    trop, disait St François de Sales, et pourtant ils nous ont tant
    aimés pendant leur vie ! » Craignons d’être délaissé
    à notre tour, car il est écrit que celui qui oublie sera
    oublié.
    2. Délaissées par leurs parents

    Délaissées de leurs amis, ces pauvres âmes
    dont nous parlons le sont aussi de leurs parents, soit qu’ils n’existent
    plus en ce monde, soit qu’ils aient abjuré tout sentiment de charité
    et de reconnaissance. Oui, leur père, mère, frères,
    sœurs, ou héritiers les ont abandonnées. Où qu’elles
    portent leurs regards, elles ne rencontrent que l’oubli, le délaissement.
    L’oubli sur toute vie qu’aucune parole ne rappelle plus ; l’oubli sur leur
    nom que personne ne prononce ; l’oubli sur leur tombeau qui ne reçoit
    ni visite ni prière ; l’oubli sur leurs souffrances d’outre – tombe
    que personne ne cherche à soulager ; l’oubli partout et toujours.
    Pauvres âmes ! Qui sait combien dureront leurs douleurs, leur séjour
    dans ce terrible purgatoire où elles ne reçoivent aucun secours
    ? Comme ce cruel isolement doit ajouter à leurs souffrances ! Elles
    ont le droit de s’écrier avec le Prophète : « Mes proches
    se sont éloignés de moi et ma famille m’a jetée dans
    l’oubli ; mon père et ma mère m’ont abandonnée, je
    suis devenue pour eux tous comme un vase brisé qu’on laisse de côté
    et auquel personne ne pense plus. »
    Comme Jésus, abandonné de tout le monde
    au jardin de Gethsémani, elles peuvent dire : « J’ai cherché
    un consolateur et je n’en ai point trouvé ! »
    Priez souvent, allez à la Messe en semaine pour
    les morts les plus délaissés. Devenez leur père, leur
    mère, leur frère, leur sœur, leur ami. Est – il une œuvre
    plus digne de votre zèle, et de votre charité ? Un jour,
    ils prieront pour vous, si, ce qui est probable, vos parents et vos héritiers
    vous oublient et vous délaissent.
    3. Exemple

    Dans une paroisse de campagne, un crime affreux était
    venu consterner les cœurs. Un jeune homme, endurci par ces passions qui
    rendent le cœur féroce avait eu la cruauté de conspirer avec
    un infâme, l’assassinat de sa propre mère. Ces deux bourreaux
    l’avaient jeté dans une mare d’eau boueuse. La pauvre mère
    se débattait dans les flots et tendaient les bras vers ses assassins.
    L’étranger, de sa main barbare, repoussait la malheureuse femme,
    qui essayait de se ratt acher à la rive. Mais le fils, tout scélérat
    qu’il était, quand il vit sa mère tendre vers lui ces bras
    qui l’avaient porté, fut vaincu par la nature et sa férocité
    tomba. Il lui tendit la main pour la retirer de l’abîme, mais son
    complice la repoussa et la plongea dans la mort.
    Le purgatoire est comme un lac invisible où des
    amis, des proches, des parents nous tendent les bras pour que nous les
    secourions. Peut – être avons-nous participé à les
    plonger dans cet effroyable supplice. Et pendant que nous poursuivons follement
    nos plaisirs, ils souffrent et nous appellent. Ne les délivrerons
    – nous pas ? Saintes âmes ! Nous serons votre famille, vos amis,
    vos sauveurs. Et un jour, vous viendrez aussi à notre aide.
    Prions – O Jésus ! Abandonné de tout le
    monde et même de vos apôtres, dans le jardin de Gethsémani,
    ayez pitié de toutes les saintes âmes du purgatoire, en particulier
    de celles qui ne reçoivent ni prières ni consolations de
    la part des vivants . Soyez leur consolateur, leur libérateur. O
    Jésus, appelez enfin ces enfants délaissés au sein
    de leur famille du Ciel. Qu’ils reposent en paix.










    Quatorzième jour – Soulagement des âmes du
    purgatoire
    1. Nous pouvons les soulager

    « Nous croyons, définit le Concile de Trente,
    que les âmes détenues en purgatoire sont soulagées
    par les suffrages des fidèles. » C’est ainsi que dans sa magnifique
    et divine unité, l’Eglise comprend les chrétiens de tous
    les temps et de tous les états. La charité qui les unit et
    rend commun leurs biens spirituels, ne s’étend pas seulement aux
    vivants, elle passe au – delà du tombeau avec ceux qui sont morts
    dans la paix du Seigneur. « La charité, disait St Paul, n’est
    pas comme la foi et l’espérance, qui s’éteignent pour nous,
    à notre dernier soupir, elle survit à la mort et ne périt
    jamais. » Ainsi les justes, après leur trépas, ne sont
    pas séparés de l’Eglise, ni retranchés de la communion
    des saints, ils sont toujours nos frères, nos amis, notre prochain.
    Comme les anges et les élus du Ciel, nous pouvons aussi délivrer
    ces âmes de leur prison. Bien plus, les anges et les saints ne le
    peuvent que par leurs prières, et nous le pouvons, nous, par toutes
    sortes d’actes d’amour, de bonnes intentions, de prières et de charité.
    « Dieu nous a donné une telle puissance sur le sort de ces
    âmes, dit le père Faber, qu’il semble plus dépendre
    de la terre que du Ciel. Telle est la consolante doctrine de l’Eglise !
    Telle est la touchante économie de la Communion des Saints. »
    Quelle joie pour vous qui pleurez un père, une
    mère, un époux, un enfant ! Consolez vous, vous pouvez encore
    leur donner des preuves de votre amour, de votre dévouement ; vous
    pouvez être leur ange libérateur. Hâtez vous donc, venez
    briser leurs chaînes, venez solder leurs dettes, afin que ces chères
    âmes puissent s’envoler dans le sein de l’Eglise Triomphante.
    2. Nous pouvons les soulager

    Non seulement nous pouvons, mais encore nous devons venir
    au secours de ces âmes malheureuses. Nous le devons à Dieu.
    Père bon et tendre, il les aime comme ses épouses et désire
    vivement leur ouvrir la porte du Ciel, mais sa justice s’y oppose. Alors,
    Il se tourne vers nous et nous supplie de les aider ; Il nous en fournit
    les moyens et regarde comme fait à Lui – même ce que nous
    ferons pour la plus coupable et la plus souffrante d’entre elles.
    Nous le devons à ces pauvres exilées. Quelques
    unes, ou un grand nombre peut – être, souffrent en purgatoire par
    notre faute, par suite de notre négligence, de nos mauvais conseils,
    de nos scandales. Et nous ne ferions rien pour les soulager ! Et nous oserions
    dire : je suis innocent des larmes de sang répandues par ce juste
    !
    Enfin nous le devons à nous – même. N’oublions
    pas que nous aurons besoin un jour, peut-être bientôt, qu’on
    exerce envers nous, la charité que nous pouvons maintenant exercer
    envers les autres.

    « Tout ce que la piété nous inspire
    de faire pour nos défunts, disait St Ambroise, se change en œuvres
    méritoires pour nous et à la fin de notre vie, nous recevrons
    au centuple ce que nous aurons donné. » Interrogez votre conscience.
    Avez – vous bien compris et pratiqué jusqu’à ce jour, cet
    important devoir ? Pensez – vous souvent, pensez – vous chaque jour aux
    âmes souffrantes du purgatoire ? Ayez donc à l’avenir cette
    charité que Dieu commande et bénit ; cette charité
    qui ouvre le Ciel à celui qui l’exerce et à celui qui en
    est l’objet ; cette charité qui est le ‘passeport’ du chrétien
    pour l’autre monde.
    3. Exemple

    Catherine de Cortone était issue d’une famille
    ducale. Petite enfant, sa piété et sa ferveur étaient
    celles d’un ange. Elle n’avait pas encore atteint sa huitième année
    lorsqu’elle perdit son père. Un jour, il lui apparut tout enveloppé
    des flammes du purgatoire. « Ma fille, lui dit – il, je serai dans
    le feu jusqu’à ce que tu aies fait pénitence pour moi. »
    Le cœur empli de compassion, Catherine s’éleva avec un courage viril
    au-dessus de la faiblesse de son âge. Elle préluda dès
    ce jour à ces austérités étonnantes qui ont
    fait d’elle un prodige de pénitence. Ses larmes, ses prières,
    ses mortifications eurent bientôt désarmé la Justice
    Divine et acquitté la dette paternelle. Son père, rayonnant
    de l’éclat des bienheureux, lui apparut de nouveau et lui adressa
    ces paroles : « Dieu a accepté tes actes d’amour, tes prières,
    ma fille ; je vais jouir de la Gloire. Continue toute ta vie de t’immoler
    en victime pour le salut des âmes souffrantes, c’est la Volonté
    Divine. » L’héroïque vierge fut fidèle à
    sa mission sublime. Toute sa vie, elle pria et pratiqua des austérités
    effrayantes pour le soulagement des morts. Ses pieuses compagnes voulurent
    l’engager à diminuer un peu ses pénitences. Elle répondit
    par ses remarquables paroles qui trahissent tout le secret de sa vie :
    « Quand on a vu comme moi ce que sont le purgatoire et l’enfer, on
    n’en fera jamais trop pour tirer les âmes de l’un et les préserver
    de l’autre. Je ne dois donc pas m’épargner, parce – que je me suis
    offerte en sacrifice pour elles. »
    Et nous aussi, nous avons la mission et le devoir de secourir
    les âmes que Jésus a rachetées ; ne l’oublions jamais.
    Prions – Soyez béni, Ô mon Dieu, d’avoir
    bien voulu me confier le soulagement de ces âmes que vous aimez et
    qui ont tant de titres à ma compassion. Qu’il m’est doux de pouvoir
    essuyer leurs larmes et leur ouvrir le Ciel ! Rappelez-moi souvent ce grand
    devoir de la charité et aidez-moi à l’accomplir. O Jésus,
    soyez propice à nos chers défunts. Appelez vos enfants et
    nos frères au Bonheur Eternel, et que la lumière qui ne s’éteint
    plus luise sur eux ! Qu’ils reposent en paix.
















    Quinzième jour – L’oubli des morts
    1. Il dénote une grande insensibilité

    Un pauvre appelé Lazare, couvert d’ulcères
    et de haillons, gisait à la porte d’un homme riche et opulent ;
    il demandait peu : les miettes seulement qui tombaient de la table du riche.
    Mais celui – ci les refusait impitoyablement. Quelle insensibilité,
    quelle dureté ! Faut –il s’étonner si ce mauvais riche, après
    sa mort, descendit en enfer, pendant que Lazare montait dans le sein d’Abraham
    ?
    Le souvenir de nos parents défunts est sans cesse
    présent à notre esprit et à nos cœurs. La maison que
    nous habitons, le nom que nous portons, les biens dont nous jouissons,
    tout nous rappelle leur image. Pourtant ils ne crient pas, leur tombe est
    muette, mais l’Eglise, leur mère commune, ne nous dit –elle pas
    sans cesse : « Ayez pitié de vos morts. Laissez tomber de
    votre table quelques miettes pour apaiser leur faim, quelques gouttes pour
    étancher leur soif. Méchant serviteur, ne dois –tu pas prendre
    pitié de ton frère ? »
    Quoi donc, il a vécu, il a travaillé pour
    vous dans sa vie, et maintenant qu’il vous demande quelques miettes de
    l’héritage qu’il vous a laissé, vous les lui refusez ?...
    Si comme le mauvais riche, nous sommes insensibles aux cris de détresse
    de nos frères, Dieu sera insensible aux nôtres. Comment pourrait
    – il nous accueillir en son sein ?
    2. Il révèle une noire ingratitude

    Un officier de Pharaon ayant encouru la disgrâce
    du roi fut jeté en prison avec Joseph. Homme doux et compatissant,
    Joseph se lia d’amitié avec son compagnon d’infortune, adoucit son
    chagrin, interpréta ses songes et lui donna l’assurance d’un prompt
    rétablissement. Pour toute récompense de ses services, il
    lui demanda seulement de se souvenir de lui auprès du roi. Hélas
    ! Cet ingrat, enivré des douceurs de ses nouvelles prospérités,
    oublia entièrement son bienfaiteur, et l’infortuné Joseph
    languit encore deux années dans les fers.
    Ce cruel oubli n’est – il pas révoltant ? Et comment
    pouvez – vous oublier vous – même tant de parents, tant de bienfaiteurs
    dont vous avez reçu la vie, dont vous possédez les biens,
    à qui vous devez votre fortune, votre réussite ? Naguère,
    quand ils vous disaient adieu, et vous priaient de ne pas les oublier,
    vous répondiez en pleurant. Mais le temps a séché
    vos larmes et vous les avez bientôt oubliés. Vous n’avez plus
    pour eux ni regret, ni tendresse ni reconnaissance. Vous vous repaissez,
    comme l’officier de Pharaon, du bien – être qu’ils vous ont acquis,
    à la sueur de leur front, et vous lez laissez gémir comme
    Joseph, dans la prison du purgatoire. Où sont donc votre foi, votre
    conscience, votre cœur, votre mémoire ? « Seigneur,
    Seigneur, réparez cet étrange oubli, et donnez à nos
    frères souffrants et abandonnés le repos et la gloire éternelle.
    »
    3. Exemple

    Chaganus, ayant mis en fuite l’armée de Maurice,
    exigea de l’empereur une somme d’argent considérable pour le rachat
    des nombreux prisonniers qu’il avait faits. Maurice refusa. Le vainqueur
    demanda alors une somme moins forte qui ne lui fut pas accordée.
    Après avoir réduit à bien peu de choses la rançon
    qu’il désirait sans pouvoir l’obtenir, le barbare irrité
    fit couper la tête à tous les soldats impériaux qu’il
    avait eus en son pouvoir. Peu de jours après, Maurice eut une épouvantable
    vision. Il vit une multitude d’esclaves qui portaient des chaînes
    pesantes. Ces infortunés, avec des accents horribles, criaient vengeance
    contre lui. Le Juge Souverain, irrité, lui disait : « Aimes
    – tu mieux être puni en monde ou en l’autre ? » « Ah
    Seigneur ! Je préfère être châtié en ce
    monde. » répondit l’empereur consterné. « Et
    bien, en punition de ta cruauté envers ces pauvres soldats, dont
    tu n’as pas voulu sauver la vie, lorsque tu le pouvais à si peu
    de frais, l’un d’eux t’enlèvera ta couronne, ta réputation
    et ta vie, et toute ta famille te suivra dans ta chute ! » En effet,
    peu de jours après, l’armée s’insurgea et proclama Phocas
    empereur. Maurice, fugitif, s’enfuit sur un petit navire ; mais ce fut
    en vain. Les partisans de Phocas se saisirent de lui, et le chargèrent
    de chaînes. Ce malheureux père eut la douleur de voir massacrer
    ses cinq fils et il mourut lui – même ignominieusement.
    Ame chrétienne, qui lisez ces lignes, pensez –
    y : ce ne sont pas de pauvres soldats, ce sont vos propres frères,
    vos chers parents qui gémissent, devenus prisonniers aimants de
    la Justice Divine. Dieu miséricordieux vous demande pour leur rachat
    une prière, une communion, une aumône. Serez – vous assez
    dur ou assez insensible pour les refuser ?
    Prions – Comment pourrais – je oublier, Seigneur, ces
    âmes auxquelles la mienne était liée par les liens
    de l’affection et de la parenté ? Comment pourrais – je abandonner
    dans leurs cruelles souffrances ces êtres chéris, qui m’ont
    donné pendant leur vie des preuves si nombreuses d’une affection
    toute tendre et dévouée ? Tous les jours de ma vie et jusqu’à
    mon dernier soupir, je prierai pour eux. O Jésus, soyez leur propice.
    Appelez vos enfants et nos frères dans la Cité Sainte. Qu’ils
    reposent dans la paix éternelle !










    Seizième Jour – Premier motif de soulager les âmes
    du purgatoire : la gloire de Dieu
    1. Cette dévotion glorifie Dieu

    Le premier motif qui doit nous engager à hâter
    par tous les moyens possibles la délivrance des saintes âmes
    du purgatoire, est la gloire qui en revient à Dieu. En effet, rien
    ne glorifie le Très – Haut, ne fait bénir son nom, ne dilate
    son cœur paternel, rien ne contribue davantage à l’accomplissement
    de Sa Volonté adorable, que le soulagement des morts. Comprenons
    – le bien, en leur ouvrant le Ciel, nous donnons à Dieu des voix
    pour Le louer, des cœurs pour L’aimer et Le bénir ; nous lui donnons
    des âmes qui vont se consumer au pied du trône de son éternité,
    dans les ardeurs d’un amour si pur, si parfait et si grand, qu’il ne nous
    est pas même donné de le comprendre dans le lieu de notre
    exil.

    « Il n’est rien de plus agréable à
    Dieu, disait Saint Augustin, que le soulagement et la délivrance
    des fidèles trépassés. » « C’est, ajoutait
    Bourdaloue, un apostolat plus beau, plus grand et plus méritoire,
    que la conversion des pécheurs, des infidèles, des païens.
    »
    Hâtons – nous donc de satisfaire aux droits de la
    Justice Divine pour procurer cette Glorification. Ces âmes feront
    pour nous dans le Ciel ce que nous faisons si mal dans ce monde. Ce sont
    des voix pures, angéliques, qui diront pour nous ce cantique de
    la patrie que nous ne pouvons pas chanter sur une terre étrangère.
    C’est par leurs chants de triomphe que nous glorifierons le Dieu de toute
    gloire et de toute majesté. Et ce Dieu, qui a promis de ne point
    laisser sans récompense un verre d’eau froide, donné à
    un pauvre en Son Nom, comblera de largesses ceux qui se dévouent
    pour Lui donner des âmes qu’Il aime tendrement.
    2. Elle réjouit Ses Saints

    Souvenons – nous qu’en délivrant ces âmes
    par nos actes d’amour, non seulement nous glorifions Dieu, mais nous réjouissons
    le Ciel tout entier. L’entrée d’un nouvel élu dans cette
    belle patrie est une fête de famille pour tous ses heureux habitants
    ; chacun d’eux l’accueille et le félicite avec une joie fraternelle.
    Marie, la Mère de Miséricorde, la Consolatrice de l’Eglise
    Souffrante tressaille d’une sainte allégresse, s’unit à Jésus
    pour déposer sur son front la couronne de gloire et d’immortalité
    promise aux vainqueurs. Son Ange Gardien et son Saint Patron le saluent
    avec une joie ineffable et le félicitent de sa délivrance
    et de son bonheur. Toute la Cour Céleste, qui se réjouit
    à la conversion d’ un pécheur, se réjouit davantage
    encore en voyant augmenter le nombre des élus ; elle entonne de
    nouvelles hymnes à la gloire de l’Agneau Divin dont la grâce,
    victorieuse de la faiblesse humaine, élève les fils d’Adam
    sur les trônes des anges déchus.
    Attachons – nous à une dévotion si agréable
    à Dieu et à tous ses amis. Prêtons l’oreille, non plus
    aux gémissements des âmes du purgatoire, mais aux pressantes
    invitations de Jésus – Christ, de la Sainte Vierge et des Saints
    qui nous supplient d’introduire près d’eux, dans la Cité
    du Bonheur, nos frères qui pleurent dans le purgatoire. Rendons
    ces orphelins à leur Père qui est au Ciel, ces pauvres exilés
    à leur Patrie Eternelle. Un jour bientôt, nous irons les rejoindre
    et partager leur félicité.
    3. Exemple

    Il est raconté au Livre de Daniel, que le roi
    de Perse, Darius, avait fait une loi dont la violation comportait la peine
    d’être exposé aux lions et dévoré par eux. Le
    prophète Daniel, adorateur du vrai Dieu, ne pouvant se soumettre
    à cette loi païenne, fut accusé comme violateur de la
    volonté royale. Le roi qui aimait Daniel fur désolé
    de savoir qu’il venait d’être accusé d’un crime le faisant
    condamner à la fosse aux lions. Mais pour ne pas se mettre en opposition
    avec la loi qu’il venait de porter, il consentit à ce que le prophète
    fut précipité dans cette épouvantable fosse. Cependant
    en le laissant partir, il lui dit : « Daniel, Serviteur de Dieu,
    va tranquille ; ce que je ne puis pas faire moi, sans blesser ma justice,
    j’ai confiance que le Dieu que tu adores le fera, et Il te délivrera
    dans Sa Miséricorde. » EN effet, Dieu veilla miraculeusement
    sur Daniel. Il ferma d’abord la gueule des lions qui, au lieu d’être
    ses bourreaux, étaient devenus ses gardiens. Ensuite, il envoya
    son Ange pour lui porter à manger.
    Voilà l’image de ce qui arrive aux âmes du
    purgatoire. Dieu, en les voyant entachées de péchés,
    endettées envers Sa Justice, ne peut pas les admettre dans Son Royaume,
    Il est obligé de les laisser aller dans la prison de l’expiation,
    et Il leur dit : « Allez avec confiance, car ce que Je ne puis pas
    faire à cause de Ma Justice, vous âmes chrétiennes,
    vous le ferez, vous serez les ministres de Ma Miséricorde, vous
    êtes constituées libératrices du purgatoire, comme
    Moïse fut libérateur du peuple Israël en Egypte. A vous
    de soulager et délivrer ces pauvres prisonnières ; à
    vous de leur porter la nourriture spirituelle qu’elles attendent avec impatience.
    » Quelle noble et sainte mission !
    Prions – O Dieu infiniment Bon et infiniment Aimable,
    oubliez, je vous en supplie, les droits de Votre Justice pour ne Vous souvenir
    que de ceux de Votre Miséricorde ; exercez – la dans toute son étendue
    sur ces âmes qui Vous sont si chères. Ouvrez leur Votre sein
    Paternel et permettez leur de Vous glorifier dans le Ciel par leurs actions
    de grâce et leurs éternelles louanges. Douce Marie, Saintes
    et Saints du Ciel, intercédez pour elles. O Jésus, soyez
    leur propice. Montrez leur Votre Face dans la Jérusalem céleste
    ! Qu’elles reposent en paix.










    Dix-septième jour – Deuxième motif : l’amour
    de Notre – Seigneur
    1. Combien Il aime les âmes du purgatoire

    Considérez que NSJC a pour les âmes du purgatoire,
    comme pour toutes les âmes rachetées au prix de son sang,
    un amour infini. Chacune peut dire : « Il m’a aimé et s’est
    livré pour moi » Et s’il y a des mesures et des degrés
    dans l’infini, Il doit les aimer plus que nous, parce – que confirmées
    en grâce, ne pouvant plus pécher, elles ne L’offenseront
    jamais plus, et parce -qu’elles Le bénissent et Le chérissent
    plus tendrement que nous. Oui, n’en doutons pas, les yeux et le cœur du
    Miséricordieux Jésus, sont sans cesse attachés sur
    ces martyrs d’outre – tombe, sur nos frères les morts. Loin de les
    oublier, de les délaisser dans les souffrances, on peut dire qu’Il
    souffre en quelque sorte en eux. Il souffre comme Rédempteur dans
    ces âmes qu’Il a rachetées par tant de sacrifices ; comme
    Père, comme Epoux, comme Chef, dans les membres de Son Corps Mystique.
    Leurs douleurs lui rappellent Ses propres douleurs, leur amour appelle
    Son Amour. S’Il pouvait mourir, Il mourrait encore pour payer leurs dettes
    et leur ouvrir la porte du Paradis ; et pour retenir la force de Son Amour,
    il faut toute la Sagesse et toute la Miséricordieuse Justice d’un
    Dieu qui a horreur de la moindre tâche.
    Ayons les sentiments du Cœur de NSJC. Comme Lui, aimons
    nos frères de l’Eglise Souffrante, aimons les tendrement à
    cause de leur sainteté et de la durée de leurs tourments.
    Aimons – les comme nous – même pour l’amour de Dieu. Alors,
    nous prendrons une large part à leurs peines et nous leur tendrons
    une main secourable.
    2. Combien NS désire que nous soulagions les âmes
    du purgatoire

    NSJC ne peut pas délivrer lui – même les
    âmes du purgatoire ; la Justice Divine s’y oppose, mais du Tabernacle,
    où l’Amour le rend captif, il incite tous les fidèles de
    la terre à prier pour elles, à faire descendre le rafraîchissement
    et la paix dans le lieu de l’expiation. Il dit un jour à Ste Gertrude
    : « Toutes les fois que vous délivrez une prisonnière,
    cela m’est aussi agréable que si vous me rachetiez moi – même
    de la captivité, et je saurai bien vous en récompenser. »
    A l’autel où il s’immole, Il ne veut pas que Son Sacrifice soit
    offert une seule fois, sans que le prêtre et les assistants aient
    un souvenir pour l’Eglise Souffrante. Enfin, Il réunit en un seul
    trésor tous Ses Mérites, tous ceux de sa Divine Mère
    et des saints et Il demande à tous les fidèles d’y puiser
    à pleines mains, afin d’acquitter les âmes du purgatoire ;
    la Justice Divine s’y oppose mais du Tabernacle, Il s’écrie : «
    Rendez moi mes enfants, délivrez les par la prière, par le
    St Sacrifice, par les indulgences ; hâtez le moment où il
    Me sera donné de les couronner dans la gloire et de les inonder
    d’un torrent de délices. »
    Pour exciter notre charité, Il ne cesse de nous
    répéter ce qu’Il disait à Ses disciples en leur parlant
    des pauvres : « Tout ce que vous ferez pour le moindre d’entre eux,
    je le regarderai comme fait à Moi – même. » Et Il nous
    récompensera un jour, comme si Lui – même eût été
    délivré. Chers amis, quel puissant motif, pour nous enflammer
    de zèle en faveur d’une œuvre si grande, si facile à accomplir
    ! Quelle joie de pouvoir si aisément satisfaire les désirs
    brûlants du Cœur de NSJC. Le Divin Sauveur dit un jour à la
    Vénérable Marie Lataste : « Vous ne sauriez rien
    faire de plus agréable à Dieu que de venir au secours de
    ces âmes » Parmi les âmes du purgatoire ne sont pas assez
    recommandées à la prière des fidèles. Et cependant
    combien sont grands et nombreux les bienfaits que nous devons aux prêtres
    ! La plupart des biens et des bénédictions de la religion
    nous arrivent par le prêtre. Du berceau jusqu’à la tombe,
    il est pour nous le distributeur de grâces, le consolateur, le soutien,
    le conseiller. NS lui disait un jour : « Ma fille, priez beaucoup,
    beaucoup pour mes prêtres, car on ne prie pas assez pour eux ; les
    fidèles oublient trop qu’il est de leur devoir de prier pour les
    prêtres, qui sont leurs pères par rapport à leur salut.
    » Plus grande est la dignité d’une personne, plus grande aussi
    sa responsabilité, plus le jugement sera sévère. Voilà
    pourquoi, nombre de prêtres doivent aussi passer par le purgatoire.
    Prions donc pour leur libération, afin que parvenus dans la gloire
    du Paradis, ils soient nos intercesseurs puissants auprès de Dieu
    !
    3. Exemple

    Dans une lettre écrite à une dame du monde,
    le Père Lacordaire racontait qu’un paysan de Pologne venant à
    mourir, fut placé par la Justice Divine dans les flammes de l’expiation.
    Sa pieuse épouse ne cessait de prier pour le repos de son âme.
    Ne croyant pas ses prières assez efficaces, elle désira s’adresser
    au Cœur de NSJC et faire célébrer le Saint Sacrifice de la
    Messe en son honneur, pour la délivrance de celui qu’elle pleurait.
    Mais elle était pauvre et ne possédait pas le modeste honoraire
    qu’il est d’usage d’offrir pour la célébration de l’office
    divin. Elle se présenta devant un riche personnage qui était
    philosophe, incrédule, et lui exposa humblement l’objet de sa demande.
    Celui – ci se laissant attendrir lui donna l’offrande qu’elle sollicitait.
    La veuve aussitôt fit célébrer la Sainte Messe, à
    la Chapelle du Sacré – Cœur, pour la délivrance de son cher
    époux, et y assista avec toute la ferveur possible. Dieu permit
    que quelques jours après, le paysan défunt apparut au riche
    bienfaiteur : « Je vous remercie, lui dit – il, de l’aumône
    que vous avez faite pour l’offrande du Divin Sacrifice : cette oblation
    a délivré mon âme du purgatoire où elle était
    détenue, et maintenant en reconnaissance de votre charité,
    je viens de la part du Seigneur vous annoncer que votre mort est prochaine,
    et que vous devez vous réconcilier avec Lui. » Et ce
    riche incrédule se convertit et mourut en effet dans les sentiments
    les plus chrétiens. Amour, reconnaissance au Cœur de NSJC !
    Prions – O Jésus, plein de Miséricorde et
    de bonté, Vous qui avez tant aimé les hommes, qui les justifiez
    par la foi, les glorifiez par la grâce, je vous en prie, par la vertu
    de la blessure de Votre Côté Sacré, ouvert par la lance
    sur la croix, délivrez les trépassés du feu du purgatoire
    et rendez les dignes de la gloire de vos saints. Soyez leur propice Ô
    Jésus. Appelez vos enfants et nos frères au séjour
    Eternel. Qu’ils reposent en paix.



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    Post  Admin 27th October 2009, 8:07 am

    Dix – huitième jour – Troisième motif :
    l’amour de Marie
    1. Elle console les âmes du purgatoire

    Marie ne se contente pas d’encourager et de consoler
    ses chers enfants de la terre, elle est aussi la Consolatrice de ceux que
    la Justice et l’Amour retiennent dans le lieu de l’expiation. Quelle mère
    voyant son enfant tombé dans un brasier ardent et pouvant le secourir,
    ne volerait pas à son secours ? Et Marie, la plus aimante des mères,
    resterait insensible aux tortures de ses enfants tombés dans les
    flammes expiatrices de la Justice Divine ? Oh non, mille fois non ! Pleine
    de compassion pour eux, elle s’occupe de les soulager. Il n’y a pas de
    peine dans cette sombre prison qu’elle n’adoucisse ; il n’y a pas d’heure
    pendant laquelle elle ne verse sur ce feu purificateur, une pluie rafraîchissante.
    « Oh, comme Marie est bonne, s’écrie St Vincent Ferrier, pour
    ces âmes captives qui gémissent dans le purgatoire ! Par son
    entremise, elles sont à chaque instant soulagées et secourues.
    » La Ste Vierge disait à Ste Brigitte : « Je suis la
    mère de tous ceux qui sont au purgatoire, et toutes les peines qui
    sont infligées aux morts, pour l’expiation de leurs fautes, sont
    allégées par mes prières. »

    Heureux sont les vrais enfants de Marie. Sa protection
    ne les accompagne pas seulement en ce monde, mais elle va les chercher
    pour consoler leurs misères invisibles, impalpables, qu’on pourrait
    appeler misères d’outre – tombe. Que cette pensée est douce
    et consolante. Qu’il est agréable d’espérer l’assistance
    de la Ste Vierge à notre heure dernière, de savoir qu’elle
    viendra nous visiter, nous consoler, si malheureusement nous tombons dans
    l’abîme du purgatoire. Quel puissant motif de l’aimer tendrement
    en ce monde ! O Marie ! Mère de Miséricorde ! Consolatrice
    des affligés, préservez – nous, délivrez – nous du
    purgatoire.
    2. Elle les délivre

    La Très Ste Vierge ne se borne pas à visiter,
    à soulager les âmes captives, elle les délivre par
    son intercession. Pour hâter la fin de leurs peines, elle inspire
    aux vivants de les aider de leurs suffrages, et elle supplie son Divin
    Fils de les admettre dans le séjour de la Paix. Or, ce que Marie
    demande, elle l’obtient toujours. Aussi combien d’âmes oubliées
    ou insuffisamment secourues gémiraient pendant des siècles
    dans ce lieu d’indicibles tourments si la Vierge clémente ne hâtait
    l’heure de leur délivrance ! Combien s’envolent dans le Ciel sur
    les ailes de son amour, surtout lorsque l’Eglise célèbre
    ses touchantes solennités. Gerson assurait que le jour où
    elle monta au Paradis, une multitude d’âmes qui étaient en
    purgatoire furent délivrées par son intercession.
    St Louis – Marie Grignon de Montfort, lui, affirmait qu’à
    ce moment – là, la joie dans le Ciel augmentait de moitié
    ! C’est aussi une pieuse croyance que tous les samedis et les jours de
    ses fêtes, cette Bonne Mère descend dans le lieu de la Justice
    Divine pour en retirer un grand nombre de prisonnières dont elle
    a obtenu la grâce, heureuse d’emmener ses enfants avec elle pour
    les associer au bonheur de sa famille du Ciel. Oui, il y a là –
    haut un nombre incalculable de bienheureux qui doivent leur délivrance
    du purgatoire à l’Auguste Reine du Ciel.
    Ames chrétiennes, priez tous les jours Marie en
    faveur de vos chers défunts, demandez – lui leur soulagement. A
    cette fin, offrez – lui de temps à autres quelque mortification,
    une communion, une visite à la chapelle où elle est spécialement
    honorée. La Mère de Dieu déclara à Ste Brigitte
    : « Je suis la mère de toutes les âmes du purgatoire
    et toutes les peines qu’elles ont méritées sont à
    toute heure plus ou moins adoucies par mon intercession. » Les dévots
    de Marie ne sont pas malheureux en purgatoire, ils ne sont pas abandonnés
    ; Marie est puissante pour les secourir ; mais nous devons la prier, surtout
    en récitant le Rosaire. St Alphonse de Liguori disait : «
    Si nous désirons secourir efficacement les âmes du purgatoire,
    nous devons toujours les recommander dans nos prières à la
    Très Ste Vierge, et surtout offrir pour elles le chapelet ou le
    Rosaire par lequel elles sont soulagées. »
    Bonne Mère, ayez pitié de mes frères
    souffrants, procurez – leur le repos éternel. Souvenez – vous qu’ils
    sont vos enfants et que vous êtes toujours leur mère.
    3. Exemple

    Une sainte religieuse avait donné pendant quelques
    temps ses soins à une pauvre fille qui était dans un état
    déplorable tant pour l’âme que pour le corps. Après
    avoir menée une vie scandaleuse, elle avait été frappée
    d’une maladie honteuse qui la rendait un objet de dégoût et
    de mépris pour tout le monde. L’infection qu’elle répandait
    autour d’elle était telle que ses voisines l’avait contrainte de
    chercher un gîte dans une vieille masure isolée. Son caractère
    était si acariâtre que, seule notre religieuse, surmontant
    le dégoût qu’elle lui inspirait, venait comme un ange du Ciel
    de quoi supporter sa malheureuse existence. Toutefois, ses services n’étaient
    payés que par des injures. Lorsque la Sœur lui parlait de Dieu,
    cette créature ne répondait que par des blasphèmes.

    Un jour, survint une crise épouvantable, et l’infortunée
    malade mourut presque subitement. Sur le point de paraître devant
    le Souverain Juge, elle se souvint des miséricordes de Marie, qu’elle
    avait quelquefois invoquée dans sa jeunesse, et elle lui dit : «
    O vous qui n’abandonnez pas ceux que tout le monde repousse, Mère
    pleine de tendresse, venez à mon secours ! Si vous mes laissez,
    je suis perdue ! » Et Marie vint au secours de la pécheresse,
    lui inspira des actes de repentir et la préserva de l’enfer.

    Le lendemain, on trouva le cadavre hideux étendu
    par terre, et chacun de s’écrier que l’âme était réprouvée.
    La sœur en était elle – même si convaincue, qu’elle l’effaça
    de son souvenir. Cependant, un jour, celle qu’elle croyait damnée,
    lui apparut par la permission de Dieu, et lui dit : « Vous qui priez
    pour tout le monde, m’oubliez – vous ? » « Quoi ? s’écria
    la sainte religieuse, vous ? en purgatoire ??? » La pauvre
    pécheresse lui raconta le miracle de salut qui s’était opéré
    en elle, à son agonie, la suppliant de prier la Ste Vierge de la
    délivrer du purgatoire comme elle l’avait préservée
    de l’enfer. La Sœur pria Marie de tout cœur et bientôt, elle apprit
    par une seconde apparition que ses supplications étaient exaucées,
    que la Bonne Mère avait ouvert la porte du Ciel à cette âme
    pénitente.

    Merci Marie, pour votre bonté.

    Prions – Nous vous saluons, Ô Reine de Miséricorde,
    notre Vie, notre Douceur, notre Espérance, non seulement dans cette
    vallée de larmes, mais aussi dans le lieu d’expiation, nous
    vous saluons. Nous crions vers Vous, consolatrice des affligés ;
    nous soupirons et gémissons, pour nos frères souffrants du
    purgatoire. Tournez vers eux, ô notre Avocate, vos regards miséricordieux.
    Faites – leur voir Jésus, le fruit de vos entrailles. C’est ce que
    nous vous demandons instamment pour eux, ô Reine pieuse et douce
    Vierge Marie.










    Dix – neuvième jour – quatrième motif :
    la reconnaissance des défunts
    1. Dans le purgatoire

    C’est une opinion bien reçue parmi les théologiens,
    que les âmes souffrantes intercèdent même dans le purgatoire
    pour ceux qui les assistent. Elles ne peuvent rien obtenir pour elles –
    même et leurs prières sont sans fruit, quand elles demandent
    la fin de leurs tourments ; mais il n’en n’est pas de même des prières
    qu’elles font pour leurs bienfaiteurs. Ces supplications sont dans l’ordre
    de la Providence, elles touchent le Cœur de Dieu, et ne sont point accompagnées
    des défauts qui rendent les nôtres trop souvent infructueuses.
    Ces bonnes âmes sont pures et saintes, chéries du Seigneur
    et toujours parfaitement unies à lui. Elles prient sans distractions,
    avec ferveur, avec persévérance, et leur crédit est
    si grand que, si l’expérience de chaque jour n’était là
    pour en rendre témoignage, à peine pourrait – on le croire.
    Il y a donc tout à gagner pour nous à échanger ainsi
    nos prières contre celles de nos frères les morts, et le
    meilleur moyen d’obtenir de Dieu ce que nous sollicitons, c’est de les
    intéresser à notre cause, en leur confiant et en offrant
    pour eux, à cette intention, nos bonnes œuvres, le Saint Sacrifice
    de la Messe, et toutes le indulgences que nous pouvons leur appliquer.
    Prions donc souvent, prions beaucoup pour les âmes bénies
    et reconnaissantes du purgatoire, et elles prieront efficacement pour nous
    ! Elles offriront à Dieu pour nous tout le mérite de leurs
    indicibles souffrances. C’est une occupation sainte et salutaire que la
    pensée des morts, nous dit l’Ecriture.
    2. Dans le Ciel

    Le Ciel est la patrie de la reconnaissance, et délivrées
    par nos actes d’amour et nos prières, les âmes nous resteront
    attachées par les liens d’une gratitude éternelle. Pourront
    – elles nous oublier lorsque nous les auront mises en possession des richesses
    éternelles ? Lorsque nous leur aurons rendu leur place au banquet
    de l’Agneau, où elles pourront enfin manger le pain des Anges dont
    elles sont affamées ? Non, assurément, elles ne nous oublierons
    jamais : elles seront attentives à tous nos besoins, elles veillerons
    sur nous comme d’autres anges gardiens. Du haut de leurs trônes,
    elles jetteront les yeux sur nos périls et sur nos maux, supplieront
    Dieu sans cesse de nous épargner les épreuves, d’éloigner
    de nous toutes les tentations et les dangers, et uniront leurs supplications
    aux nôtres, pour faire une sainte violence au Cœur de Dieu. Quel
    soulagement dans nos peines ! Quels auxiliaires précieux ! A notre
    agonie, quels consolateurs et quels soutiens ! Quels avocats puissants
    au Jour redoutable de la Rencontre avec Dieu ! Et si nous allons dans le
    purgatoire, ces âmes que nous aurons délivrées, ne
    viendront – elles pas à leur tour nous visiter, nous consoler, jusqu’à
    ce que nous soyons parvenues auprès d’elles, dans les splendeurs
    de la béatitude éternelle ?

    Mon Dieu, que d’avantages, que de consolations de toutes
    sortes dans la dévotion aux fidèles trépassés
    ! Heureux donc et bienheureux ceux qui prient pour les morts ! «
    Tout ce que nous leur donnons par charité, disait St Ambroise, se
    change en grâces, et après notre mort, nous en trouvons le
    mérite cent fois doublé. »
    3. Exemple

    Une personne pieuse et digne de foi a écrit les
    lignes suivantes, qui sont une preuve de l’efficacité des prières
    des âmes du purgatoire : « Je désirais le rétablissement
    de ma pauvre santé bien compromise, et je m’étais adressée
    à Notre – Dame de Lourdes, à L’Enfant Jésus, à
    St Joseph, sans rien obtenir. Ce n’est qu’après avoir supplié
    les saintes âmes du purgatoire de prier pour moi, que j’ai été
    exaucée. Je leur avais donné jusqu’à Noël, leur
    promettant des prières et des messes, si à cette époque
    je pouvais remplir mes devoirs religieux et reprendre mes occupations.
    Bénies et remerciées soient ces chères protectrices
    : je suis radicalement guérie ! Aussi, me suis – je empressée
    d’accomplir ce que je leur avais promis. Vous voyez combien le Bon Dieu
    désire la délivrance des âmes captives du purgatoire,
    puisqu’Il force pour ainsi dire à recourir à elles, à
    prier pour elles, pour obtenir une foule de grâces qu’Il veut faire
    passer par leurs mains. Quant à moi, je suis convaincue de cette
    vérité car j’affirme que toutes les faveurs que Dieu m’accorde,
    je les dois à la prière de mes bonnes amies du purgatoire.
    Avec elles, je ne désespère de rien, j’espère même
    contre toute espérance. »

    Instruisez – vous par cet exemple, et soyez convaincus
    que vous pourrez tout obtenir par l’entremise de vos frères les
    morts.
    Prions – Saintes âmes du purgatoire, je prie le
    Seigneur Jésus qui est mort pour vous, d’avoir pitié de vos
    douleurs. Puisse – t – il, par l’aspersion de Son Sang, vous rafraîchir
    au milieu de vos tourments ! A votre tour, âmes charitables, daignez
    intercéder pour moi. Vos prières seront entendues, car vous
    êtes dans la grâce. Demandez donc pour moi les faveurs spirituelles
    et temporelles qui me sont le plus nécessaire ; demandez que je
    fasse une sainte mort et que je sois un jour au Ciel avec vous.










    Vingtième jour – Premier moyen de soulager les
    âmes du purgatoire : la prière
    1. Moyen facile

    Après avoir étudié les motifs qui
    nous pressent de soulager les âmes du purgatoire, examinons maintenant
    les moyens les plus efficaces de leur venir en aide. Le premier de ces
    moyens est la prière ; il est à la portée de tous,
    des pauvres et des riches, des faibles comme des forts, des petits enfants
    comme des vieillards ; personne ne peut alléguer de motifs raisonnables
    pour s’en dispenser. Vous ne pouvez pas faire pénitence par le jeûne
    ? Vous ne pouvez pas faire beaucoup la charité ? Priez alors, priez
    souvent pour vos frères les trépassés ; priez le matin,
    priez le soir ; priez le jour, priez même la nuit. Qui donc ne peut
    la faire, cette charité de la prière qui rachète la
    douleur ? Qui ne peut trouver dans son cœur un cri de supplication pour
    ces incomparables misères ? Qui, parmi nous, pleurant la mort des
    siens, ne peut supplier Dieu ? Nous verrions souffrir un saint, un ami,
    un parent qu’une prière pourrait soulager et rendre heureux, et
    nous ne la ferions pas ? Prions pour des frères malheureux ! C’est
    non seulement aisé et facile, mais consolant et agréable
    ! Il est si doux de parler de ceux qu’on aime, de s’occuper de ceux que
    l’on chérit !

    Prenez la résolution de ne laisser passer aucun
    jour sans prier pour vos parents qui ne sont plus. Offrez en leur faveur
    la peine que vous causent les distractions, ou l’aridité de votre
    cœur pendant ce saint exercice. Du moins, répétez souvent
    ces courtes invocations : « Doux Jésus, soyez leur propice
    ! Seigneur, donnez leur le repos éternel ! Mon Dieu, qu’ils reposent
    en paix ! »
    2. Moyen efficace

    « La prière, c’est la clé d’or qui
    ouvre le Ciel » disait St Augustin. Plus puissante que toutes choses,
    elle jaillit du cœur de l’homme, s’élève sur l’aile des anges,
    monte jusqu’au trône de Dieu, va droit à Son Cœur, Le touche,
    L’attendrit, fait taire la Justice pour ne plus laisser parler que l’Amour.
    Vaincue par la prière, la Justice Divine cède, fléchit,
    pardonne et revêtue du pardon, la prière descend du trône
    de Dieu dans l’abîme ; là, elle s’épanche sur ces pauvres
    âmes qui attendent l’heure de la délivrance, éteint
    le feu purificateur qui les embrase, et brisant à jamais les liens
    de leur captivité, les rend à la liberté et au bonheur.
    La prière pour les morts ne connaît pas d’obstacles, pas de
    distances, pas de durée ; le Ciel s’ouvre devant elle, l’abîme
    se ferme derrière elle, elle obtient tout, elle triomphe de tout.
    Et St Thomas assurait que Dieu accueille avec plus de ferveur la prière
    pour les morts que celle que nous lui adressons pour les vivants. Le Divin
    Sauveur l’a révélé à Ste Gertrude en ces termes
    : « Ma tendresse acceptera un pas, un brin de paille ramassé
    par terre, une parole, un salut, une prière pour les pécheurs
    ou pour les justes, pourvu qu’on y joigne la bonne intention. » Faisons
    souvent des actes d’amour pour Dieu : ces actes intérieurs ont une
    valeur inexprimable comme le déclarait le Père Faber dans
    son livre : Tout pour Jésus. Chaque acte d’amour mérite la
    vie éternelle. Or il est aisé de dire et de penser : «
    Mon Dieu et mon Père, je Vous aime… Je veux Vous aimer… »
    De tels actes d’amour procurent secours et soulagement aux âmes par
    tous ces moyens. Nous obtiendrons ainsi des biens ineffables et notre récompense
    sera éternelle. « Il n’est pas d’occupation plus pieuse et
    plus sainte que de prier pour les fidèles trépassés.
    » affirmait St Augustin.
    L’Eglise a consacré le psaume De Profundis comme
    prière spéciale pour les défunts, et Elle nous engage
    à le réciter souvent à leur intention. Les paroles
    de ce psaume sont en effet autant de voix qui expriment tour à tour,
    d’une manière vive et saisissante la douleur, la résignation,
    l’amour, l’espérance des pauvres âmes qui brûlent dans
    les profondeurs de l’abîme. Prenons la résolution de la réciter
    à la fin de notre prière habituelle.
    3. Exemples

    Sur le point de mourir, Ste Monique appela près
    de son lit son fils Augustin : « Mon enfant, lui dit – elle, je meurs
    contente, j’ai obtenu de mon Dieu ce que j’ai désiré pendant
    toute ma vie. Oh oui ! Je meurs contente ! Mon fils, mon cher Augustin,
    quand j’aurai rendu mon dernier soupir, n’oubliez pas dans vos prières,
    n’oubliez pas à l’autel celle qui a été doublement
    votre mère. Souvenez vous toujours de l’âme de Monique. »
    Augustin, attendri, ne put répondre que par ses larmes, et sa mère
    expira dans la joie du Seigneur. Pendant les vingt années qu’il
    vécut encore, il ne cessa de prier et de célébrer
    la messe pour le repos de celle qui l’avait tant aimé. Il fit plus
    : il demanda instamment à tous les prêtres de sa connaissance,
    à tous ceux qui liraient ses ouvrages dans la suite des siècles,
    de se souvenir, au saint autel, de Monique sa mère, afin, ajoute
    – t –il que cette multitude de supplications lui ouvre la porte du Ciel.
    Un des exemples les plus touchants de l’efficacité
    de la prière pour les défunts est rapporté dans les
    Actes du martyre de Sainte Perpétue, cette sainte d’Afrique qui
    subit la mort pour le Christ au commencement du troisième siècle.
    Pendant que Perpétue était en prison, elle eut une vision
    : elle vit son jeune frère Dinocrate, mort à sept ans, sortir
    d’un lieu ténébreux et s’approcher d’un puits rempli d’eau
    jusqu’au bord. Mais ce bord était trop haut pour la taille de l’enfant
    qui n’y pouvait puiser, et tout triste, il regardait sa sœur. Celle – ci
    comprit que Dinocrate souffrait pour expier des fautes commises sur la
    terre. Elle offrit alors ses souffrances et ses prières pour cette
    jeune âme. Peu après, Perpétue fut favorisée
    d’une nouvelle vision : elle revit Dinocrate. Mais cette fois – ci, il
    était tout joyeux, il puisait avec plaisir l’eau du puits mystérieux,
    dont le bord s’était abaissé à sa portée ;
    et les ténèbres avaient fait place autour de lui à
    une lumière éclatante. Il venait donc d’être délivré
    de sa peine par les prières et les souffrances offertes par sa sœur
    Perpétue, et il jouissait du bonheur du Ciel symbolisé par
    le breuvage vers lequel il avait aspiré dans le purgatoire et dont
    il pouvait maintenant étancher sa soif. L’image de cette vision
    se trouve exprimée par l’Eglise, lorsqu’elle demande à Dieu
    d’accorder aux âmes des défunts « le lieu du rafraîchissement,
    de la lumière et de la paix ».
    A l’exemple de St Augustin, prions beaucoup, prions sans
    cesse et toujours pour nos chers parents défunts. Et si notre mère
    est décédée, ne l’oublions jamais ! Même si
    elle est au Ciel, nos prières lui seront bienfaisantes dans son
    intercession près de Dieu pour nos intentions.
    Prions – Seigneur Jésus qui avez dit : «
    Demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et on vous
    ouvrira » je vous prie, je vous implore, par les mérites de
    vos saintes plaies et par votre grande Miséricorde, d’avoir pitié
    des pauvres âmes qui gémissent dans le purgatoire. Ne rejetez
    pas, doux et tendre Sauveur, mes prières ; entendez mes gémissements
    et ouvrez à mes amis, à mes parents infortunés, les
    portes du Céleste Séjour. Que la lumière qui ne s’éteint
    pas luise sur eux ! Qu’ils reposent dans la paix éternelle !










    Vingt-et-unième jour – second moyen de soulager
    les âmes du purgatoire : la charité
    1. La charité corporelle

    La charité est une des vérités qui
    nous sont le plus souvent et le plus fortement recommandées dans
    l’Evangile. Elle possède même, d’après St Thomas, une
    puissance de satisfaction plus grande que la prière ; ou plutôt
    elle double la force de nos prières et en assure le succès.
    L’ange disait à Tobie : « La charité sauve de la mort
    ; c’est elle qui efface les péchés ; elle retire l’âme
    des ténèbres, lui fait trouver grâce devant Dieu et
    lui assure la Vie Eternelle.» Quel moyen plus efficace pour soulager
    les âmes souffrantes ? Si en leur nom, nous exerçons la charité,
    les cris de reconnaissance des pauvres montent vers Dieu et triomphent
    de tout auprès de Lui. C’est une douce rosée qui tombe dans
    les flammes du purgatoire et en tempère les ardeurs. Le denier qui
    donne le pain du moment à un misérable de ce monde, donne
    peut – être à une âme délivrée une place
    éternelle, à la table du Seigneur. Soyons donc miséricordieux
    autant que nous pouvons l’être ; si nous avons beaucoup, donnons
    beaucoup ; si nous avons peu, donnons peu, mais donnons de bon cœur. «
    Heureux, s’écriait le psalmiste, celui qui comprend la douleur du
    pauvre et du délaissé : le Seigneur le délivrera au
    jour mauvais, Il l’assistera sur son lit d’angoisse et le récompensera
    éternellement. »

    A l’œuvre donc, secourez les affligés de la terre,
    et vous soulagerez en même temps ceux qui pleurent. Mettez l’obole
    de la veuve dans la main du pauvre ; les captifs deviendront libres.
    2. La charité spirituelle

    Si les biens nous manquent, si l’argent nous fait défaut,
    il nous reste la charité spirituelle qui fait du bien à l’âme
    et au cœur qui souffrent et gémissent. « Elle surpasse, suivant
    l’expression de St Thomas, la charité corporelle, comme l’esprit
    surpasse le corps » Les misères spirituelles sont bien
    plus nombreuses et plus déplorables que les misères corporelles.
    Or, la Divine Bonté permette que rejaillissent sur nos frères
    aimés du purgatoire les mérites que nous pouvons obtenir
    ainsi. Donc pour eux, soignons les pauvres malades. Pour eux, veillons
    au chevet des agonisants. Pour eux, protégeons les orphelins. Pour
    eux, consolons les veuves. Pour eux, essuyons les larmes de ceux qui pleurent.
    Ainsi notre charité diminuera les souffrances de ce monde, qui est
    un purgatoire de l’autre vie. Qu’est – ce - qui nous arrête quand
    il s’agit du soulagement et de la délivrance de ces chères
    âmes ? Qu’est – ce – qui pourrait nous servir d’excuse si nous les
    oublions, quand il nous est si facile de leur venir en aide ? Et qui viendra
    un jour à notre aide, si nous ne faisons rien pour les autres ??
    3. Exemple

    A Bologne, en Italie, une veuve avait un fils unique
    qui avait coutume de jouer sur la place publique avec les enfants de son
    âge. Un jour, un étranger troubla ses jeux, avec un mauvais
    vouloir évident. L’enfant lui cria de rester tranquille. L’inconnu,
    vexé, tira son épée et le transperça. Saisi
    de crainte, et surpris par la violence du geste imprévu qu’il venait
    d’effectuer, son épée sanglante à la main, il se mit
    à courir et se précipita dans une maison pour s’y cacher.
    Or, il se trouve que c’était la maison de l’enfant assassiné…
    Il arriva dans l’appartement de la veuve qu’il ne connaissait pas. A la
    vue de cet homme, de cette épée couverte de sang, elle demeura
    interdite. Mais entendant l’étranger lui demander « Au nom
    de Dieu » asile contre ceux qui le poursuivaient, elle promit de
    le cacher et de ne le point le livrer. Cependant, les gendarmes apprenant
    qu’il était entré dans cette maison, le cherchèrent
    partout, sans le trouver. Comme ils allaient repartir, ils demandèrent
    à la dame si elle savait que son fils avait été tué
    par cet assassin… A ces paroles, la mère tomba évanouie.
    Quand elle revint à elle, on crut qu’il serait impossible de la
    sauver, tant ce coup l’avait abattue. Mais s’en remettant en la Divine
    Providence, elle retrouva une grande énergie et résolut de
    pardonner au meurtrier de son fils, et plus encore, de le traiter avec
    charité. Elle alla à la cachette de l’assassin, ne lui fit
    pas de reproche, lui remit une bourse et lui indiqua une issue discrète,
    au bout de laquelle l’attendait un cheval sellé, prêt à
    partir. Sur ce, elle se mit en prière pour l’âme de son fils.
    A peine s’était – elle agenouillée, les bras en croix, devant
    un crucifix, pour supplier Jésus de prendre pitié de l’âme
    de son enfant, que son fils lui apparut, le visage heureux, rayonnant comme
    le soleil, et lui dit : « Chère Maman, ne pleure pas ! Il
    ne faut pas me plaindre, mais envier mon sort. Car la charité chrétienne
    dont tu as fait preuve envers mon meurtrier, m’a tiré immédiatement
    du purgatoire. La Justice Divine m’avait condamné à de longues
    années de souffrance, mais ton pardon a terminé, en un instant,
    toute mon expiation, et je suis auprès de Dieu où je resterai
    pour l’éternité. » Puis il disparut, laissant sa mère
    dans la joie, malgré son chagrin.
    Prions – Confiant en vos paroles, O mon Sauveur, je ne
    verrai plus désormais que votre Personne adorable, cachée
    sous celle du mendiant qui implorera ma pitié. Je pratiquerai la
    charité à celui qui me la demandera comme si je devais la
    faire à Vous – même. Mais ma charité ne se bornera
    pas aux vivants. Je veux qu’elle s’étende jusqu’aux morts et que
    celle que je ferai pour les pauvres de la terre serve aux pauvres du purgatoire
    et attire sur eux l’effusion de Votre Miséricorde. Doux Jésus,
    donnez leur le repos éternel !












    Vingt-deuxième jour – Troisième moyen de
    soulager les âmes du purgatoire : la Ste communion.
    1. Communion sacramentelle

    Quand nous avons le bonheur de communier, nous sommes
    unis à NSJC d’une manière si intime que chacun de nous peut
    s’écrier avec l’Apôtre : « Non, ce n’est plus moi qui
    vis, c’est Jésus – Christ qui vit en moi » Alors notre chair
    devient sa propre chair, son cœur fait palpiter le nôtre, son sang
    coule dans nos veines, sa divinité réside en nous, Il regarde
    avec nos yeux, Il dilate notre cœur. Dans cet heureux instant envié
    des anges, même sans parole, il nous est facile de parler à
    Dieu, pour lui dire avec plus de confiance encore que le roi prophète
    : « O Dieu protecteur des affligés, jetez les yeux sur moi,
    vous y verrez la face de votre Christ : ce n’est plus moi qui parle et
    qui prie : c’est Jésus, Votre propre Fils, qui parle et prie pour
    moi ; c’est lui qui demande pour moi la délivrance de ma mère,
    la délivrance des pauvres âmes abandonnées. Je suis
    sûr, ô Père Miséricordieux, qui vous ne rejetterez
    pas ces justes supplications car le visage, les larmes, le sang de Jésus
    – Christ ont une voix toute - puissante pour apaiser Votre Justice et obtenir
    le pardon. »
    Communions souvent pour ces âmes tant aimées
    qui n’ont plus le bonheur de participer au Banquet Eucharistique. Avec
    quelle ardeur elles attendent que nous répandions sur elles la rosée
    rafraîchissante et libératrice du Sang du Christ. Bientôt
    l’éternelle communion commencera pour elles et elles iront contempler
    dans le Ciel, le Sauveur, Pain de Vie, l’adoreront, le béniront
    et le loueront sans fin.
    2. Communion spirituelle

    Si vous ne pouvez pas faire souvent la communion sacramentelle,
    c’est – à – dire recevoir réellement Notre – Seigneur Jésus
    – Christ dans votre cœur à la Messe, faites du moins la communion
    spirituelle. Elle consiste dans un désir ardent de s’unir au Divin
    Sauveur et de recevoir son esprit et ses grâces. C’est une pratique
    si salutaire aux vivants et aux morts que St Alphonse de Liguori allait
    jusqu’à dire qu’on peut en tirer autant et plus de fruit si on la
    fait avec ferveur, que de la communion sacramentelle faite avec tiédeur.
    Elle a en outre, cet avantage qu’on peut la faire tous les jours, à
    tous les moments du jour et de la nuit, et en tout lieu, soit profane soit
    sacré. C’est un moyen simple, facile, puissant de soulager nos chers
    défunts. Faites donc cette communion spirituelle à chaque
    visite du Saint – Sacrement. Voici la formule que vous pouvez employer
    :
    « Mon Jésus ! Je vous crois ici présent
    ; je vous aime, je vous désire, je m’unis d’esprit et de cœur, en
    attendant que je puisse vous recevoir réellement. Bénissez
    – moi, bénissez aussi les pauvres âmes si souffrantes du purgatoire.
    Oui, Seigneur, appelez vos enfants et nos frères au repos éternel
    et que la lumière qui ne s’éteint plus luise sur eux ! Qu’ils
    reposent en paix ! »
    3. Exemple

    Louis de Bois, célèbre maître de
    la vie spirituelle et homme d’une remarquable sagesse, rapporte qu’un pieux
    serviteur de Dieu, qu’il connaissait et aimait, fut visité par une
    âme du purgatoire, et que celle – ci lui fit voir tout ce qu’elle
    endurait de tourments. Elle était punie pour avoir reçu la
    Divine Eucharistie avec une préparation insuffisante, et beaucoup
    de tiédeur. C’est pourquoi la Divine Justice l’avait condamné
    au supplice d’un feu dévorant qui la consumait. « Je
    vous demande, vous qui avez été mon ami intime et fidèle,
    et qui devez l’être encore, de communier une fois en mon nom et de
    le faire avec toute l’ardeur et toute la charité dont vous êtes
    capable. Je suis sûre que cette fervente communion suffira pour ma
    délivrance et que par ce moyen seront compensées mes coupables
    froideurs. » Celui – ci s’empressa de participer à la Sainte
    Messe et de communier pieusement pour le repos de l’âme de son ami.
    Après l’action de grâces, l’âme lui apparut de nouveau,
    parée d’une lumière incomparable, heureuse et pleine de reconnaissance.
    « Soyez béni, ô le meilleur des amis, votre communion
    m’a délivrée et je vais voir face – à – face mon Adorable
    Maître. »
    Rappelons le conseil de St Bonaventure : « Que la
    charité vous porte à communier, car il n’y a rien de plus
    efficace pour le repos éternel des défunts. »
    Prions – Vous retenez, ô mon Dieu, les âmes
    de mes proches dans votre Justice, mais vous voulez qu’en mangeant le Pain
    des Anges, je puisse leur ouvrir le Paradis. Soyez donc béni, Père
    Miséricordieux, et je promets que désormais je communierai
    souvent en faveur de ces saintes âmes du purgatoire. Vous ne verrez
    plus ainsi en moi que Votre Fils, et ma voix, couverte par la sienne, parviendra
    ainsi jusqu’à vous et m’obtiendra plus sûrement la grâce
    que je sollicite. O Jésus, soyez propice à nos chers défunts.
    Qu’ils reposent en paix !










    Vingt – troisième jour – Quatrième moyen
    de soulager les âmes du purgatoire : le sacrifice de la Messe
    1. Il est offert par Jésus – Christ

    De tous les moyens que nous avons indiqués jusqu’ici,
    pour le soulagement des âmes du purgatoire, aucun n’est aussi puissant,
    aussi efficace que le Saint Sacrifice de la Messe : c’est un article bien
    consolant de notre foi. La raison en est que toute l’efficacité
    du Divin Sacrifice vient de ce qu’il est offert en la personne et au nom
    de Notre – Seigneur Jésus – Christ. A l’autel comme au calvaire,
    même victime, même sacrificateur, et par conséquent
    même efficacité. Là, Jésus – Hostie offre à
    son Père tout ce qu’Il est et tout ce qu’il a. Il offre toute l’Eglise
    Militante et toute l’Eglise Souffrante.
    Quelle joie dans ce royaume des pleurs, pour ces âmes
    victimes de la Justice Divine lorsque Jésus les embrasse et les
    offre toutes à son Père ! Et le Père reçoit
    l’oblation du Fils ; à travers les flammes expiatrices, il reconnaît
    en elles, même dans leur disgrâce, les traits de ce Fils adorable,
    et Il pardonne en considération des mérites de cet Agneau
    sans tache. Comment se fait – il qu’en un moment si solennel toutes ces
    âmes ne soient pas délivrées ? Nous ne le savons pas,
    nous ne pouvons pénétrer les secrets de l’Infinie Justice
    et Sainteté de Dieu. Mais il est certain que toutes sont soulagées.
    Un saint docteur de l’Eglise affirme même qu’après chaque
    messe beaucoup d’âmes quittent le purgatoire et s’envolent vers le
    Paradis.
    A Rome dans un monastère, une peinture représente
    St Bernard disant la messe et des âmes qui sortent du purgatoire
    et montent au Ciel à mesure que le Sacrifice continue. Pourquoi
    pensons – nous si peu à ces grâces exceptionnelles ? Dans
    la plupart des familles chrétiennes, on fait célébrer
    une messe de huitaine et des messes anniversaires chaque année.
    Y pensez – vous ?
    2. Nous l’offrons avec Lui

    Si vos ressources ne vous permettent pas de faire célébrer
    souvent des messes, n’oubliez pas que vous pouvez les offrir vous – même
    d’une certaine manière, en y assistant avec dévotion, en
    unissant vos prières à celle du prêtre, à celle
    de Notre – Seigneur. Oui, quand vous êtes là, près
    de l’autel, vous disposez des mérites de l’Agneau sans tache, vous
    pouvez les appliquer à tous ceux qui vous sont chers, et de même
    que Marie et Joseph réglaient les actes et les démarches
    de l’Enfant – Dieu, vous exercez une autorité sur Jésus –
    Eucharistie, vous devenez le maître, le distributeur de ses mérites.
    Vous pouvez donc prendre son Sang Divin et le répandre à
    profusion sur les âmes bénies du purgatoire. Vous pouvez leur
    appliquer le fruit du Sacrifice, ainsi que la part qui vous revient de
    droit, de toutes les messes qui se disent dans l’univers. C’est là
    un trésor auquel nous ne pensons pas assez ; un trésor avec
    lequel nous pouvons solder la rançon de nos parents et de nos amis
    et leur ouvrir la porte du Ciel. Nous sommes coupables d’exiger un moyen
    si facile et si efficace de mettre un terme aux tourments de ces chères
    âmes qui nous demandent par les mérites du Sauveur, de penser
    à elles, au St Sacrifice, pendant le Mémento des morts.
    3. Exemple

    Le St Curé d’Ars racontait un jour, dans son catéchisme,
    à ses paroissiens, le trait suivant :

    « Mes enfants, un bon prêtre avait
    eu le malheur de perdre un ami qu’il chérissait tendrement, aussi
    priait – il beaucoup pour le repos de son âme. Un jour, Dieu lui
    fit connaître qu’il était en purgatoire et qu’il souffrait
    horriblement. Ce saint prêtre ne crut rien faire de mieux que d’offrir
    le Saint Sacrifice de la messe pour son cher défunt. Au moment de
    la Consécration, il prit l’Hostie entre ses doigts et dit : ‘Père
    Saint et Eternel, faisons un échange, vous tenez l’âme de
    mon ami qui est en purgatoire, et moi je tiens le Corps de Votre Fils qui
    est entre mes mains. Eh bien, Père Bon et Miséricordieux,
    délivrez mon ami et je Vous offre Votre Fils avec tous les mérites
    de sa mort et de sa passion’. Sa demande fut exaucée, en effet au
    moment de l’élévation, il vit l’âme de son ami toute
    rayonnante de gloire, qui montait au Ciel. Dieu avait accepté l’échange.
    Eh bien, mes enfants, ajoutait le curé d’Ars, quand nous voulons
    délivrer du purgatoire une âme qui nous est chère,
    faisons de même. Offrons à Dieu, par le Saint – Sacrifice
    Son Fils bien aimé avec tous les mérites de sa mort et de
    sa passion. Il ne pourra rien nous refuser. »

    Suivons le conseil du Saint Curé d’Ars.
    Autre exemple – des messes pour les défunts…

    Ste Elisabeth, reine du Portugal, venait de perdre sa
    fille Constance, reine de Castille. Elle se rendait à Santarem.
    Comme elle passait près d’un bois, un ermite en sortit et se mit
    à courir derrière le cortège royal, criant qu’il voulait
    parler à la reine. Les gardes le repoussaient mais la reine l’ayant
    entendu, ordonna qu’on le lui amenât. Il lui expliqua que plusieurs
    fois, pendant qu’il priait dans son ermitage, la reine Constance lui était
    apparue et l’avait conjuré de faire savoir à sa mère
    qu’elle gémissait dans le purgatoire et qu’il fallait dire la messe
    pour elle tous les jours, pendant un an…

    L’ermite se retira et l’on ne le revit plus… Les courtisans
    qui l’avaient entendu s’en moquaient et le traitait de visionnaire, de
    fou et même d’intriguant. La reine Elisabeth trouva qu’il était
    plus sage de faire ce qui lui était demandé par cet homme
    si peu ordinaire. « Après tout, se dit – elle, faire dire
    des messes pour notre chère fille défunte est dans la logique
    chrétienne. » Le Père Ferdinand Mendez, réputé
    pour sa piété, fut chargé de célébrer
    les 365 messes pour le soulagement de l’âme de Constance… Sainte
    Elisabeth priait pour sa fille ; mais elle avait complètement oublié
    la consigne, donnée à ce bon prêtre… Un jour, Constance
    apparut à sa mère, vêtue de blanc, éclatante
    de lumière, et lui dit ; « Maintenant, je m’envole vers la
    béatitude éternelle ! » Le lendemain Elisabeth alla
    à l’église pour remercier le Bon Dieu de la délivrance
    de sa fille. Le père Mendez l’y aperçut et vint lui dire
    qu’il venait de terminer la veille, la série des 365 messes… Juste
    au moment de l’apparition de sa fille délivrée… Elisabeth
    se souvint de l’ermite !
    Prions – Aussi coupables que soient à vos yeux
    les âmes du purgatoire, laissez vous apaiser Ô Dieu de miséricorde
    et pardonnez leur en voyant le Sang Précieux de Votre Fils répandu
    chaque jour sur l’autel pour les laver de leurs souillures. Ecoutez la
    voix de ce Sang Adorable qui ne crie pas pour demander vengeance, mais
    grâce et miséricorde. O Jésus, Agneau sans tache qui
    effacez les péchés du monde, soyez propice à mes frères
    défunts. Qu’ils soient délivrés et qu’ils reposent
    en paix près de Vous !












    Vingt – quatrième jour – Cinquième moyen
    : la souffrance
    1. Souffrance volontaire

    « Soulageons les âmes du purgatoire, disait
    St Jean Chrysostome, soulageons – les par tout ce qui nous peine. Car Dieu
    a soin d’appliquer aux morts les mérites des vivants. » La
    souffrance ! C’est la grande satisfaction que le Seigneur demande à
    leur amour débiteur de Sa Justice. Nous souffrons donc pour eux
    afin qu’ils souffrent moins. Si nous avions une fois plus vive, une charité
    plus ardente, quelles mortifications ne nous imposerions – nous pas pour
    soulager et délivrer des parents, des amis qui nous ont tant aimés
    et qui souffrent maintenant d’une manière si horrible ? La pénitence,
    le jeûne, les austérités seraient nos exercices ordinaires.
    Mais au moins ayons le courage d’accomplir quelques légers sacrifices
    : celui d’un plaisir, d’une affection dangereuse, d’une lecture mauvaise,
    sacrifice d’une habitude coupable, d’un objet de luxe ou de pure vanité.
    « Choisissez la meilleure victime, disait le Père Félix,
    choisissez la surtout au fond de votre cœur pour ceux que vous aimez le
    plus, sacrifiez ce que vous avez de plus cher ; sacrifiez – vous vous –
    même et que le prix du sacrifice personnel devienne le rachat de
    la souffrance paternelle. » Ces âmes bienheureuses s’élèvent
    vers le Ciel sur les ailes de nos sacrifices, de nos austérités,
    de nos souffrances. Elles s’envolent triomphantes et elles nous remercient
    de notre générosité et quand elles seront dans la
    gloire, elles nous rendrons surabondamment ce que nous aurons fait pour
    elles. Quel sujet de consolation et d’espérance ! O Jésus
    crucifié, faites nous comprendre le prix de la souffrance !
    2. Souffrance involontaire

    Mais si la souffrance volontaire déconcerte notre
    courage, la Providence nous impose des souffrances plus méritoires
    pour nous et pour nos défunts parce – qu’elles ne sont pas de notre
    choix. Ce sont les afflictions, les peines de l’esprit, du cœur et du corps,
    inévitables en ce monde. Nous le savons, on en trouve partout, dans
    tous les états, dans toutes les conditions. Notre vie sur la terre
    est un combat de tous les jours, un long et pénible martyre. Devons
    – nous nous en plaindre ? Non, puisque toutes nos peines peuvent devenir
    un moyen de salut pour nous et pour les autres. Puisque nous pouvons nous
    en servir pour soulager les plus cruelles de toutes les douleurs, celles
    que subissent les saintes âmes du purgatoire. Avec cette croix que
    la Providence jette sur nos épaules, avec cette épine qui
    ensanglante notre cœur, avec une larme, avec un soupir, avec un acte de
    résignation, nous pouvons soulager ces grandes misères du
    purgatoire et sécher les pleurs de nos parents aimés.
    Courage donc, endurons un peu de froid, nous rafraîchirons
    des victimes qui brûlent au milieu du feu de la colère de
    Dieu. Souffrons un peu de chaleur, nous changerons les ardeurs de ce feu
    en une douce rosée. Supportons une incommodité, nous arracherons
    des âmes au plus profond des abîmes. Acceptons une fatigue,
    une lassitude, nous les porterons sur des trônes de gloire dans le
    Ciel : pour nous un moment de peine, pour elles une éternité
    de bonheur !
    3. Exemple

    Un malade, rapportait St Antonin, était en proie
    aux plus excessives souffrances et demandait à Dieu avec des larmes,
    la délivrance de ses maux. Un ange lui apparut et lui dit : «
    Le Seigneur m’envoie vers vous pour vous donner le choix d’une année
    de souffrances sur la terre ou un seul jour dans le purgatoire. »

    Le malade n’hésita pas. Un seul jour dans le purgatoire,
    se dit – il, je verrai du moins un terme à mes douleurs. Il expira
    aussitôt et son âme fut précipitée dans l’abîme
    de l’expiation. Alors l’ange, compatissant, vint s’offrir à lui
    pour le consoler. A cette vue, le malheureux poussa une clameur déchirante,
    semblable à un rugissement et s’écria : « Ange séducteur,
    vous m’avez trompé ! Vous m’avez assuré que je ne serai qu’un
    jour dans le purgatoire et voilà déjà 20 ans que je
    suis livré aux plus affreux supplices ! »

    « Détrompez vous ; à peine quelques
    minutes se sont écoulées depuis votre trépas, et votre
    cadavre n’est pas encore froid sur votre lit de mort. » lui répondit
    l’Ange.

    « Alors obtenez que je retourne sur la terre pour
    y souffrir pendant un an, tout ce qu’il plaira à Dieu »

    Sa demande lui ayant été accordée,
    le malade incitait tous ceux qui venaient le voir à accepter de
    bon cœur toutes les peines de ce monde, plutôt que de s’exposer aux
    tourments de l’autre.

    « La patience dans les peines, disait – il souvent,
    est la clé d’or du Paradis. Profitons en donc pour offrir nos souffrances.
    »

    Et il mourut au terme de l’année, comme convenu…
    Prions – Soyez béni, O mon Dieu, qui avez bien
    voulu que les souffrances et les peines dont ma vie est semée, deviennent
    pour moi une source abondante de mérites, et un moyen de satisfaire
    à Votre Justice pour les âmes qui me sont chères. Désormais,
    loin de me plaindre de la pesanteur de mes croix, je les supporterai avec
    patience et résignation, et vous abaisserez sur moi et sur mes parents
    défunts, un regard de miséricorde. O Jésus, soyez
    leur propice ! Appelez près de vous vos enfants et nos frères,
    qu’ils reposent en paix !



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    Twb yuav txog lub caij thov ntuj rau cov phoojywg tso peb tseg mus nyob hauv ntuj txias teb tsaus. Empty Re: Twb yuav txog lub caij thov ntuj rau cov phoojywg tso peb tseg mus nyob hauv ntuj txias teb tsaus.

    Post  Admin 27th October 2009, 8:08 am

    Vingt – cinquième jour – Sixième moyen,
    le chemin de croix
    1. C’est le chemin du Ciel pour les vivants

    Cette dévotion si grande pour les souvenirs qu’elle
    réveille, si précieuse pour les avantages qu’elle procure,
    est le moyen le plus efficace pour vaincre nos passions et la route la
    plus sûre pour arriver rapidement au sommet de la perfection. A chaque
    pas du chemin de croix, nous comprenons ce qui a causé tant de douleurs
    à NSJC. Nous devons craindre de pécher pour ne pas renouveler
    les souffrances de Sa Passion et chercher l’esprit d’immolation et de pénitence
    pour devenir semblable, le zèle du salut des âmes, l’amour
    de l’humilité et de la pureté, le pardon des injures, la
    patience dans les épreuves et le renoncement au monde.
    Si vous voulez croître dans la foi, disait St Bonaventure,
    attirer à vous grâces sur grâces, et devenir semblable,
    non seulement aux anges mais au Fils de Dieu, livrez vous souvent à
    cet exercice : le Chemin de la Croix, et vous prendrez le chemin royal
    qui conduit au Paradis. Il n’y a pas de méthode plus sûre
    pour avancer dans la vertu et pour imiter le divin exemple qui est montré
    dans la voie du Calvaire. Faites souvent le chemin de croix, à l’exemple
    de la Ste Vierge, des premiers disciples, des saints et chaque fois, vous
    vous sentirez meilleur, plus chrétien, plus près du Ciel,
    dans le Cœur de Jésus.
    2. C’est le chemin du Ciel pour les morts

    Le chemin de croix est aussi une pratique très
    salutaire à nos chers défunts. En suivant Jésus dans
    la voie du calvaire, nous recueillons chacune des gouttes de son Précieux
    Sang, chacun des mérites de son précieux martyre et nous
    les offrons à la Justice de Dieu pour éteindre la dette des
    âmes du purgatoire ; c’est un soupir de joie, de soulagement. Le
    chemin de croix est surtout salutaire aux morts à cause des précieuses
    indulgences qui y sont attachées et qui sont toutes applicables
    aux défunts. Elles sont si nombreuses que nous ne pouvons les préciser
    ainsi que l’enseigne Benoît XIV, et il suffit pour les gagner d’être
    en état de grâce. On peut accomplir cet exercice plusieurs
    fois dans la même journée.
    Si vous désirez soulager et délivrer beaucoup
    d’âmes du purgatoire, pratiquez pour elles cette dévotion.
    Vous trouverez sur cette voie douloureuse, consacrée par les souffrances
    et la mort de NSJC, la consolation dont votre cœur a besoin pour supportez
    les pertes des personnes que vous pleurez encore et le moyen de leur ouvrir
    le Ciel. Quel trésor pour vous et pour vos chers absents ! Prenez
    donc aujourd’hui la résolution de faire le chemin de croix chaque
    semaine, jour mémorable, qui parle si bien à notre reconnaissance.
    3. Exemple

    Une Mission avait lieu dans une petite paroisse ; les
    paroissiens venaient en foule entendre la parole de Dieu et solliciter
    son pardon. Trois hommes seulement refusaient avec obstination d’en profiter.
    Ils avaient juré de ne pas mettre les pieds à l’église
    et s’étaient surtout promis de ne pas se confesser. La femme de
    l’un d’eux vint en parler à l’un des missionnaires. « Avez-vous
    des enfants ? lui demanda l’homme de Dieu. « J’en ai deux, jeunes
    encore » « Eh bien, amenez les à l’église, faîtes
    dévotement avec eux le Chemin de Croix pour les âmes les plus
    délaissées du purgatoire ; demandez par l’entremise de ces
    âmes que vous aurez soulagées, la conversion de votre époux,
    et je vous assure que vous l’obtiendrez. Car l’expérience m’a appris
    deux choses : que l’exercice du Chemin de Croix est le moyen le plus efficace
    pour soulager nos défunts et pour obtenir par leur intercession
    les secours dont nous avons besoin. » Chaque jour à midi,
    l’épouse venait s’agenouiller au pied du Tabernacle avec ses deux
    jeunes enfants et faisait avec eux le Chemin de Croix. A chaque station,
    les enfants disaient du fond du cœur : « O Jésus, donnez le
    repos aux morts et convertissez mon père ! » La veille de
    la clôture de la Mission, le pécheur s’agenouillait aux pieds
    du prêtre, et le lendemain, il recevait joyeux aux côtés
    de son épouse, le Sauveur Notre Seigneur Jésus Christ. Après
    la messe, il pressait sur son cœur et bénissait ses deux enfants.
    O Chemin précieux de la Croix ! Utile à tous mais surtout
    aux pécheurs et aux âmes souffrantes du purgatoire !
    Prions – O Marie, Mère des douleurs ! Vous qui
    avez si souvent médité le Mystère de la Passion de
    votre Divin Fils, vous qui avez parcouru la première les lieux consacrés
    par ses douleurs, enseignez nous à méditer et à pratiquer
    comme vous cette sainte et salutaire dévotion. Faites que nous y
    trouvions des grâces de conversion pour les pécheurs, de persévérance
    pour les justes, de consolation pour les âmes du purgatoire. Doux
    Jésus, donnez à ces âmes bénies le repos éternel.










    Vingt – sixième jour – septième moyen :
    les indulgences
    1. Combien elles sont précieuses

    Nos péchés sont si nombreux et si graves,
    nos réparations si légères, que nous nous acquitterions
    difficilement en ce monde de la peine temporelle due à nos iniquités,
    si l’Eglise ne suppléait à notre faiblesse en ouvrant le
    trésor des indulgences. Trésor immense, inépuisable,
    qui se compose des mérites surabondants de NSJC, de la bienheureuse
    Vierge Marie et des Saints. La clé en est confiée au Souverain
    Pontife. Après la Ste Messe et la Ste Communion, il n’y a rien de
    plus admirable, de plus riche, soit pour les vivants soit pour les morts.
    C’est si l’ont peut ainsi parler, le dernier effort de la Miséricorde
    Divine pour le salut des âmes.

    Par les indulgences qui sont nombreuses, faciles à
    gagner, à la portée de tout le monde, nous avons le moyen
    de contenter la Justice Divine, de racheter des âmes qui nous sont
    chères et qui expient dans les flammes, les fautes et les torts
    de leur vie passée. Nous pouvons considérer cette multitude
    d’indulgences que l’Eglise nous prodigue avec tant de libéralité,
    comme une pluie merveilleuse qui devient le rafraîchissement de ceux
    qui sont altérés, la consolation de ceux qui pleurent, le
    bonheur béatifique de ceux qui sont en captivité. Admirable
    et paternelle invention ! Quel trésor !

    Empressons nous donc d’acquérir ces richesses
    spirituelles, plus précieuses que l’or, plus abondantes, plus multipliées
    que jamais. Gagnons en beaucoup, gagnons en souvent. Quel encouragement
    dans cette pensée : c’est pour mes parents bien – aimés ;
    c’est pour elle ; c’est pour lui ; c’est pour l’âme la plus délaissée
    ; c’est pour l’âme qui souffre le plus ; ils seront secourus ceux
    que j’aime et que je pleure !
    2. Comment il faut les gagner

    Trois conditions sont requises pour gagner les indulgences
    :
    D’abord il faut être en état de grâce.
    Dieu veut qu’avant de secourir les autres, nous fermions d’abord l’enfer
    sous nos pas. D’ailleurs toutes les œuvres faites en état de péché
    mortel sont des œuvres mortes et dépourvues de mérites.
    Ensuite il faut avoir l’intention, au moins générale,
    de gagner l’indulgence. Il est donc à propos de renouveler chaque
    jour à la prière du matin, le désir de gagner des
    indulgences attachées aux pratiques de piété que l’on
    peut faire dans la journée.
    Enfin, il faut accomplir intégralement les
    œuvres prescrites. Ce sont ordinairement des actes très faciles
    à accomplir, qui durent peu et qui sont à la portée
    de tous les fidèles : une courte prière, une légère
    offrande, une mortification, une communion…
    De grâce, âmes chrétiennes, ne négligez
    pas de procurer aux fidèles trépassés des trésors
    si faciles à gagner. Votre insouciance serait elle excusable aujourd’hui
    surtout, alors que les indulgences qui leur sont applicables sont si nombreuses
    et
    à la portée de tous ? Il dépend de vous de venir en
    aide à vos frères souffrants et il vous en coûte peu.
    Si vous gagnez pour eux une indulgence partielle, vous abrégez le
    temps de leur expiation ; si vous êtes assez généreuse
    pour en gagner une plénière, l’âme à laquelle
    vous l’appliquez, est probablement libérée de toute sa dette,
    le Ciel s’ouvre pour elle, elle s’y envole radieuse, emportant aux pieds
    du Seigneur la reconnaissance qu’elle voue éternellement à
    son bienfaiteur. « Mon fils, disait St Louis à la fin de son
    testament, souvenez vous de gagner les indulgences de l’Eglise ».

    (Nous avons la possibilité de gagner aux conditions
    requises une indulgence plénière lors de visites sur certains
    lieux de pèlerinage comme à Ste Marie des Anges près
    d’Assise à Collevalenza, à la Scala Santa à Rome,
    et au cours des années saintes, lorsque le Saint Père l’accorde)
    3. Exemple

    Un prédicateur de l’ordre de St François
    venait de faire un sermon sur la charité et il avait accordé
    à ses auditeurs 10 jours d’indulgence, selon le pouvoir qu’il avait
    reçu du Souverain Pontife. Une dame de condition, qui n’avait conservé
    de son ancien rang que la crainte d’avouer sa misère présente,
    vint la lui exposer secrètement. Le bon Père lui fit la même
    réponse qu’autrefois St Pierre au boiteux de Jérusalem :
    « Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je vous le donne. Je
    vous renouvelle l’assurance que vous avez gagné 10 jours d’indulgence
    en assistant à ma prédication ce matin. Allez donc chez tel
    banquier lequel n’a guère eu souci jusqu’à présent
    des trésors spirituels et offrez lui en retour de l’aumône
    qu’il vous fera, de lui céder votre mérite, afin que les
    peines qui l’attendent en purgatoire en soient diminuées. J’ai tout
    lieu de croire qu’il vous donnera quelque secours. »

    La pauvre femme s’y rendit en toute simplicité
    et avec beaucoup de bonne foi. L’homme l’accueillit avec bonté.
    Il lui demanda, amusé, combien elle prétendait recevoir,
    en échange de ses 10 jours d’indulgences. « Autant qu’ils
    pèsent dans la balance ». « Eh bien, reprit le banquier,
    voici une balance. Ecrivez sur un papier vos dix jours, et mettez le dans
    un des plateaux, je pose sur l’autre, une pièce… » Prodige
    ! Le premier plateau ne s’éleva pas, mais au contraire, enleva celui
    de l’argent. Etonné, le banquier ajouta une pièce, qui ne
    changea rien à ce poids. Il en mit cinq, dix, trente, cent, autant
    qu’il en fallait à la suppliante dans sa nécessité
    actuelle ; alors seulement les deux plateaux s’équilibrèrent.
    Ce fut une leçon précieuse pour lui, car il comprit enfin
    la valeur des intérêts célestes. Mais les pauvres âmes
    la comprennent bien mieux encore ; pour la plus légère indulgence,
    elles donneraient tout l’or du monde. A nous de leur en procurer le plus
    possible !
    Prions – Vous connaissez mon indigence, O mon Jésus
    ! Et dans l’excès de votre miséricorde, vous avez voulu que
    je trouve dans le trésor de vos mérites et de vos satisfactions
    le moyen de suppléer à tout ce qui me manque. Chaque jour
    je viendrai puiser dans ce trésor toujours ouvert de précieuses
    indulgences qui acquitteront la dette de mes frères trépassés.
    O Jésus, soyez leur propice ! Qu’ils reposent en paix !










    Vingt-septième jour – huitième moyen : l’acte
    héroïque de charité
    1. Sa nature

    L’acte héroïque consiste dans l’abandon,
    entre les mains de Marie, au profit des âmes du purgatoire, de toutes
    les bonnes œuvres, même de celles que d’autres feront pour nous,
    avant ou après notre mort. Le Pape Pie IX dans son décret
    du 20 novembre 1864, a recommandé cet acte à tous les fidèles
    et lui a accordé des indulgences spéciales. Toutes les indulgences
    que les fidèles gagnent, profitent aux âmes du purgatoire
    sans qu’on ait besoin de former l’intention de les gagner pour elles. Pie
    IX appelle cet acte la plus grande consolation des âmes du purgatoire.
    Par un tel acte, toutes nos bonnes œuvres, toutes nos souffrances, toutes
    nos peines, tous nos actes intérieurs, semblables à un grand
    fleuve intarissable, coulent vers les âmes du purgatoire. On
    peut donc dire que l’acte héroïque est l’œuvre de Miséricorde
    par excellence, l’acte de charité le plus salutaire.
    Il est incontestable que l’on ne perd rien en abandonnant
    quelque chose à Dieu. Notre – Seigneur regarde ce que nous faisons
    pour les âmes du purgatoire, comme si nous l’avions fait à
    Lui-même, comme si nous l’avions délivré d’une prison
    de feu, ainsi qu’Il l’a révélé à Ste Gertrude.
    Cet acte de charité est pour Marie aussi un grand honneur et une
    grande joie, parce – que nous remettons tous entre ses mains, afin qu’elle
    puisse délivrer ses enfants souffrants.
    Remarque : Bien que cet acte soit appelé parfois
    du nom de vœu, il n’en n’est pas un en réalité. Il n’est
    pas non plus nécessaire de prononcer pour le faire, une formule
    déterminée. Un acte de volonté et l’offrande faite
    du cœur suffisent pour donner droit aux indulgences et aux privilèges.
    D’ailleurs cet acte de volonté peut être révoqué
    au gré de celui qui l’a fait.
    2. Les avantages de l’acte héroïque de charité

    Cette pratique est très utile aux saintes âmes
    du purgatoire. Quels secours ne reçoivent elles pas tous les jours,
    à chaque instant du jour, de toutes nos œuvres satisfactoires, et
    surtout de celles qui nous seront appliquées durant notre vie, à
    notre mort, et après notre passage à l’éternité
    ? C’est une douce et continuelle rosée de suffrages et d’indulgences
    qui tombe sans interruption sur les âmes brûlantes du lieu
    de l’expiation, adoucit leur peine et les console.

    Cette donation héroïque n’est pas moins avantageuse
    pour nous. Dieu qui est si bon ne nous rendra-t-il pas au centuple tout
    ce que nous faisons pour ses enfants souffrants ? « Donnez et on
    vous donnera, et vous recevrez une mesure bonne, pressée et abondante
    ». La Ste Vierge à qui nous aurons confié tous nos
    trésors spirituels pour soulager ses enfants, ne viendra-t-elle
    pas à notre secours ? Cet abandon filial ne nous donnera-t-il pas
    droit aux largesses de sa miséricorde ? Enfin, ne pouvons nous pas
    compter sur la reconnaissance des âmes que nous aurons soulagées
    ? Aussi croit on généralement que celui qui a fait le vœu
    héroïque, n’a pas beaucoup à craindre le purgatoire
    ; Dieu lui fournira le moyen de l’éviter ou du moins il ne le laissera
    pas souffrir longtemps dans les flammes.
    Je vous conseille de faire aujourd’hui même le vœu
    de charité héroïque, si vous ne l’avez déjà
    fait. Suivez l’exemple d’un nombre très considérable de personnages
    illustres en dignité, en science, en sainteté. Suivez les
    conseils du vénéré Pie IX qui recommandait souvent
    le vœu héroïque et qui l’a enrichi d’indulgences.




    Vingt-huitième jour – comment pouvons –nous
    éviter le purgatoire ?
    1. En pensant souvent au purgatoire

    La pensée du purgatoire ramène tout naturellement
    à notre esprit celle de la mort et du jugement, et par là
    -même ne peut que nous inspirer de salutaires réflexions.
    « Pensez à vos fins dernières, dit le St Esprit, et
    vous ne pécherez pas »

    Elle a pour second avantage d’inspirer l’esprit de pénitence
    et de mortification. A la vue de ces souffrances et de ces angoisses si
    cruelles et si longues, à la vue de ces innombrables victimes qui
    exhalent des plaintes, l’âme rentre en elle – même et s’écrie
    : « Je veux enfin expier et racheter, profiter des jours que me laisse
    la Miséricorde de Dieu ; je veux racheter mes péchés
    avec un peu de générosité et d’amour. Je veux à
    tout prix éviter les tourments du purgatoire. Je réussirai
    avec ma bonne volonté et la grâce d’En Haut ! »

    Si avec la grâce de Dieu, nous avions toujours
    cette vérité devant les yeux ! Il serait impossible que nous
    ne devenions pas des saints et de grands saints. La pensée constante
    du purgatoire retrancherait de notre vie une multitude de fautes légères,
    nous inspirerait la pratique des plus sublimes vertus, et à notre
    heure dernière, ornée de mérites, notre âme
    s’envolerait vers les Demeures Eternelles, sans avoir à être
    purifiée au purgatoire.
    2. En priant souvent pour les âmes du purgatoire

    Les Pères et les Docteurs de l’Eglise pensent
    que ceux qui s’intéressent vivement aux âmes du purgatoire
    échappent au purgatoire, ou n’y séjournent pas longtemps.
    Car, disent-ils, la marque la plus infaillible de prédestination
    est de sauver des âmes puisque Dieu a promis de nous faire le même
    bien que nous ferions aux autres. Bienheureux les miséricordieux,
    parce - qu’ils obtiendront eux -même Miséricorde.

    Nous ne pouvons qu’espérer la reconnaissance des
    âmes que nous aurons délivrées. Pourraient – elles
    se montrer moins sensibles et moins charitables que nous ? A l’heure de
    notre mort et de notre jugement, elles accourront et seront là comme
    des protecteurs, des témoins à décharge, pour faire
    pencher la balance du côté de la Miséricorde. Elles
    déjoueront les pièges de l’esprit infernal et nous obtiendront
    la plus précieuses des grâces : celle d’une sainte mort. «
    Je ne me souviens pas, disait St Augustin, d’avoir jamais lu que celui
    qui prie volontiers pour les trépassés, ait eu une mort mauvaise
    ou douteuse. »

    Quel moyen presque assuré d’éviter les
    rigueurs du purgatoire ! Suivons donc le conseil de l’Evangile : «
    Faisons – nous des amis afin qu’au moment de notre mort, ceux que nous
    aurons soulagés nous introduisent dans les Tabernacles Eternels
    »

    Nos frères les morts sont maintenant dans le besoin,
    mais pour peu que nous les aidions, ils montreront au Ciel et nous ouvrirons
    eux -même la porte. Délivrons les du purgatoire et ils nous
    empêcherons d’y tomber. Il est rapporté de Ste Catherine de
    Cortone, qu’à sa mort, toutes les âmes qu’elle avait contribuées
    à délivrer vinrent la recevoir en triomphe.
    3. Exemple

    On raconte qu’une personne particulièrement amie
    des âmes du purgatoire avait consacré sa vie à les
    soulager. Etant arrivée à l’heure de sa mort, elle fut assaillie
    avec fureur par le démon qui la voyait sur le point de lui échapper.
    Il semblait que l’abîme tout entier ligué contre elle l’entourât
    de ses infernales cohortes. La mourante luttait depuis quelques temps au
    milieu des plus pénibles efforts, lorsque tout à coup elle
    vit entrer dans son appartement une foule de personnages inconnus, mais
    resplendissants de beauté, qui mirent en fuite le démon,
    et s’approchant de son lit, lui adressèrent des encouragements et
    des consolations toutes célestes. Poussant alors un profond soupir
    et transporté de joie, elle s’écria : « Qui êtes
    vous, qui êtes vous de grâce, vous qui me faites tant de bien
    ? » « Nous sommes des habitants du Ciel, que votre aide a conduit
    à la béatitude, et nous venons à notre tour et par
    reconnaissance, vous aider à franchir le seuil de ce lieu d’angoisses
    pour vous introduire dans les joies de la Sainte Cité. »
    A ces paroles, un sourire éclaira le visage de la mourante, ses
    yeux se fermèrent et elle s’endormit dans la paix du Seigneur. Son
    âme, blanche et pure comme une colombe, se présentant au Seigneur
    trouva autant de protecteurs et d’avocats qu’elle avait délivré
    d’âmes, et reconnue digne de la gloire, elle y entra comme en triomphe,
    au milieu des applaudissements et des bénédictions de tous
    ceux qu’elle avait tiré du purgatoire. Puissions nous avoir un jour
    le même bonheur !

    Au profit des âmes du purgatoire, il est aussi
    possible d’offrir : une visite à l’église, un pèlerinage,
    l’usage de l’eau bénite, messes, neuvaines, prières, sacrifices,
    actes d’amour, humiliations, jeûnes…

    L’usage de l’eau bénite plaît au Divin Sauveur.
    Chaque fois que le prêtre impose sa bénédiction à
    l’eau, il agit en qualité de représentant de l’Eglise dont
    le Sauveur accueille toujours les prières avec complaisance, quelque
    soit celui pour qui l’Eglise lui adresse des prières « Quand
    vous prenez de l’eau bénite, faites tomber quelques gouttes à
    terre pour les âmes du purgatoire en faisant le signe de la croix
    » nous dit Maria Simma.
    Prions – Ne permettez pas ô mon Dieu, que j’éloigne
    de mon esprit, par une fausse sensibilité, la pensée si salutaire
    du purgatoire. Gravez la profondément dans mon cœur comme un puissant
    moyen de me préserver moi – même du purgatoire et de venir
    en aide aux âmes qui y séjournent. Aidez moi à mettre
    un terme à leur exil et à leur ouvrir la porte du Ciel.












    Vingt-neuvième jour – Les apparitions
    1. Dieu permet-il aux âmes du purgatoire de revenir
    sur la terre ?

    Un des amis de St Augustin, évêque d’Usale,
    lui posa un jour cette question : « Que faut – il penser de ce qu’on
    a vu plusieurs personnes apparaître après leur mort, aller
    et venir dans les maisons comme auparavant ? Que faut – il penser encore
    de ce que, dans certains lieux où il y a des corps enterrés,
    on entend souvent du bruit, à une certaine heure de la nuit ? »

    « Je ne suis pas loin de croire, répond
    le grand docteur, que ces sortes d’apparitions soient fréquentes
    et naturelles aux morts ; car si cela dépendait d’eux, il n’y a
    pas de nuits où je ne devrais voir apparaître ma pieuse mère,
    elle qui pendant sa vie ne se séparait jamais de moi, et qui m’a
    suivi par terre et par mer, jusque dans les contrées les plus lointaines.
    Mais je suis convaincu que la Toute Puissance Divine peut leur permettre
    et leur permet quelquefois d’apparaître pour des raisons pleines
    de sagesse et que nous devons respecter. »

    Pourquoi Dieu en effet ne permettrait – il pas aux âmes
    suppliantes qui nous sont chères et qui souffrent encore, de nous
    parler elles – mêmes, de nous dire leurs douleurs, d’implorer notre
    pitié ? En fait, la Ste Ecriture, la Vie de Saints, l’Histoire nous
    montrent des apparitions bien constatées, à toutes les époques,
    dans tous les pays, devant toutes sortes de témoins.
    Sans doute, il faut vous tenir en garde contre la crédulité
    trop facile de ces personnes qui pensent à chaque instant voir paraître
    et revenir les morts, et qui prennent pour une réalité les
    vains fantômes d’une imagination exaltée par la douleur ou
    par les souvenirs. Mais gardez vous de nier la possibilité des apparitions,
    puisque la raison dit que Dieu peut les autoriser et que l’expérience
    démontre qu’Il les a en effet autorisées plus d’une
    fois. Elles sont rares mais possibles.
    2. Pourquoi Dieu le permet – il ?

    L’Ecriture Ste nous apprend que Samuel après sa
    mort, apparut à Saül pour lui adresser de justes et sévères
    reproches. Pour moi je ne crains pas de dire hautement qu’une des raisons
    qui paraissent les plus fortes pour déterminer Dieu d’accorder aux
    morts une semblable permission, c’est sans contredit l’ingratitude de ceux
    qui les oublient sur la terre, eux qui uniquement occupés à
    s’enrichir de leurs dépouilles, les laissent souffrir indéfiniment
    dans le purgatoire, sans penser à leur soulagement et à leur
    délivrance. Aussi ces pauvres âmes apparaissent – elles ordinairement
    aux vivants sous une forme et dans une attitude qui excitent la pitié
    et la commisération. Souvent leur visage est triste, des flammes
    ardentes les environnent, elles poussent de profonds soupirs, des cris
    plaintifs, elles exhalent des reproches. Quelquefois elles révèlent
    leur présence par un bruit retentissant, par des symboles extraordinaires
    : c’est toujours un signe matériel qui nous étonne et éveille
    en nous leur souvenir, en nous poussant à prier avec plus de ferveur
    pour leur délivrance.
    3. Exemple

    Un jeune homme, issu d’une famille chrétienne,
    fidèle à ses pratiques de piété, se mettait
    cependant peu en peine de secourir les âmes du purgatoire. Il ne
    priait jamais ou presque jamais pour ses parents défunts. Non content
    de ne pas pratiquer cette salutaire dévotion par lui – même,
    il en dissuadait les autres, sous prétexte d’une charité
    mieux placée. Pourquoi, disait – il tant s’occuper du sort des trépassés,
    puisqu’ils sont assurés de leur salut et qu’ils ne peuvent ni offenser
    Dieu ni le perdre ? Il ne croyait pas non plus aux apparitions, qu’il tournait
    souvent en ridicule.

    Pour le corriger, Dieu permit à ces âmes
    affligées de sortir de leur prison et d’apparaître sous des
    formes effrayantes à celui qui leur causait un si grand dommage.
    Elles l’assiégèrent en tout lieu et à toute heure,
    poussant des cris déchirants, remplissant ses yeux de fantômes
    étranges, glaçant son âme de stupeur, ne la laissant
    reposer ni le jour ni la nuit.

    Le moyen fut efficace. Le jeune homme changea entièrement
    de conduite et de langage. Il quitta le monde et entra dans l’ordre de
    St Dominique. Devenu prêtre, il voua aux âmes du purgatoire
    un culte si éloquent en leur faveur, qu’il inspira à beaucoup
    le désir de les soulager et on l’appelait amicalement : l’avocat
    des morts. Il l’était en effet. Jamais on entendit de raisons si
    fortes, si convaincantes, si nombreuses, que celles qui sortaient de sa
    bouche, pour prouver que la charité la plus éminente que
    l’on puisse exercer en ce monde envers le prochain est de prier pour les
    défunts. Il mourut en odeur de sainteté et son âme
    sans doute s’envola au Ciel, près de celles qu’il avait lui – même
    délivrées par ses suffrages. Imitons un si bel exemple de
    charité.
    Prions – Mon Dieu, Vous êtes assez puissant et assez
    bon pour nous envoyer des messagers extraordinaires, afin de nous rappeler
    le souvenir et les besoins de l’Eglise Souffrante. Vous désirez
    que nous venions à leur aide. Soyez leur propice, Seigneur. Appelez
    vos enfants au séjour éternel et que la lumière qui
    ne s’éteint plus, luise sur eux ! Qu’ils reposent en paix.










    Trentième jour – Les dernières volontés
    des défunts
    1. Il faut les exécuter fidèlement

    Les dernières volontés des mourants sont
    sacrées ! Nous sommes obligés de les respecter. Le Concile
    de Trente recommande aux évêques de veiller attentivement
    à l’accomplissement des legs pieux faits par les fidèles
    défunts. D’autres conciles vont jusqu’à priver de la communion
    ceux qui s’approprient les dons des mourants ou qui diffèrent d’accomplir
    leurs dernières volontés. Des lois si sévères
    nous font assez comprendre à quel point on se rend coupable, en
    privant les défunts des suffrages qu’ils ont voulu s’assurer après
    leur mort. Malheur donc à ceux qui profitent de la substance des
    pauvres âmes du purgatoire ! Ils les privent du soulagement qu’elles
    auraient reçu, se constituent en quelque sorte leurs bourreaux et
    deviennent responsables de leurs souffrances. Dieu ne les absoudra pas
    aussi facilement, qu’ils le sachent bien, et le jour viendra où
    Il leur demandera un compte rigoureux des ces injustices qu’ils ne songent
    pas même à se reprocher. Ils seront probablement punis, même
    dès ce monde, par des châtiments temporels, et qui nous dira
    la longueur et la rigueur des peines qu’ils auront à endurer dans
    l’autre ?
    Ame chrétienne, réfléchissez ; vos
    parents, vos amis, vos bienfaiteurs, ne vous ont-ils pas fait en mourant
    de pieuses recommandations ? Ne vous ont-ils pas demandé de vive
    voix ou par testament, des prières et des messes ? Ne vous ont-ils
    pas au moins suppliés avec des larmes de penser souvent à
    eux devant le Seigneur ? Avez-vous justifié la confiance qu’ils
    avaient en vous ? Avez-vous satisfait pleinement et consciencieusement
    à toutes les obligations qu’ils vous ont laissées ? Si vous
    ne l’avez pas fait, hâtez vous donc d’acquitter cette dette sacrée
    de justice !
    2. Il faut les exécuter promptement

    Non seulement il faut accomplir avec fidélité
    les suprêmes volontés des morts mais on doit le faire le plus
    tôt possible, afin de ne pas priver ces âmes du soulagement
    que leur obtiendront soit les messes qui seront célébrées
    pour elles, soit les dons aux nécessiteux en prenant soin de les
    engager à prier pour leurs bienfaiteurs. Chaque jour de retard est
    une faute dont nous sommes responsables.
    Si nous comprenions ce que sont ces terribles expiations
    du purgatoire ! Au lieu de différer l’accomplissement de ce qui
    peut les adoucir, nous nous empresserions d’apporter de prompts et efficaces
    secours à ces âmes si dignes de notre compassion, et dont
    certaines nous ont été si chères. Que d’héritiers
    peu consciencieux ont de graves reproches à se faire, à cause
    de leur négligence à remplir les engagements sacrés
    qu’ils ont contractés envers leurs frères les morts !
    Instruisez vous et ne donnez qu’à des personnes
    de confiance le soin d’exécuter vos dernières volontés.
    Déposez entre des mains bien sûres les sommes que vous destinez
    à de bonnes œuvres, ou à faire célébrer des
    messes pour votre délivrance, après votre décès.
    C’est le seul moyen d’être certain que vos volontés dernières
    seront accomplies, à moins que vous n’ayez le bonheur d’appartenir
    à une de ces familles chrétiennes qui avec la foi, ont conservé
    le respect dû au souvenir des morts.
    3. Exemple

    Ce trait montre à que point sont punis parfois,
    ceux qui n’exécutent pas les volontés dernières des
    mourants. Il est rapporté dans « les gestes de Charlemagne
    » qu’un vaillant capitaine dont tout le monde vantait la bravoure,
    touchait au terme de sa carrière. Il fit appeler alors un de ses
    parents qu’il avait souvent obligé et lui dit : « J’ai passé
    soixante ans au service de mon roi sans jamais acquérir autre chose
    que ma solde habituelle. Il ne me reste en mourant que mon fidèle
    cheval qui m’a rendu tant de services. Quand j’aurai rendu le dernier soupir,
    vous le vendrez et vous en donnerez le prix aux pauvres pour le soulagement
    de mon âme. » Le parent promit. Quand le capitaine eût
    rendu son âme à Dieu, cet homme séduit par la beauté
    et les qualités du cheval, le garda pour lui sans faire aux pauvres
    l’aumône convenue. La moitié de l’année s’était
    à peine écoulée que l’âme du défunt apparut
    à ce parent égoïste si peu fidèle à sa
    promesse : « Malheureux ! Tu n’as point tenu tes engagements ! Aussi
    tu es la cause de tous les tourments que j’ai endurés, car mon aumône
    m’en aurait préservé. Et bien sache que ta conduite sera
    punie par une prompte mort et qu’un châtiment tout particulier t’est
    réservé ; tu porteras la peine due à tes propres fautes
    et tu souffriras à ma place toutes celles que je devrais encore
    souffrir pour satisfaire à la Justice Divine. »

    Le coupable fut accablé par cette menace et voulant
    mettre ordre à sa conscience, il se hâta de remplir les dernières
    volontés du défunt, il fit tout ce qu’il put pour éviter
    les foudres. Il ne put cependant éviter la mort du corps qui lui
    avait été annoncée et qui l’enleva aussitôt
    après avoir accompli les volontés du défunt.
    L’injustice et l’ingratitude envers les morts sont détestées
    de Dieu et encourent Sa Sainte Colère dans ce monde et dans l’autre.
    Empressons nous nous – même, de réparer nos injustices envers
    des défunts, si nous en avons commis.
    Prions – Ne permettez pas, ô mon Dieu, qu’une coupable
    négligence me fasse manquer à mes devoirs de justice envers
    les morts. Leurs droits sont sacrés, leurs dernières volontés
    seront également sacrées pour moi. Je satisferai pleinement
    à toutes les obligations qu’ils m’ont laissées, et si je
    puis, je vais accomplir dès maintenant celles que j’ai pu négliger,
    par mon empressement, par mes prières, pour hâter l’heure
    de leur délivrance. Jésus Miséricordieux ; Marie,
    reine du purgatoire, soyez leur propice et qu’ils reposent dans la paix
    du Ciel.




    Exemple à méditer…
    Un homme avait trois amis et deux surtout qu’il aimait
    d’un amour de prédilection. Un jour, il fut accusé devant
    la justice d’un grand crime bien qu’il fût innocent. Qui de vous,
    dit il à ses amis, veut m’accompagner jusqu’au Tribunal et protester
    énergiquement en faveur de mon innocence ? Le premier s’excusa prétextant
    des occupations. Le second l’accompagna jusqu’à la porte du tribunal,
    il s’y arrêta et revint bientôt chez lui tremblant, redoutant
    la colère du juge. Le troisième, celui sur lequel l’accusé
    comptait le moins, entra, parla en sa faveur, attesta son honorabilité
    et son innocence avec une telle conviction que le juge lui rendit non seulement
    la liberté mais lui accorda réparations.
    En ce monde, l’homme a trois amis. Quand Dieu l’appelle,
    à l’heure de la mort pour le juger :

    - l’argent, son ami de prédilection, ne va pas
    avec lui, il l’abandonne complètement et ne lui sert plus à
    rien

    - ses parents, et ses proches l’accompagnent jusqu’à
    la tombe, lui jettent un peu d’eau bénite au dernier adieu, et retournent
    tranquillement chez eux

    - ses bonnes œuvres, le troisième ami, celui dont
    il s’est peut être le moins préoccupé durant sa vie.
    C’est tout le bien qu’il aura accompli pour l’amour de Dieu. Seules ses
    bonnes œuvres lui restent fidèles, l’accompagnent devant le Seigneur,
    le précèdent, parlent en sa faveur et obtiennent pour lui
    Pardon et Miséricorde.
    Ames chrétiennes, dans votre testament, n’hésitez
    pas à effectuer des dons pour des œuvres d’église et vous
    aurez des amis dévoués qui vous ouvriront les portes du Ciel.

    Quelques « révélations » sur
    le purgatoire
    Avant d’accéder au Paradis, les âmes des
    élus passent en moyenne 30 à 40 ans dans le purgatoire.
    Après la mort, chaque âme subit le jugement
    particulier. En un instant défilent devant elles tous les détails
    de sa vie terrestre. A moins d’une rare préparation et si elle est
    morte en amitié avec Dieu, elle se sauvera d’elle –même dans
    ce lieu de purification… En effet, elle ne peut accepter le face à
    face avec la Majesté Divine si elle n’est pas absolument pure ou
    purifiée.
    Lors du jugement particulier, certains ne voient que St
    Michel et leur Ange Gardien, mais c’est déjà un morceau du
    Ciel si merveilleux… Et l’impatience de jouir enfin de la vision de Dieu
    et de son Paradis se transforme en un véritable martyre.
    Il est certain que dans le purgatoire, les âmes
    gardent une forme humaine ; et les parties du corps humain qui ont été
    souillées par des péchés non expiés, deviennent
    incandescentes dans le feu de la purification.
    Au fur et à mesure de leur purification, les âmes
    du purgatoire s’élèvent dans des lieux moins douloureux.
    Il existe trois étages dans le purgatoire et à
    l’intérieur de chacun, de nombreux degrés. Le purgatoire
    inférieur ou grand purgatoire est très proche de l’Enfer.
    La différence avec l’Enfer est que l’âme
    ne se révolte pas contre Dieu, elle ne désespère pas
    et ne souhaite pas son malheur aux autres… Au contraire elle remercie Dieu
    de l’avoir sauvée, malgré ses fautes et elle prie pour que
    ses proches se convertissent.
    Pendant cet éventuel séjour dans le grand
    purgatoire, les âmes des élus ne peuvent pas profiter des
    soulagements que leur offrent leurs parents ou amis de la terre (sauf au
    « jour des morts »). Par contre dans le purgatoire ordinaire,
    les âmes profitent des rafraîchissements offerts par la terre
    mais à la condition expresse, que de leur vivant, elles aient été
    elles – même charitables envers les pauvres âmes du purgatoire…
    Justice oblige…


    Offrez des messes pour les âmes du purgatoire
    A Cologne, deux dominicains étaient réunis
    par une grande piété et une égale dévotion
    aux âmes du purgatoire. Ils vinrent à se promettre que le
    premier qui mourrait serait secouru par l’autre, de deux Messes par semaine,
    toute une année. Un jour, l’un des deux, le bienheureux Suzo, apprit
    que son ami venait de mourir. Il s’empressa de beaucoup prier pour lui,
    de s’imposer de grandes pénitences, mais il avait totalement oublié
    les Messes promises…

    Un matin où Suzo priait à la chapelle,
    il vit tout à coup son ami lui apparaître ; le cher défunt
    lui reprocha son infidélité… Suzo cherchait à s’excuser
    en lui rappelant les nombreuses prières et les bonnes œuvres qu’il
    avait faites pour lui. Mais le défunt s’écria : « Oh
    non non ! Cela n’est rien comparé à la Sainte Messe pour
    éteindre les flammes qui me brûlent ! »… Et il disparut.

    Suzo, très impressionné, se promit de réparer
    cet oubli au plus vite. Il alerta plusieurs prêtres pour l’aider
    à soulager son cher défunt par de nombreuses messes. Au bout
    de quelques jours de ce charitable secours, le défunt apparut à
    Suzo environné d’une grande lumière, le visage rayonnant
    de bonheur et lui dit : « Je vous remercie, mon fidèle ami,
    de la délivrance que je vous dois. Grâces aux Saintes Messes
    qui ont été dites pour moi, je suis sorti du purgatoire et
    je monte au Ciel où je verrai, face à face le Bon Dieu que
    nous avons adoré si souvent ensemble. » Et il disparut.

    Grâce à cet évènement et jusqu’à
    sa mort, le bienheureux Suzo offrit le St Sacrifice de la Messe avec une
    ferveur renouvelée en faveur des âmes du purgatoire.
    Faisons dire des Messes… Offrons à Dieu le sang
    de Jésus… St Jean Chrysostome recommandait cette pieuse pratique
    : « Ayez dans votre maison à une place apparente, une boîte
    où chacun puisse y déposer l’obole des morts. Employez ces
    offrandes à faire dire des messes pour vos défunts. »




    Prières + une dizaine de chapelet - à dire
    chaque jour
    1. Litanies pour les âmes du purgatoire

    Seigneur, ayez pitié de nous

    Jésus – Christ, ayez pitié de nous

    Seigneur, ayez pitié de nous

    Jésus – Christ, écoutez nous

    Jésus – Christ, exaucez nous

    Père Céleste qui êtes Dieu, ayez
    pitié des âmes du purgatoire

    Fils Rédempteur du monde qui êtes Dieu,
    ayez pitié des âmes du purgatoire

    Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié des
    âmes du purgatoire

    Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez
    pitié des âmes du purgatoire

    Sainte Marie, priez pour les âmes du purgatoire

    Sainte Mère de Dieu, priez pour les âmes
    du purgatoire

    Sainte Vierge des vierges, priez pour les âmes
    du purgatoire

    Sainte Michel, priez pour les âmes du purgatoire

    Tous les Anges et les Archanges, priez pour les âmes
    du purgatoire

    Tous les chœurs des Esprits Bienheureux, priez pour les
    âmes du purgatoire

    Tous les saints Patriarches et prophètes, priez
    pour les âmes du purgatoire

    Saint Jean - Baptiste, priez pour les âmes du purgatoire

    Saint Joseph, priez pour les âmes du purgatoire

    Saint Pierre, priez pour les âmes du purgatoire

    Saint Jean, priez pour les âmes du purgatoire

    Tous les saints Apôtres et Evangélistes,
    priez pour les âmes du purgatoire

    Saint Etienne, priez pour les âmes du purgatoire

    Saint Laurent, priez pour les âmes du purgatoire

    Tous les saints Martyrs, priez pour les âmes du
    purgatoire

    Saint Grégoire, priez pour les âmes du purgatoire

    Saint Ambroise, priez pour les âmes du purgatoire

    Saint Augustin, priez pour les âmes du purgatoire

    Saint Jérôme, priez pour les âmes
    du purgatoire

    Tous les saints Pontifes et Confesseurs, priez pour les
    âmes du purgatoire

    Tous les saints Docteurs, priez pour les âmes du
    purgatoire

    Tous les saints Prêtres et Lévites, priez
    pour les âmes du purgatoire

    Tous les saints Moines et Ermites, priez pour les âmes
    du purgatoire

    Sainte Marie - Madeleine, priez pour les âmes du
    purgatoire

    Sainte Catherine, priez pour les âmes du purgatoire

    Sainte Barbe, priez pour les âmes du purgatoire

    Toutes les saintes Vierges et Veuves, priez pour les
    âmes du purgatoire

    Toutes les saints de Dieu, priez pour les âmes
    du purgatoire

    Soyez leur propice, pardonnez leur, Seigneur

    Soyez leur propice, exaucez nous, Seigneur

    De tout mal, délivrez les, Seigneur

    De votre colère, délivrez les, Seigneur

    De la sévérité de votre justice,
    délivrez les, Seigneur

    Du ver rongeur de la conscience, délivrez les,
    Seigneur

    Des ténèbres effroyables, délivrez
    les, Seigneur

    De leurs pleurs et gémissements, délivrez
    les, Seigneur

    Par votre Incarnation, délivrez les, Seigneur

    Par votre Sainte Nativité, délivrez les,
    Seigneur

    Par votre Nom très doux, délivrez les,
    Seigneur

    Par votre Baptême et votre Saint Jeûne, délivrez
    les, Seigneur

    Par votre profonde humilité, délivrez les,
    Seigneur

    Par votre grande obéissance, délivrez les,
    Seigneur

    Par votre amour infini, délivrez les, Seigneur

    Par vos angoisses et vos souffrances, délivrez
    les, Seigneur

    Par votre sueur de sang, délivrez les, Seigneur

    Par vos liens et vos chaînes, délivrez les,
    Seigneur

    Par votre couronne d’épines, délivrez les,
    Seigneur

    Par vos très saintes plaies, délivrez les,
    Seigneur

    Par votre Croix et votre passion, délivrez les,
    Seigneur

    Par votre mort ignominieuse, délivrez les, Seigneur

    Par votre sainte Résurrection, délivrez
    les, Seigneur

    Par votre admirable Ascension, délivrez les, Seigneur

    Par l’avènement du Saint Esprit Consolateur, délivrez
    les, Seigneur

    Tout pécheur que nous sommes, nous vous en prions,
    écoutez- nous

    Vous qui avez pardonné à la pécheresse
    et exaucé le Bon Larron, nous vous en prions,…

    Vous qui sauvez par votre Grâce, nous vous en prions,…

    Qu’il vous plaise de délivrer nos parents, amis
    et bienfaiteurs des flammes expiatrices, nous vous en prions,…

    Qu’il vous plaise de délivrer tous les fidèles
    trépassés de leurs souffrances, nous vous en prions,…

    Qu’il vous plaise de prendre en pitié ceux qui
    n’ont point en ce monde d’intercesseurs particuliers, nous vous en prions,…

    Qu’il vous plaise de faire grâce à tous
    et de les délivrer de leurs peines, nous vous en prions,…

    Qu’il vous plaise d’exaucer leurs désirs, nous
    vous en prions,…

    Qu’il vous plaise de les admettre au Ciel parmi les élus,
    nous vous en prions,…

    Agneau de Dieu qui effacez les péchés du
    monde, donnez leur le repos

    Agneau de Dieu qui effacez les péchés du
    monde, donnez leur le repos

    Agneau de Dieu qui effacez les péchés du
    monde, donnez leur le repos éternel

    Jésus – Christ, écoutez nous

    Jésus – Christ, exaucez nous

    Seigneur, écoutez ma prière

    Et que ma supplication parvienne jusqu’à Vous.
    2. Credo

    Je crois en Dieu le Père Tout Puissant….
    3. De Profundis

    Des profondeurs de l’abîme, j’ai crié vers
    Vous, Seigneur : écoutez ma prière

    Que Vos oreilles soient attentives à la voix de
    ma supplication

    Si vous tenez compte de nos iniquités, Seigneur,
    Seigneur, qui pourra subsister devant Vous ?

    Mais Vous êtes plein de miséricorde, et
    j’espère en Vous Seigneur, à cause de Votre Loi.

    Mon âme s’est appuyée sur Votre Parole,
    mon âme a mis toute sa confiance dans le Seigneur.

    Depuis le matin jusqu’au soir, Israël espère
    dans le Seigneur ;

    Car dans le Seigneur est la Miséricorde et une
    abondante rédemption.

    C’est Lui qui rachètera Israël de toutes
    ses iniquités.

    Donnez- leur Seigneur le repos éternel

    Et que la lumière éternelle les éclaire.
    4. Salve Regina

    Salut, ô Reine, notre vie, notre consolation, notre
    espoir, salut. Enfants d’Eve, nous crions vers vous. Vers vous, nous soupirons
    gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Ô
    vous, notre avocate, tournez vers nous, vos regards compatissants, et après
    l’exil de cette terre, obtenez nous de contempler Jésus, le fruit
    béni de vos entrailles, ô clémente, ô miséricordieuse,
    ô douce Vierge Marie.
    Priez pour nous, Sainte Mère de Dieu, afin que
    nous soyons dignes des promesses de NSJC.
    5. Prière pour les âmes du Purgatoire

    Seigneur Jésus, prenez en pitié les âmes
    détenues en purgatoire, pour le salut desquelles Vous avez daigné
    prendre notre nature humaine et subir la mort la plus douloureuse. Ayez
    pitié de leurs aspirations brûlantes à vous voir, ayez
    pitié de leurs larmes de repentir, et par la vertu de Votre Passion,
    remettez leur les peines encourues par leurs offenses. Très doux
    Jésus, que Votre Sang descende sur ces chères âmes
    ! Qu’il abrège leur temps d’expiation et qu’elles puissent bientôt
    être appelées auprès de Vous dans l’Eternel bonheur
    ! Amen



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    Twb yuav txog lub caij thov ntuj rau cov phoojywg tso peb tseg mus nyob hauv ntuj txias teb tsaus. Empty Re: Twb yuav txog lub caij thov ntuj rau cov phoojywg tso peb tseg mus nyob hauv ntuj txias teb tsaus.

    Post  Admin 27th October 2009, 8:14 am

    A MONTH WITH OUR FRIENDS: THE SOULS OF PURGATORY (English version)


    Thaumas pib lub 11 hli ( Leej twgkhoom No Muab txhais ua lus hmoob peb cov Hmoob thiaj muaj peb ua hom lus)



    Why readings and prayers for a

    months?

    Relieving the dead and the living be useful as

    is the dual purpose that we wanted to achieve in this small component

    booklet. It is well known in the Christian world, that prayer

    is worth the living to the dead, but it is not enough that the votes

    the dead are useful to the living. Yes, the power and gratitude

    the holy souls in purgatory are too little known and appreciated,

    and we do not care enough to resort to their intercession.

    And yet their influence is so great that if the experiment

    each day was there to testify,

    Could hardly believe it. In truth, these souls

    blessed can earn more merit, but they

    the ability to argue their merits prior

    in our favor. They can not get anything for themselves but

    they are prayers for us and the suffering they

    suffer greatly affect the Heart of God. And if they are already

    we be greatly useful as they are in place

    atonement, than they will not when we are in heaven

    ! As they will be grateful towards their benefactors!

    Also, as many theologians, among

    other saints Liguori, Bellarmine, Suarez ... teach that one can legitimately

    and very usefully invoke the souls in purgatory, for

    God's graces and favors you need, either for the soul

    either body. St. Teresa used to say that

    all she asked God through

    faithful departed, she obtained. "When

    I will certainly obtain a pardon, "said St. Catherine of

    Bologna, I use these suffering souls so that they

    present my request to the Lord, and grace is always

    granted. She even asserted that she had received

    through them many favors which had not been

    granted through the intercession of saints.

    These include some that appear to favor temporal

    be specifically reserved for

    these souls: the cure of a serious illness, preservation

    of a physical, moral or spiritual marriage and understanding in

    homes, find a job ... God, knowing how men attach

    prices of these goods of second order, has, so to speak,

    available to the suffering souls, to encourage us

    thereby to provide them the most abundant votes.

    There is everything to gain for us to exchange

    and our prayers against those of our brothers died.

    Wonderful gift of Providence and mystery of the Communion of Saints

    ! At the same time as we unburden our prayers and

    that we deliver from purgatory, they offer to God

    for us, on their merits acquired the land and we get together,

    the temporal and spiritual blessings. What advantages,

    that consolation of all kinds in the practice of charity

    Christian against members of the Church Suffering

    ! Know the souls in purgatory, the issue, the

    prayer are the three reasons for this booklet. Who could argue

    there is no one in his family or his relatives in purgatory?

    You can start these readings and prayers


    Either early November for the month which is

    concerned


    Either: November 25 to complete the greatest day

    release souls from purgatory: CHRISTMAS


    Either from the moment you receive

    this book


    Either the death of a loved one


    Either when you feel called ...



    Abbot Berlioux







    First day --

    Prayer - Lord, hear the prayers

    We will send you every day this month for the consolation of our

    the dead brothers, and buy them a place of refreshment,

    light and peace! Hear the prayer that the souls

    purgatory you send to us so that we get now

    through them the graces you have requested.

    1. Grounds sanctify this month


    The origin of the month of the dead back to the

    old law until the people of Israel. These people, in fact, that only

    then possessed the true spirit of God, not merely

    to proclaim in his books that inspired it was a

    simple and wholesome thought to pray for the dead, but he wanted

    yet set the time and duration of this prayer.

    Therefore it was determined that the mourning would be completed,

    in each family, when each death was mourned

    for a whole month. Thus, after the death of the patriarch

    Jacob, her son, wept and made prayers for

    thirty days.

    Encouraged by a practice so old and so authorized,

    piety of the faithful, devoted an entire month

    the relief of souls in purgatory. And as the Church celebrates

    commemorate all the faithful departed

    the second day of November, this month has seemed the most suitable

    this devotion. The month of souls in purgatory, recommended

    in the Pontiffs, enriched with spiritual favors, is celebrated

    publicly by many religious communities and

    Christian parishes.

    Greet the dawn with happiness this month, which meets

    admirably to the needs of your heart. It will remind us the memories

    the most tender of the family, the most sacred promises,

    the most touching farewell. It will develop your compassion

    for brothers and friends that you should be all

    more expensive, they are suffering and miserable. Yes, dignity

    of these unfortunate souls, the severity of their sentences, their

    inability to rescue them - themselves, the Glory of God

    Finally, your interest while you press to visit

    and help them every day this month. It is par excellence

    the month of love and gratitude, the month of live

    and deaths, the month truly liberating! Excited

    For these reasons, a Holy cried beginning exercises

    November: "emptied purgatory! "Have to

    heart to relieve many souls in purgatory for this month

    blessings devoted to them! Remember

    this duty.

    2. Middle of the holy well


    To celebrate the month of the dead, take

    today the following resolutions, which you will strongly

    faithful. Each day in the morning, offer to God

    the souls in purgatory, the merits of your work, your

    suffering, all for the relief of your dead relatives. Have

    a fixed time in the day to read your month

    souls in purgatory. This reading will enlighten your mind,

    soften your heart did not fail. Sometimes go to the cemetery

    place on the grave of all those who have been

    dear, your prayers that the console. It is good to pray! Each

    week, spend a day special for souls in purgatory,

    eg on Wednesday and attend the Mass for this intention.

    Later this month, made to celebrate Mass, confess

    you and Communion with fervor. Yes, do that, and

    late, you will be sent to the church triumphant of Heaven

    many of your brothers who groan and cry in

    the purifying flames of the suffering Church. What about comfort

    ! What pledge of hope! "Come, get up - you said St

    Bernard, fly to the rescue of the souls of the dead, call

    upon them the divine mercy by your participation in Masses,

    implore God's mercy by your penances and intercede

    by your prayers. "

    3. Example


    Here is how a credible person tells his recovery

    extraordinary, obtained through the souls in purgatory, for

    November:


    "I was for several years,

    suffering from a severe illness that made my body a skeleton,

    my life a martyrdom, and led me to the grave. I consulted

    several medical specialists, but all remedies

    they prescribed me, after a few moments of relief

    left me weaker and oppressed. Unable to get anything

    resources in medicine, I left out

    all drugs and I used the souls in purgatory

    who understand the mystery of suffering. The month of November,

    which is specially devoted to begin. I

    resolved to celebrate it with all the fervor

    possible. My parents and people of my acquaintance fervent united

    their prayers to mine. Each evening, assembled in my

    room at the foot of a statue of St. Joseph, we ask with confidence

    two things: the issue of souls in purgatory and my recovery.

    Towards the end of the first week, I experienced an improvement

    sensitive and wonderful thing, on the closing day of the month, I was

    to church. My healing was complete.

    There remained no trace of the disease that had tortured her for so long

    and which, even doctors said was incurable.

    They were particularly surprised to learn that

    I escaped death. Thanks be

    the holy souls in purgatory which protection was manifested

    in a way so obvious to me! "

    How many favors as we get if we pray for

    a good month for the holy souls in purgatory! Courage and

    trust!

    Prions - good and merciful God, deign to fulfill

    fervent prayers that we send during the month of

    blessings. We devote all day and all

    hours to the relief and deliverance of these souls

    captives who cry to you and to us the depths of their shadows.

    Lord, call your children and our brothers in eternal rest

    and the light that never goes more shine on them! They

    rest in peace.

    Then say each day --


    - A decade of the rosary


    - Litany of the Faithful Departed


    - Creed


    - Salve Regina


    - Prayer for the souls in purgatory


    - De Profundis


    (Prayers following the end of the booklet 40-41

    )



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    Post  Admin 27th October 2009, 8:16 am

    Second Day - The Purgatory

    1. What - what - that purgatory?


    The faith teaches that purgatory, as the etymology

    this word suggests, is a place of pain and atonement, where the

    Divine Justice completes purify souls not sufficiently pure

    to be admitted to Heaven. This is not paradise, where nothing

    unclean can not enter, it is not hell

    where there is more than Redemption is an intermediate

    between the infinite joys of living and residence of infinite

    pain. It is of hell by the severity of his punishment, he takes

    Heaven by the holiness of those who mourn. It is a

    consuming fire that purifies, but it is a holiday with tears,

    but this is not the place of "eternal tears" which

    the Gospel speaks. The work of purification is completed, God will call

    close to Him, these souls freed from suffering, for

    associate them with his own happiness. Purgatory is a sentence

    temporary, and it will no longer exist after the Last Judgment.

    This is purgatory. Here are suffering and

    groan most souls who have completed their

    pilgrimage here below. For immediate entry into

    Paradise is the privilege of a few. This is

    that some of our parents, our benefactors, our friends may be

    yet. That's where we - the same will probably

    one day! And may - be back soon! And who could boast

    die pure enough to do anything to atone? It is therefore important

    of knowledge about the state of these poor souls to sympathize

    their pain and deserve to be relieved

    our turn!

    2. Why Purgatory?


    When a soul appears before the Supreme

    Judge, if it is free from defilement, Jesus opens

    Heaven and awarded him the crown promised to the righteous. But if

    the soul does the dress of his innocence that minor

    dirt that will - t - it? Where to go - does it? What will

    so many souls not pure enough to ascend to heaven, not enough

    obscure to choose hell? Will not - they never face

    God?

    Let us bless the Lord who has found a way

    to balance the rights of his Justice and his Mercy, by placing

    Purgatory as a milestone between heaven and hell. Here these souls

    purified like gold in the crucible. There fade rust

    and traces of sin. So Tertullian, referring

    the suffering they endured there, called the torments of Mercy.

    Consider then that Purgatory has its raison d'etre.

    Yes, it is necessary to complete the penance

    as we have not made this world to satisfy Justice

    divine and merit through the atonement, a great glory. It is a

    invention of the kindness of the Savior, we could

    call eighth sacrament, the 'sacrament of fire' for souls

    which the true sacraments of the Church, have failed

    to give a perfect purity. Glory therefore

    Divine Mercy that saves through purgatory those we

    have loved, and we provide ways to shorten their suffering

    and to open heaven.

    3. Example


    A priest preaching about purgatory, terminated

    and his statement: "These days, I received

    news that my father had just died. As far

    my family, this news broke my heart. I have not had

    happiness to kiss the last time I could not

    close her eyes with my hand as he liked to kiss when

    received the anointing of the priesthood. In the pain I feel, in

    pain that overwhelms me, the only consolation I feel is

    can recommend to your prayers to you all

    who are so kind and indulgent to me. When this thought,

    I go to the altar to offer the holy sacrifice for the rest

    the soul of my father, I think I have not lost

    It appears to me that my prayer softens, shortens her sentence,

    the issue of purgatory and opens heaven, where I

    made an appointment - you in the house of God. It's a thought

    holy and wholesome thought to pray for the dead! Oh, that purgatory is

    much an invention of the Mercy of God! "

    Prions - love, oh my God, your eternal

    decrees, I confess that purgatory, balancing your Justice

    and your mercy is a work of your love. Please, Lord,

    I avoid that by penance, a place of punishment and deprivation,

    and my prayer to obtain your paternal indulgence, the end

    the exile of those suffering souls who call you so hard.

    O Jesus, make them suitable! Call your children and our brothers

    eternal rest, and the light that never goes

    more shine upon them. May they rest in peace!











    Third Day - Existence of Purgatory (1)

    1. The Word of God


    The existence of Purgatory is not only a pious

    belief that we are free to accept or reject this dogma

    formal taught by faith and that we profess otherwise

    anathema. It is a holy and wholesome thought, "said the Old

    Testament to pray for the dead, so they are issued

    their sins. The Jews were so convinced

    This truth they had in their ritual prayer

    Force, the head of the family should do, for the issue

    the dead, before sitting down to dinner. Jesus

    - Christ himself - even taught: "Set your accounts

    with your opponent while you are in life because otherwise

    your opponent will give you the hands of the judge and the judge you

    deliver to the minister who will throw you in jail, where

    you will not leave until you have paid your debt to

    the last penny. " But that opponent, said St Augustine

    God is - well, the irreconcilable enemy of sin.

    This inexorable judge is Jesus - who is called Christ in Scripture

    judge the living and the dead. Finally, the dreaded prison, is

    purgatory where one can escape after having fully

    satisfied divine justice, after eliminating

    all the darkness that we obscure.

    Jesus did not just burn in

    our hearts the memory of purgatory. He gave us the example

    descending into limbo after its death. He coached

    in the immense joy of heaven open forever, the souls

    waiting there since the fall of Adam, the fall that had closed

    access of Paradise.

    My God, I believe in purgatory, I love the fair

    your judgments, even in the rigors of your righteousness!

    2. The teaching of the Church


    The faith of the Church is no less explicit. Here's how

    formulated by the Council of Trent:


    "Let him be anathema who affirm

    that, having received the grace of justification,

    every sinner receives the forgiveness so much his fault and

    the acquittal of eternal punishment, it does him no rest

    time to pay debt, or in this world or another, in the

    Purgatory, before he is open entry to the Kingdom of Heaven

    . All doctors Greek and Latin, all the ancient peoples and

    modern, have professed the same belief.

    From this point of faith, the Church, Mother

    tender and compassionate, pray every day during the Mass for

    the souls in purgatory. It recommends that children offer

    often to God, prayers, sacrifices and suffering masses

    for the issuance of their deceased brothers.

    Finally, it has a solemn anniversary, which it called Christianity

    right to the assistance of the faithful departed. It

    is comforting to think that after our death, pray for the Church

    us, it will invite all the faithful to ask

    God our salvation, it will continue to pray that when

    we have introduced into the bosom of the Church triumphant. Our Church

    Catholic is like a good mother, she knows the weakness

    her children!

    3. Example


    Judas Maccabaeus, this man of faith and heart,

    to whom the Lord had entrusted the task of defending

    Israel and its law, Jerusalem and its temple, had won

    a great victory and put to flight the enemies of God and his

    country. The first movement of this warrior as brave as pious was to

    bend the knee to give thanks to the God of hosts. Then

    rising with his family, he saw around him the bodies of his companions

    weapons that were dead, buried in their triumph. Penetrated

    then a healthy respect for the lifeless remains of those brave

    Judas carefully collected and deposited in the tomb

    their fathers. Finally, thinking of the souls of the martyrs of

    religion and the homeland, he made a collection and sent to

    Jerusalem twelve miles drachmas of silver to obtain a sacrifice

    for the sins of the dead. For he thought with wisdom and

    piety in the resurrection, whereas

    that those who were asleep in the faith had in reserve

    a valuable reward. That is what happened

    More than two thousand years, and confirming all these things

    both serious and touching, the Spirit of God by repeating

    the mouth of the sacred historian: "It is therefore a holy and

    wholesome thought to pray for the dead so that they are issued

    their sins. "

    Prions - Children subject of your church, I firmly believe,

    Oh my God, the existence of purgatory. I think because --

    Your Spirit of truth revealed,

    because - as your saints and your teachers teach. Increase my faith to

    that grow up my love for souls captive. Be their

    propitious, O Jesus! Lord, call your children and our brothers

    eternal rest, and the light that never goes

    Moreover, shine on them! May they rest in peace!











    Fourth Day - Existence of Purgatory (2)

    1. Evidence of our reason


    Agree with faith, reason also proclaims the existence

    purgatory, his voice speaks to us as the Church and the Scriptures. She

    tells us first that God is holiness itself,

    nothing unclean can enter his kingdom, there is an eternal

    an invincible repulsion between the lesser evil and good par excellence,

    and soul, was not - it stained only a slight

    stain, is unworthy to be united with Him as it is not purified.

    For the first time she would introduce sin

    in heaven. "Lord," cried the King Prophet

    who lives in your tent and will rest on your holy mountain

    ? One - only who is without sin, and who has

    perfection of Justice. "

    Reason tells us that God is infinitely

    Just requires a repair, he can not leave without further

    purification lightest sin, He can not leave

    unrewarded the smallest act of virtue. So, who will

    not repaired its mistakes in this world, inevitably repair

    in the other. The satisfaction that we will not be made to

    Justice of God during this life, the righteousness of God will make

    it - even after our death. And where is the will --

    t - it? In purgatory.

    Let us prove our faith in the doctrine of purgatory by tender

    charity for the souls who suffer the rigors, and

    avoiding small mistakes that can take us there

    us - even. Let he who is just becoming more just yet,

    and that which is holy to become more holy.

    2. Evidence of our heart


    "There is no Catholic doctrine which has its

    roots deep in the human heart, "said Joseph de Maistre.

    Therefore we are naturally inclined to embrace some

    revealed truths. Among these is the

    purgatory. The wicked them - well, who have renounced all belief,

    all religious feeling, frankly admit that they

    can, in these grave circumstances, withhold secret prayers

    escaping from their heart, for persons who tender

    links between them closely. Proof is obvious that

    a sentiment printed in the heart of man by the Finger

    of God. Also found - t - one in every country and among all

    peoples of the world. What is indeed smooth in my heart that this

    this belief and pious worship, which we relate to memory

    and suffering of the dead? Yes, we need to believe that there

    to - beyond the shores of time, a place of atonement, which is not

    hell, but the Way of Heaven. We need to believe, and we must

    believe that our parents and friends who are imprisoned are relieved

    by our prayers and good works, they see us and we

    hear. We need to believe that we - even one day

    we relieved ourselves. This thought is

    sweet and comforting!

    3. Example


    A young Scotsman, Lutheran, had a brother

    unique, he loved dearly. An apoplectic stroke deprived him

    suddenly in the middle of a large party, where we did not expect

    also a little sad disaster. From that moment

    he was experiencing a deep and constant anxiety. He thought

    constantly to move so sudden a feast to the dreaded decision

    of God. He feared that his brother was not found sufficient

    pure to enter heaven immediately. His Protestant religion does

    taught him not to place purifier between the heavenly courts

    and depths of the abyss. For entertainment, he was ordered

    travel and he came in France. He met a priest and

    him of his grief: "My friend," said the man of God,

    is necessary for any man to atone for his sins,

    even in the - beyond. Our Catholic faith tells us that

    is between Heaven and Hell, an intermediate place, where

    complete souls to purify themselves, and where we can

    help with our prayers. He accepted the teaching of the Church

    Catholic, who asked him to pray for his brother, so that

    enters eternal happiness as it is true that belief in

    Purgatory is a need of the human heart!

    Prions - My God, my prayers, my sacrifices,

    my sufferings are to touch your kindness and

    hasten the moment of deliverance of the souls of our dear

    dead. Be blessed, O my Jesus, for your comfort

    ! Call our brothers in the eternal abode! They

    rest in peace.











    Fifth day - Suffering in purgatory - just

    fire

    1. Real fire


    The Great Tradition of the Church tells us that

    souls are admitted into the abode of glory after

    have been purified by fire. Obviously, this is

    not that of the hell that will never die, so it is that

    who will feel its rigors in purgatory. Such is the assertion

    unanimous all the great doctors of the Church. Saint Augustine and Saint

    Thomas called it: the punishment of fire! This word makes me shudder.

    Being entirely in the fire in an active fire, penetrating

    reaching the same inner being, what cruel torture!

    The material fire acts on the body, and how its effects are

    awful! Who could support a hot coal on his hand, one

    minute? But the fire of Purgatory acts on the soul itself

    He reached the intelligence, memory, sensitivity:

    All schools are entered and penetrated.

    Before this ordeal that we can hardly imagine that we

    have so often deserved by our sins daily,

    ask ourselves this question: Who among us can live in this fire

    eating?

    My God, save us from the fires of purgatory!

    It is the breath of the righteousness of God lights it and maintains it. It

    does not act as an element but as an instrument of power

    God, it purifies the soul without destroying them. The fire of this

    world is nothing compared to that of purgatory. The fire

    this world is a gift of Providence, that purgatory is a creation

    His Justice. "No," said St. Thomas, the most fiery furnaces,

    lights the most poignant which we condemned the martyrs are

    a light shade, in comparison with devouring flames

    we suffer in purgatory. " "The fire added a Saint

    Father is equal at all to that of hell, less

    duration. Sentences of this life what they are, can not

    be compared with those in purgatory. Who would be enough

    inhuman not to hear the piercing screams of these people

    unfortunate that the depths of their prison where they burn

    night and day, implore our assistance? If you were in

    their place and that everyone had for you too little charity

    that you have for them, how would you like a cruelty

    ? Think seriously and take resolutions

    accordingly. "

    2. Examples


    The venerable Stanislaus Kostka, Jesuit

    Polish, appeared a soul from purgatory, all wrapped

    flame and uttering lamentable cries. He asked if this fire was

    comparable to that of the earth. The soul replied

    the fire of the earth, next to that of purgatory,

    was a gentle breeze. But the religious right, with the

    hard to believe, said he would love to feel the heat,

    if possible. "Ah! answered the soul

    Purgatory, a man still alive is unable to feel even

    a game. However, to convince you, extend the hand

    to me and you have an idea. "


    Stanislas stretched his hand on which the deceased

    let fall a drop of sweat. The pain was so intense that the venerable

    Stanislas gave a loud cry and fell unconscious as he was

    die. Immediately the monks ran when he came back

    to him, they inquired the cause of this sudden illness and

    cry ...


    On account of the event, they were

    all filled with fear, and took the resolution to increase

    their penance, to escape the pleasures of the world and tell everyone

    this miracle to prevent the faithful of the terrible fire

    Purgatory!


    Saint Stanislaus Kostka lived another year, still

    experiencing the most severe pain of his wound did not close ...

    Father Ferdinand of Castile reported that other

    fact which was realized in the St. Dominic convent in Zamora

    Spain. In the Dominican convent there lived a very virtuous

    united in friendship with Franciscan father no less holy. Talking

    often mysteries of the - after they had

    promised not to forget after death. It was the Franciscan

    who died first. Shortly after his death, he appeared to

    Dominican. After having greeted affectionately, he learned

    he was much to suffer for things light

    he had not expiated ... To excite his friend to work

    at issue, he did see the flames which he was

    devoured. "Nothing on earth, he said - he can not

    give you an idea of the heat of the fire. In like - you

    Proof? "He put his hand on a table and plunged it

    deeply. This table, witnessed the fire of purgatory, is

    always kept in Zamora, León, Spain.

    Listen to what St. Catherine of Genoa told us

    in his biography: "From the Divine Love, I see the soul of spring

    some rays and flames burning so penetrating

    and so strong, they seem able to reduce to nil

    not only the body but the soul itself - even if

    possible. These beams operate in two ways: one is

    purify, to annihilate each other. "


    Such is the effect of fire in material things.

    It is this difference that the soul can be annihilated

    in God, but only in his own being. Plus it purifies

    more it can annihilate it - and even to finish it

    is purified in any God. Gold, purified or twenty

    - Four carats, not burning more, regardless of the fire where

    it passes. What may be burned in him is that his

    own imperfections. As occurs in the soul, the Divine Fire.

    God keeps the fire until all imperfection

    is consumed. It leads to purity of total

    twenty-four carat, however, each soul according to its degree.

    When she is purified, it remains whole in God

    nothing in it of his own, and his being is God. A

    When God brought him to the soul purified,

    that - they, having nothing left to burn, can not suffer.

    In this state of purity, the soul can no longer feel

    that the Fire of Divine Love of Eternal Life, but nothing painful.



    Let us pray - O my God, how I dread your fire divine

    I remember when my sensual life, my many sins,

    the little I have done for you! Have mercy on me, Lord! But

    also have mercy on the souls of my brothers, who have

    preceded him in eternity, and are

    Now under the rule of your justice. O Jesus, be - their

    conducive and place - the next to you, stay for the glory

    ! May they rest in peace!



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    Post  Admin 27th October 2009, 8:19 am

    Sixth Day - Death of dam
    1. Denial of God

    The main penalty of purgatory is not that of
    fire, however terrible - it. A sentence is greater than that theologians
    call the pain of loss. In this world we do not understand the intensity
    This punishment of deprivation because of God - we do not see it directly,
    we do not like it with all our heart, we do not often
    Him. But the souls in purgatory have glimpsed God on the Day of Reckoning,
    and "a great show, in the words of St. Ambrose, was
    offered to their eyes. "God has found
    to them with all his adorable perfections. It was printed
    so vividly his image in their minds, he has invested so
    the brightness of His Infinite Majesty, they continually think
    Him and love Him with a love pure and unmixed. This love
    insatiable, this deprivation, the hunger, the thirst for God overwhelm
    and torture. They are constantly dying without dying, expiring
    without dying, and the Church rightly calls this state, a death
    "Lord," she said, deliver them from death. "

    To get an idea of what punishment, suppose
    a man who dies for want of air. See what oppression, what efforts
    It is to breathe! As his chest rises, swells
    ! It is a terrible struggle between life and death. But what is a
    little air in comparison to God? What - what - to die at any
    time, deprived of God, which is the breath of the soul? What
    hungry live, how painful death!

    Oh, Lord, deliver them from this death perpetual
    show them your adorable face. O Father which art in heaven,
    attract close to you your children exiled!
    2. Deprivation of Heaven

    The soul in purgatory, is not exiled
    his home land, but his true home, Heaven.
    She glimpsed from afar the glory of this blessed country, when
    to leave this vale of tears, she appeared before Jesus
    - Christ is the joy and happiness of the elect. She sensed,
    When sentenced to purgatory, she remembered that
    invitation addressed to souls righteous: "Come,
    blessed of my Father, inherit the Kingdom that you
    been prepared since the beginning of the world.
    "She saw, she has seen all the magnificence.
    But they can not run to this country as desired, wait
    one days, years, centuries before plunging to the torrent
    its pleasures, my God, what exile! What a cruel waiting!

    Also they are touching the suffering of
    this unfortunate soul, "poor exile, when
    therefore shall I see my country, my family is in heaven? Poor orphan
    when shall I met my parents, my brothers,
    my sisters who are in glory and I stretch out their hands? When
    I will - t - he gave to unite myself to Jesus, my heavenly
    Husband? O everlasting doors, open - you open - you
    ! "

    But alas! A mysterious voice replied
    "Not later! "

    Ames, you can open these doors. Do you know
    that prayer, alms, are the golden keys
    that open heaven?

    Pray and give a lot, and these souls exiled
    purgatory come up in the heavenly homeland, to sing forever
    the mercies of the Lord.






    Example
    When the children of Israel taken captive
    far from home, no longer saw the shores of the Euphrates, they
    sat, sad, in this foreign land, and they
    wept at the memory of Jerusalem absent: there were no words
    joy, or hymns of joy, their harps, hanging from
    willow shore, were silent.
    "Children of Israel, why are you crying?" their
    requested by the Babylonians.
    "Because we remember Zion, our homeland
    ! We remember and we're sorry! "
    "But, exiled son of Zion, if you sing
    to calm your pain and distract your sadness! ... Sing some
    Some songs of the fatherland! Sing the national anthem! Sing! "
    "The exile can sing the hymns of country
    on foreign shores? Far from it we remember, we
    sorry, it sighs and cries and we wait in tears, consolation
    return. O Jerusalem! Our tongue cleave to our
    palace, if we forget one day! "
    The souls of our brothers are selected by
    Justice, far from the homeland that their love calls. At the edge of the abyss
    where atonement condemned to a painful exile, they stop
    on these shores a thousand times more desolate than the land.
    Here, thinking of the heavenly fatherland, they are
    They also mourn his absence. But their tears are different
    ours, as the sky differs from the earth and time
    of eternity.
    The man, unless ill,
    natural instinct to eat. If it was not eating any
    being preserved from disease and death, feel
    his hunger grow continuously, because its instinct will never diminish.
    Suppose there exists in the world one bread able
    remove hunger to every creature, man would remain in
    an intolerable torment of not being able to have his hunger
    not passing. Suppose further that the mere sight of this bread would be enough to
    be satisfied, his instinct to push one desire
    to see to be satisfied. But he would learn with
    certainty that he would never be allowed to see the bread,
    this time then it would give him hell. It would be in the state
    henchmen who are deprived of all hope
    to see God, True Bread, their true Savior.
    But the souls in purgatory have hope
    contemplate the bread and satisfy them fully. As a result, they
    suffer hunger and remain in their torment as long as they
    can not get enough of this bread, Jesus Christ, true God Savior
    our love.
    PLEASE - merciful God, if God Holy God
    so just let yourself be swayed by the love of these holy souls.
    Do not shirk any longer in the heat of their desires,
    do not push more: they open your breast and let them lose
    and spoil you. O Jesus! Call your children and our
    brothers in eternal happiness and the light that
    be extinguished, shine on them! May they rest in peace!








    SEVENTH DAY
    THE PENALTY OF REMORSE


    1.



    The evil to be avoided




    1.





    The torments which we have spoken are not the
    only that torture the souls


    selected in place of atonement. They feel
    also sadness, sorrow, regret bitter reproaches
    bitter consciousness of guilt, a thousand times more unbearable for
    them that the highest doleurs fire equipment that hurts
    without consuming them. "In hell, says the Gospel, the worm that gnaws the damned
    never dies. "In this city of purgatory, he will certainly die
    one days, but as he is alive, he cruelly biting and tearing
    a horribly unfortunate victims whom he is
    become the executioner. Ah! It is terrible struggle of a soul
    grappling with remorse! From his place of suffering, soul
    Captive looks painful throughout its existence here below, and
    the glow of the flames that surround it sees clearly
    the evil it has committed and could easily avoid
    with the grace of God and she has never confessed.
    She discovered thousands of previously undetected faults,
    or it deemed harmless because of lack of faith
    and examination of conscience. Forced to confess his guilt,
    while he held that it would make the effort to love more
    and to be fair in all, this poor grieves me deeply
    and cries in the delirium of his pain: "My God, you
    are fair, and your judgments are fair. I am alone
    the author of my pain. Ah, if I could live my life on earth
    as I serve you, Lord, and how carefully I preserve
    purgatory. "Regrets vain and sterile. Alas, this
    too late!
    Instruct us, souls of faith, flee sin
    doing penance here, to avoid this painful sting,
    this worm in purgatory. My God! Knock, burn, crush
    in this world, provided that you save in the other
    2.

    The property should have practiced


    This further increases the difficulty of the exiled soul,
    is the sight of all the good she could practice and has often
    omitted, all the blessings she has received from the goodness
    of God and it has not always been a holy use. Indeed, that
    more could the Lord for him to bear the fruits of hi?
    He had fed her sacraments, strengthened by his grace,
    encouraged by the example of the good. With the help of both relief
    it should not go to Giant's career
    holiness and reach, like many others, the highest
    perfection. But still, she often stopped
    in the way, she often walked slowly. Ah! If she had
    been generous to inflict some penances,
    some mortifications, even if she agreed with
    resignation the inevitable pains of life, it would
    made his purgatory on earth, and eventually she would enjoy
    the beatific vision. And now she endured by her fault,
    and without merit punishment incomparably greater. Instead
    a crown of glory that it might have in heaven, it is
    tortured by a ring of flames in purgatory. Oh! that
    memory is appalling.
    Ames, have we not, we also made some good?
    Have we prayed for the relief of our dead relatives
    ? Let us resolve to do better in the future, with the help
    God and the help of Mary.




    Example
    Gerson, chancellor of the University of Paris
    distinguished by his virtues and by his
    eloquently relates in one of his works, a
    poor mother, long forgotten by her children, re4ut
    God's permission to appear to tell him her troubles
    and solicit prayers. "My son," cried she,
    my
    dear son! Just think of your poor mother who is suffering so much.
    Consider the terrible punishments among which the Justice
    God makes me expiate the other of my mortal life. The most unbearable
    of all is the remorse and regret for having so little that God loved me
    granted many graces. What! Offending a God
    so great, so holy, so just lit a Father
    so loving, so generous a benefactor! Ah! This thought
    overwhelms and kills me every moment, this worm is like
    a sharp dagger that pierces me without giving me death. Who
    tortures me day and night and me to tears of blood. Nevertheless,
    I am forced to exclaim, clapping incessantly chest
    My God, you are just and equitable if I suffer cruelly
    it's my fault, my fault! O my son, if you love me
    still, have mercy on me, snatches the dagger, deliver me
    This worm, open up the sky. I ask you, my dear child,
    to serve God better than your mother die of contrition in the
    heart! "
    True to these warnings, the child
    prayed much for his mother and himself died in holiness.


    PLEASE: Give me grace, O my God! Of
    become holy and perfect as you want. Souls
    Purgatory, for being a bit neglected, are
    severely punished by the regret that the tear
    unabated. Soothe remorse, Lord, their forgiving
    their faults. Because it is too sharp sword that pierces. O Jesus
    ! Be conducive them! Call your children and our brothers in
    glory! May they rest in peace!






    Eighth day - Duration of the pains of purgatory
    1. What is that term?

    The Church has no set duration
    punishment of purgatory, but it shows quite what she thinks,
    Masses celebrating birthdays, for thirty
    repose of the souls of the dead. It therefore believes that the atonement
    can be lengthy and may last for
    centuries. It is also the feeling of the holy Fathers. Cardinal
    Bellarmine said that for some souls, the length of sentences
    purgatory, after revelations very
    reliable, could continue until the Day of Judgment,
    if the Church did not come to their rescue. Alas! There
    who has groaned for many years. Who will tell
    measurement of time and trouble it takes to atone for our sins
    ? To remove the rust that leave the soul suites
    our sins and to restore the splendor of beauty
    Angels! O unfathomable mystery of God's judgments ... How
    adds the term - does not the severity of sentences!
    Suffer horribly and long ... Wait ... Wait indefinitely ...
    What pain, what martyrdom for those souls! Add the intensity
    the evils they endure their published times as
    months and months as the centuries.
    Lord, abridge these sufferings, put an end
    intensity, duration of pain of our
    friends, our sisters, especially those who must stay as long
    in this place of expiation.
    2. What are the causes?

    No wonder the terrible period
    tortures of purgatory. One of the holiest religious of the Visitation
    Sister Marie - Denise, that all stories of this kind recognize
    as having been favored with extraordinary graces
    for the relief of the dead, said that several cases rendered inevitable
    the long sentences that place of expiation

    - The true purity that the soul must
    have to have before God

    - The multitude of our venial sins

    - The little regret that we have and the lack of repentance
    we make for our sins confessed

    - The absolute powerlessness where the souls
    the dead to relieve them - same

    - Forgetting the strange forgetfulness of the dead, our guilty
    neglect to relieve them.

    These reflections are serious and unfortunately
    too well founded.

    So in the future, let us not hurry
    canonization of our dear departed. We both need to believe
    in the place of peace and happiness, we hasten
    tell us that they certainly succeeded. Then we stop
    pray for them. See the saints as they thought and acted
    otherwise. All their life they prayed for those whom the death
    they were delighted. Do the same.
    We can not keep a finger in the fire for a
    minute without uttering cries of distress. Why suffer
    - We only souls that we so loved, are
    dives into the raging fire of purgatory, years
    Whole, by our negligence? It would be too cruel!
    Ames loved, no, we will never forget you! Jesus
    Mary, Joseph, help us to pray!
    3. Examples

    A man imprisoned for years in
    a prison, tired of suffering, turned to a powerful woman. She
    had sufficient influence and the hand strong enough to break the chains
    the prisoner and to end his suffering. Here is how,
    the wretched he addressed his petition:

    "Madam, the 25th of this month of March 1760, there will
    one hundred thousand hours that I suffer, and I remain two hundred thousand hours
    to suffer again. O Madame, be touched in a long and
    painful martyrdom! "

    The heart of this woman is found - t - it hard enough
    resist this speech? I do not know, but it
    I think we can put more in so few words: there are a hundred
    one thousand hours that I suffer, and I still have two hundred miles to
    suffer. He was therefore counted! ...
    In a monastery, two fathers were
    a great zeal for their sanctification and the
    relief of souls in purgatory. They had promised that after
    the death of the first one, the other would say Mass for the day
    the deceased ... One of the fathers died. His colleague
    did not fail to say Mass promised, the morning after. Her
    Mass ended, during his thanksgiving, Father
    appear suddenly saw his dead friend, beaming with happiness
    and glory ... Then the glorious soul took a stern face
    to tell his friend: "My brother, where is
    your promise? You deserve that God did not make much
    pity on you! Do me - you are not left in purgatory
    more than a year to say Mass promised? "-"
    You surprise me! cried the monk, your body is not yet
    buried! You left our world a few hours
    I just finished Mass promised !?... Then the soul
    the deceased said with a sigh: "Oh! that they
    are appalling suffering of purgatory ... I fly to Heaven
    which I beseech the Almighty to make you what you just
    do for me. For this Mass was necessary to exit
    purgatory, in the shortest time. "
    Thus the blessed souls in purgatory
    calculate the duration of their suffering. But this is neither per hour
    or a day they have it by year, for centuries
    can - be. And those years, and these ages appear to
    eternal. My Lord, pardon and mercy! By the merits
    of Your Holy Wounds, Deliver the souls of our deceased
    !
    Prions - Seized with fear at the thought of formidable
    torments, long and severe, suffered by souls in purgatory,
    I fall at your feet, oh my God. And full of compassion for
    these unfortunate prisoners, I am begging you, to
    name of Jesus - Christ throw upon them a look of mercy
    and put an end to their martyrdom! O Mary! Soft comforter
    the afflicted, they are suitable! Deliver your children
    captivity! May they rest in peace beside you, in
    Heaven!










    Ninth day - Impotence souls in purgatory
    1. Impotence their suffering

    Consider that death ceases any merit
    because - as the soul has no free choice between good and evil.
    Purgatory is the night that Jesus spoke - Christ, during which
    no one can act and those who are groaning as this farmer
    the Gospel which the father can no longer grow
    his field. That is why our loved ones can do nothing
    to alleviate their suffering. Their resignation perfect their
    love for God, the greatness of their sufferings, did shorten
    not a minute duration. The smallest of the sufferings of Purgatory
    would have acquired on earth an immense weight of heavenly glory
    And in this place of expiation, suffering for them are sterile,
    Sterile Heaven, they are simply acquired a debt.

    Alas, suffering for centuries, perhaps
    no profit for them - even! How depressing is that thought
    for these souls and how many adds - t - it not their torments
    ! It is - what they expect us to rescue and relief. Yes,
    we are the resource of the dead, we are liberating their welfare.
    Heaven consoles, we, we unburden; Heaven encourages,
    us, we deliver: Saints open their arms to
    receive them, we'll introduce them in the abode of happiness.
    Such is our power, as is our duty. Y think - we?
    2. Impotence their prayers

    The souls in purgatory are powerless
    to relieve themselves in their prayers by their suffering.
    In vain the depths of their fiery abyss, they are
    ascend to God the cry of pain, in vain they try
    to flex his Justice and they tell him with David:
    My God, my God, why me - you abandoned? I cry
    to you during the day, and you do not hear me. The night I groan
    and nobody answered me. Remember - you, Lord, Your Mercy.
    Break the ties that keep me away from You, Deliver - me
    torments I endure. Mercy, Lord, Mercy
    ! "

    In Purgatory, the time of Mercy is
    more. The reign of Justice has begun. Supplications
    have repeated ineffective. When
    debt is fully paid by
    suffering, the soul will fly in heaven.
    But if prayers have no credit
    them, ours are all powerful in the heart of God. As
    they ascend to heaven, mercy descends into purgatory
    in torrents of grace, forgiveness, freedom and glory.
    It is through prayer that Martha and Mary obtained the resurrection
    Lazarus. Through it we will also issue
    of our deceased relatives. Oh! Let us pray with all my heart, pray unceasingly
    for them. Often say: "Good and Merciful Jesus
    grant them eternal rest. O Mary, Mother and consoler
    the afflicted, you rush to the rescue! Saints
    Paradise, intercede for them! "
    3. Example

    The Savior through Judea, one day met
    a man who was paralyzed, and sadly sitting waiting
    near the pool of Siloam. Some days, the angel descended
    in the pool, shook the water, and the first patient, who could then
    to wash, was cured. There were, however long
    the poor paralytic in the Gospel was there
    waiting for ever without power down time. Touchdown
    Compassionate, gentle Savior approached him and asked him kindly
    why it does not wash with the other. "Lord, answered
    unfortunate is that I am crippled with all my limbs and unable
    any movement, and I have no one to throw me in the first
    pool healthy. My healing as desired depends
    not me, poor paralytic, I need a generous friend,
    who lent me his help and give me your hand! "

    Such is the fate of the holy souls in purgatory
    They remain almost motionless in the flames, unable by them
    - Even to help, unable to jump in the pool healthy
    Precious Blood of Jesus that saved the world. They
    wait a friend helping them to dive. Be that friend charitable
    liberating the angel of the poor paralytic purgatory!
    Pray - God, I recommend these poor souls
    a terrible night package now in its shadows. Alas
    ! They can do nothing. Allow me to be their mediator
    and myself between them and you justice. I implore you, abridge
    their painful exile! O Jesus, make them suitable! Call to
    You and your children our brothers! May they rest in peace.



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    Twb yuav txog lub caij thov ntuj rau cov phoojywg tso peb tseg mus nyob hauv ntuj txias teb tsaus. Empty Re: Twb yuav txog lub caij thov ntuj rau cov phoojywg tso peb tseg mus nyob hauv ntuj txias teb tsaus.

    Post  Admin 27th October 2009, 8:22 am

    Tenth day - two roads that lead
    in purgatory
    1. The path of the deadly sins

    By its nature, the mortal sin leads
    beyond purgatory: it plunges into the abyss
    hell. The souls darkened by the evil that has come to penetrate,
    rush into the darkness. They do not support
    the light of God appears to them at the time of death.
    But if the sinner repents and confesses, the forgiveness of the Lord
    descends upon him by the sacramental grace. What - does - then it
    ? The faults are forgiven, God's friendship is made.
    It is worth to God made he must atone or more in this world
    by repentance, prayer, masses ... or the other,
    the suffering of purgatory. After many years
    of bewilderment, how terrible, how long purgatory awaits! What
    enormous debt will lead it to Divine Justice! It is
    true that the sacramental reduced our debt. But
    it is usually so mild, and done with so little
    fervor!

    It is also true that the penances and indulgences
    we can preserve or deliver us from purgatory. But
    there are so few Christians who mortify and fasting.
    Those who are most guilty are those who
    are the least of penance ... Finally, how did not contrition
    enough to earn indulgences! There are few who avoid
    this terrible abyss! So many sins and so little atonement
    !

    If our past life has been tarnished
    by serious mistakes, this consideration should make us think
    and we extract desires repentance. It must also
    prompt us to pray for the souls most guilty of this
    place of atonement. O my God! Step into my mind a
    healthy fear at the thought of your terrible judgments.
    2. The path of venial sins

    Is what you do penance? Christians,
    that you are innocent or that you have kept the purity
    your baptism, as St. Louis, how do you not
    blame you for venial sins which you are debtors
    to God? In truth, these faults are innumerable. Your
    Life may not - be a tissue of venial sins.
    As thoughts of useless, idle words! What judgments
    Bold, entertainment, gossip! What
    vanities, time lost in vain! You offend God not very
    often daily, under the futile pretext that your sins
    are only slight? Do not visit you often guilty
    some venial faults might be called serious because
    - They are around the mortal sin? Please - you penance
    ? But if your life is full of debts and empty pleasures, it is
    Obviously you are in the second path that leads
    directly in purgatory. So, how many days that month, how many years,
    you have to moan in this terrible place of atonement. That
    your purgatory will be long and thorough! Think seriously
    and say - you: "I want to finally settle my accounts
    God, I want to enjoy the time I left his Mercy
    to satisfy His justice, I want to pay the debts he
    is so easy to settle with a little generosity
    and love. Souls of Purgatory, come to my aid. Ask - I
    the spirit of penance, I ask you for relief and consolation.
    "
    3. Example

    In 1848, lived in London, a widow of 29 years,
    which was very rich and somewhat mundane. Among the regulars
    who frequented his house, we noticed a young lord of
    Conduct unedifying. One evening, near midnight, the lady
    reading a novel called sleep. Scarcely had - she put out
    light, there appeared a strange light coming
    side of the door and spilling into the room
    increasing intensity. Astonished, alarmed, she
    saw the door open slowly, revealing the young lord,
    accomplice of his disorders. Before she could utter
    a word, he was at his side, he grasped
    wrist, saying: "There is a hell where they burn,
    know - on ... "

    The pain felt unhappy that the wrist was
    so acute that she fainted. Returned to it half - time
    later, she called her maid. This - this, by entering
    part, felt a strong odor of burnt objects ... It
    discovered that his mistress had a burn on the wrist that
    left shows the bone and the wound showed the imprint of a
    hands. She also noticed that the door to the bed and the bed
    the door, the carpet was not the mark of man and that,
    location steps, the fabric of the carpet was burned on both
    know!

    The next day, the lady learned that the young lord was
    died that night - the same ...
    Prions - How many mistakes, oh my God, I would
    to me - even without regret, as if it provided
    trifles! Ah, if I thought of the accounts that I will one day
    Your Justice, how I should be more vigilant. Deign support
    my weakness and my courage reviving languishing. Deign also have mercy
    to my brothers in the church triumphant. May they rest in
    peace!










    Eleventh Day - Holiness of souls
    Purgatory
    1. They love God

    "Every soul," said St. Catherine of Genoa
    when she is in purgatory, is high in
    a state of perfection and divine union that could serve as model
    the greatest saints here - down. "There has, indeed,
    a multitude of souls who have triumphed predestined
    their passions, which have overcome the world and the devil, who
    performed the most heroic virtues and outputs are
    this place of exile charged merits. They shine
    like stars in the firmament, if the dress had their innocence
    been tarnished by a few grains of dust
    the earth. Yes, they are beautiful souls, saints, dead at
    all imperfections. The least valuable is better than the whole universe
    physics. They love their God, absolutely, totally. This love
    them to love their suffering and justice that keeps them in the
    place of atonement. Their open - on the doors of Heaven, they would prefer
    stay in the purifying flames rather than coming in
    glory with slight imperfections. They can
    thank them enough Bien - Aime their plotting
    a place of atonement for them to acquire the radiance
    Beauty that suits his wives. And better than
    Job, in the midst of their pain, they retell: "What
    Holy Name of God be blessed! "
    Be compassionate to those holy souls, as they
    have, more than ever, need our assistance. One day, the roles
    change, they become our coverage in heaven, our mediators
    with God, and then they will make us happy with what
    we have done for them, the day of their affliction.
    2. They are loved by God

    "If God says a writer, loves us, we poor
    sinners, if imperfect, so devoid of virtues and merits,
    how much he loves these holy souls in purgatory, they are
    to him forever, and that he sees beauty shine
    its elected representatives. "They have him infinitely more expensive.
    These are his wives, his beloved children, the heirs
    His glory known to the blessed forever
    in heaven. All are living stones for
    Block divine Jerusalem, and the chisel of the divine
    sculptor finishes cutting and polishing, before bringing
    in the place that He has for all eternity.
    He loves them dearly, He looks with love, He is eager
    join them. His Paternal Heart suffers from their sad exile, but
    His righteousness has its rights as well as His goodness keeps them
    in prison until they paid all their
    debts. Also, what joy for this good and loving Father, if a friend
    a mediator, interposed between the punishment and guilt,
    just disarm its rigor and reconcile with the child
    its love! How many reasons to love these blessed souls,
    and perform widely mercy on them! They are
    so worthy of our affection! When we make to charity
    a poor, we do not know if he deserves, if it is not
    more culpable, more awkward. But here, we work at once
    sure. The land where we plant is invariably true
    : For each grain that throws the Sky harvest fruit and
    us a blessing.
    3. Example

    St. Gertrude, a delight, saw the soul of a
    nun who had spent his life in the performance of the largest
    virtues. She stood in our presence - Lord, clothed
    badges of charity, but not daring to lay his eyes on
    the adorable face of the Savior. She stood with eyes downcast in
    the attitude of a criminal, testifying by their actions, the desire to
    away from the divine Master. Gertrude, surprised
    Conduct a strange wanted to know why
    "Good God, she says, why not get - not you
    this soul to you? At these words, our - Lord
    stretched out his arms with love, as to attract a soul
    to him, but that - it went in a respectful humility.
    Holy, more and more surprised, asked the soul of the
    Religious why she fled and the embraces of so tender
    Husband: "Because - I'm still not purified
    the stains that left me my sins and God grant me
    in the state I am, free entrance to heaven, I
    not consent, some brighter than I appear in his eyes,
    I know I am not even a wife worthy of my Savior.
    "
    So these holy souls endure their suffering
    very good heart, a perfect resignation. They are
    so transformed by God, they would not, when
    they could evade any of their
    torments. They accept with joy that always grows
    as they approach the end of their atonement. They are
    worthy of our love, our sympathy, all of our charity
    !
    Let us pray - O God, forgive sinners
    and who want to hi to all men, take a look of kindness
    on the souls in purgatory. They are your wives, your children
    of choice and they have loved you dearly and served
    courageously. Show - its your Divine Face. O Jesus,
    are - enabling them! Lord, call your children and our sisters to stay
    eternal, and the light that never goes out, shine
    on them! May they rest in peace!










    Twelfth day - state of the souls in purgatory
    vis-à-vis us
    1. It we are united by ties of charity

    Remember - you that we are united to the Holy
    souls through the chain links of a spiritual and godlike.
    Like us, they have been created in the image
    God, redeemed by the blood of Jesus - Christ, regenerated
    by the waters of baptism, and we can truly say
    the same breast, that of the Church, has brought us: that we
    are children of the same mother. As we, and can
    - Be with us, they took place
    Table of angels and have received this sacred pledge of the
    eternal life. They swept into the world of the future
    same hopes now that soften the bitterness
    our pilgrimage. Members of the same body, heiresses
    the same realm, they will one day be our companions for eternity.
    But between them and us, there is this difference, they are
    unfortunate captives, prisoners, martyrs, powerless to
    to help them - even, and they expect us to help and consolation.
    We owe them assistance. Are - not the indisputable rights
    our compassion and our love? If the children of a
    family love them dearly, if the sentences one
    become the sentences of all, should not - it not be true
    children of the Church? Where is our love, if we
    did not like those poor souls engulfed in pain
    ? Would - be it human being, and especially Christian
    we were insensitive to their pain? Love - them as we
    - Even love - like the Jesus - Christ loved us.
    Then we help them, we deliver them.
    "My little children," wrote the apostle
    St John, shortly before dying, do not like just words,
    but truly the evidence into action. "
    2. It we are united by ties of brotherhood

    Among these voices calling not find - not you
    the voice of a brother, a sister, a beloved child, a spouse,
    a good wife - loved, that love had united and
    Death has separated, the voice of a father, mother
    whose blood flows in our veins? This cry without, the voice of the family,
    you said - it?

    "Come, come to my rescue there if
    long as I'm calling, I have only you and you do not come. Come
    with your heart, with your prayers, with your good works, with your
    devotion to just tear those burning abysses,
    just give me heaven, God, Eternity, come! "

    How to resist the cry of distress
    ? Know - if we do not raise
    purgatory those who have loved so much?
    3. Example

    In 1864, a Jewish artist, converted during a sermon
    on the Eucharist, had left the world after receiving
    baptism and had retired to a religious order
    very austere, and spent several hours each day to
    adore the Holy - Blessed Sacrament, and his effusive enthusiasm, he asked
    Jesus - Christ especially the conversion of his mother
    that surrounded the most filial affection. It got the point, however,
    his mother died. Filled with bitter
    pain, the good son will prostrate before the tabernacle, and giving
    vent to his complaints: "Lord said - he, I
    do all it is true, but you have - I refused? My youth,
    my hopes in the world, well - being, the joys of
    the family can rest - be legitimate, I sacrificed everything
    when you called me. My blood, I would have given
    well. And You, Lord, You Eternal Goodness, who have
    promised to make a hundredfold, you have denied the soul
    my mother! My God, I succumbed to martyrdom, the murmur
    will exhale from my lips. "Sobs choked
    poor heart. Suddenly a mysterious voice, striking his
    ears and said: "Man of little faith, your mother is saved.
    Know that prayer has any power from me, I collected
    all those you sent me for your mother, and my Providence
    was taken into account in its last hour. When
    it expired, I introduced myself to her, and
    my view she cried: My Lord and my God! Respite
    So your courage, your mother has avoided damnation and
    your fervent supplications soon will issue its soul
    the prison of purgatory. "

    Hermann's father soon learned, by
    second appearance, his mother went to heaven. Pray a lot
    for our deceased relatives!
    Prions - Mercy, Lord, for souls
    whom you have united by ties so sweet, so close, and
    you do me a duty to love. Yes, for mercy
    souls of my relatives, my benefactors, my friends. Lord,
    let yourself be moved by the prayers and tears I
    offer by them. O Jesus! O Mary! Be enabling them! Call
    your children and our brothers in the place of refreshment,
    of light and peace.










    Thirteenth day - abandoned souls
    1. Abandoned by their friends

    Consider that there are souls in purgatory
    completely neglected, which nobody likes,
    and suffering without consolation. The Church, indeed, forget not
    her children and souls we are talking about right as the
    other prayers that this tender Mother address all
    Lord's Day for the dead, but apart from these
    Common Prayer, it is their land no special help.
    They are abandoned by their friends who had promised and
    sworn undying affection. But as the disease
    was purely human and often selfish, she
    extinguished with the last sound of the bell.
    What extra does not cause distress to
    these poor prisoners this neglect so unexpected! Listen
    these fair criticisms they make to those who have so soon
    forgotten the duties of friendship: "Have pity
    us, you at least who are our friends. We have given you
    As pledges of our affection and our dedication to
    we love you so dearly! You promised, to our
    last hour, telling us goodbye, you do not forget us
    ever! And you think no more of us: not a prayer
    not a handout, not a tear, not a sigh. Because - as we
    out of sight, you have banished from your heart. O inconstancy
    of human diseases go, as Bossuet says, over the years
    and interests!
    These criticisms are addressed - they are not you?
    Do you sometimes friends of your childhood, your youth,
    death to you happy? "The dead ones, we forget much
    too, "said St. Francis de Sales, and yet they have both
    loved in life! "We fear to be abandoned
    in turn, for it is written that he who forgets will be
    forgotten.
    2. Abandoned by their parents

    Abandoned their friends, these poor souls
    we are also talking to their parents, whether they exist
    in this world, or they have renounced all sense of charity
    and recognition. Yes, their father, mother, brothers,
    sisters, or the heirs have abandoned. Where they
    cover their eyes, they meet only forgetfulness, neglect.
    Forgetting about all life no words remember, forgetting their
    name that nobody pronounces, forgetting their tomb which receives
    or visit or prayer, forgetting their sufferings overseas - fell
    no one seeks to alleviate; oblivion everywhere and always.
    Poor souls! Who knows how their pain will last, stay
    in this terrible purgatory where they receive no help
    ? As this cruel isolation must add to their suffering! They
    have the right to exclaim with the Prophet: "My family
    moved away from me and my family threw me in
    oblivion, my father and my mother abandoned me, I
    have become for them all like a broken vessel that ignores
    and which no longer thinks. "
    Like Jesus, abandoned by everyone
    the garden of Gethsemane, they can say: "I tried
    a comforter and I have not found! "
    Pray often go to Mass on weekdays for
    the dead the most neglected. Become their father,
    mother, their brother, their sister, their friend. Is - a work he
    more worthy of your zeal and your love? One day
    they will pray for you, if, as is likely, your parents and your heirs
    you forget and forsake you.
    3. Example

    In a country parish, a terrible crime was
    come dismay hearts. A young man, hardened by these passions
    make the heart had the ferocious cruelty of conspiring with
    a villain, murdering his own mother. Both executioners
    had thrown in a pool of muddy water. The poor mother
    struggling in the waves and stretched his arms towards his killers.
    The stranger, its barbarous hand, rejected the unhappy woman,
    trying to ratt asher to the bank. But the son, while villain
    it was when he saw his mother tend to him these arms
    who had borne, was defeated by the nature and ferocity
    fell. He held out his hand to remove it from the abyss, but his
    accomplice pushed and plunged into death.
    Purgatory is like an invisible lake where
    friends, relatives, parents, we tend to arms that we
    relief. Can - Have we participated in the
    plunge into this terrible ordeal. And while we foolishly continue
    our pleasures, they are suffering and call us. Do shall save
    - We not? Holy Souls! We will be your family, friends,
    your saviors. And one day, you also come to our aid.
    Let us pray - O Jesus! Abandoned by all
    world and even your apostles in the Garden of Gethsemane
    Have mercy on all the holy souls in purgatory, especially
    those who receive no prayers nor consolations
    the part of the living. Be their consolation, their liberator. O
    Jesus finally call these neglected children in
    family of Heaven. May they rest in peace.










    Fourteenth day - Relief souls
    Purgatory
    1. We can relieve

    "We believe, defines the Council of Trent
    that the souls detained in purgatory are relieved
    by the votes of the faithful. "Thus in his magnificent
    divine unity, the Church includes all Christians
    times and all states. Charity unites them and
    makes their common spiritual wealth does not extend only to
    live, it goes to - beyond the grave with those who died
    in the peace of the Lord. "Charity, said St. Paul is
    not like faith and hope, that extinguished for us
    to our last breath, she survives the death and perishes
    ever. Thus the righteous after their death, are
    not separated from the Church, nor cut off from communion
    saints, they are still our brothers, our friends, our neighbors.
    As the angels and the elect of Heaven, we can also deliver
    these souls from their prison. Moreover, the angels and saints do
    can by their prayers, and we can, we, for all
    kinds of acts of love, good intentions, prayers and charity.
    "God has given us such power over the fate of these
    souls, "said Father Faber, it seems to depend
    the earth from heaven. Such is the consoling doctrine of the Church!
    Such is the economy affecting the Communion of Saints. "
    What joy that you cry for a father,
    mother, spouse, child! Console yourself, you can still
    they provide evidence of your love, your dedication, you
    they can be liberating angel. Haste you, just
    break their chains, come to pay their debts, so that these expensive
    souls can fly into the bosom of the Church Triumphant.
    2. We can relieve

    Not only we, but we must come
    to help these unfortunate souls. We owe it to God.
    Good and loving father, as he loves his wife and wants
    quickly open the door of heaven, but his justice opposes it. So
    He turns to us and begging us to help, He gives us
    means and made to look like him - even what we
    will for the most culpable and most of them suffering.
    We owe it to these poor exiles. Some
    some, or many may - be suffering in purgatory by
    our fault, because of our neglect, our bad advice
    our scandals. And we should do nothing to alleviate it! And we dare
    say I am innocent tears of blood shed by just
    !
    Finally, we owe it to us - even. Forget
    that we need one day, perhaps soon, we
    exercise over us, the charity that we can now perform
    towards others.

    "Anything that inspires devotion
    to do for our dead, "said St. Ambrose, changes in works
    meritorious for us and end our lives, we receive
    a hundred times what we gave. "Ask your conscience.
    Have - you understood and practiced to this day, this
    important duty? Remember - you often think - you each day to
    suffering souls in purgatory? So have this in the future
    love that God commands and blesses charity
    which opens heaven to those who exercise and those who
    is the object that charity is the 'passport' of Christian
    for the other world.
    3. Example

    Catherine of Cortona was from a family
    ducal. Small child, his piety and devotion were
    those of an angel. She had not yet reached its eighth year
    when his father died. One day he appeared wrapped
    flames of purgatory. "My daughter said - he, I'm in
    fire until you have done penance for me. "
    The heart full of compassion, Catherine was raised with a manly
    above the weakness of his age. The prelude
    So far these austerities surprising that
    made it a miracle of repentance. His tears, his prayers,
    mortifications were soon disarmed Justice
    Divine and father paid the debt. His father, beaming
    radiance of the blessed, he appeared again and sent him
    these words: "God has accepted your acts of love, your prayers,
    My daughter and I will enjoy the glory. Continue your whole life to sacrifice yourself
    a victim for the salvation of souls suffering is the will
    Divine. "The heroic virgin was faithful to
    its sublime mission. All her life, she prayed and practiced austerities
    frightening for the relief of the dead. His pious companions wanted
    bind to diminish somewhat its penance. She answered
    by his remarkable words which betray the secret of his life:
    "When they saw me as what is purgatory and hell, we
    'll never make too much to take the souls of one and preserve
    other. I do not spare me, because - as I am
    offered in sacrifice for them. "
    And we also have the mission and duty to rescue
    souls that Jesus has redeemed, we must never forget.
    Pray - Bless, O my God, have
    kindly tell me the relief of those souls that you like and
    who have so many titles to my compassion. It is sweet to be able
    wipe their tears and open heaven! Remind me often that great
    duty of charity and help me to accomplish. O Jesus,
    be conducive to our dear departed. Call your children and
    our brothers in eternal happiness, and the light that never goes
    more shine on them! May they rest in peace.
















    Fifteenth Day - Forgetting the Dead
    1. It shows a great insensitivity

    A poor man named Lazarus, covered with sores
    and in rags, lying at the door of a rich and opulent;
    he asked little, only the crumbs that fell from the rich man's table.
    But one - the latter refused mercilessly. What insensitivity
    how hard! Is it any wonder if this rich man, after
    his death, descended into hell, while Lazarus was rising in the bosom of Abraham
    ?
    The memory of our dead relatives is constantly
    present in our minds and our hearts. The house
    we inhabit, the name we wear, the goods we enjoy,
    remind us their image. Yet they do not cry, their grave is
    silent, but the Church, their common mother, tells us it not
    constantly: "Have pity on your dead. Drop of
    your table a few crumbs to appease their hunger, a few drops
    quench their thirst. Naughty servant, you ought not take
    pity on your brother? "
    What, he lived, he worked for
    you in his life, and now he asks you a few crumbs
    the legacy he has left you, you refuse him? ...
    If like the rich, we are insensitive to the cries of distress
    our brothers, God is indifferent to us. How could
    - We welcome into its midst?
    2. It reveals ingratitude

    An officer of Pharaoh have incurred the displeasure
    King was thrown in prison with Joseph. Gentle and compassionate,
    Joseph became friends with his companion in misfortune, softens his
    grief, interpreted his dreams and gave him the assurance of a speedy
    recovery. For any reward for his services, he
    asked only to recall him from the king. Alas
    ! This ungrateful, intoxicated with the pleasures of his new prosperity,
    completely forgot his benefactor, and the unfortunate Joseph
    languished two years in prison.
    This neglect is cruel - it not disgusting? And how
    can - you forget you - even as parents, many benefactors
    you have given life, which you own the property,
    to whom you owe your fortune, your success? Previously,
    when you said goodbye and begged you not to forget
    you respond by crying. But time has dried
    your tears and you've soon forgotten. You do more
    for them nor regret, nor affection nor gratitude. You feasting,
    as an officer of Pharaoh, well - they'll be acquired,
    the sweat of their brow, and let you lez moan like
    Joseph in the prison of purgatory. Where are your faith, your
    conscience, your heart, your memory? "Lord,
    Lord, fix this strange omission, and give our
    suffering brethren and abandoned the rest and eternal glory.
    "
    3. Example

    Chaganus, who routed the army of Mauritius,
    the Emperor demanded a sum of money for redemption
    Many of the prisoners he had made. Maurice refused. The winner
    then demanded a sum less strong that it was not granted.
    After cutting out little ransom
    he wanted but could not get the angry barbarian
    was beheaded all imperial soldiers that
    had had in his power. Few days later, Maurice was a terrible
    vision. He saw a multitude of slaves who wore chains
    burdensome. These unfortunates, with accents terrible, screaming revenge
    against him. The Supreme Judge, irritated, he said, "Do
    - You better be punished in this world or another? "Ah
    Lord! I prefer to be punished in
    world. "Replied the Emperor shocked. "And
    Well, your punishment for cruelty to these poor soldiers,
    you would not save his life, when you could with so little
    charges, one of them take thee thy crown, thy reputation
    and your life and your whole family will follow you in your fall! In fact,
    A few days later, the army rebelled and proclaimed Phocas
    Emperor. Maurice, fugitive, fled on a small ship, but this was
    in vain. Supporters of Phocas seized him, and charged
    chains. This unfortunate father had the misfortune of seeing massacre
    his five son and he died - even ignominiously.
    Soul Christian who read these lines, think --
    y: they are no poor soldiers, they are your own brothers,
    your dear parents who groan, prisoners become magnets
    Divine Justice. Merciful God asks for redemption
    prayer, communion, charity. Will - you have enough
    hard or insensitive enough to refuse?
    Pray - how could - I forget, Lord, these
    souls that mine was linked by ties
    affection and kinship? How could - I surrender
    in their cruel suffering these loved ones, who have
    given their lives for so many proofs of an affection
    any tender and devoted? Every day of my life and until
    my last breath, I pray for them. O Jesus, they are auspicious.
    Call your children and our brothers in the Holy City. They
    rest in eternal peace!










    Sixteenth Day - First reason for relieving the souls
    purgatory: the glory of God
    1. This devotion glorifies God

    The first motive which should induce us to accelerate
    by all possible means the issue of sacred souls
    purgatory is the glory that belongs to God. Indeed, nothing
    glorifies the Most - High, does bless his name, not dilated
    his paternal heart, nothing contributes more to the discharge
    His adorable Will, the relief of the dead. Understand
    - Well, by opening the heavens, we give voice to God
    to praise, hearts to love Him and bless us give it
    souls that will burn before the throne of eternity,
    in the heat of a love so pure, so perfect and so great, that we do
    is not even given to understand the place of our
    exile.

    "There is nothing better in
    God, St. Augustine said that the relief and deliverance
    the faithful departed. "This, added
    Bourdaloue, an apostolate finest, largest and most meritorious
    the conversion of sinners, infidels, pagans.
    "
    Hurry - we thus fulfill the rights of
    Divine Justice to obtain the Glorification. These souls will
    for us in heaven that we so evil in this world. They are
    voice of pure, angelic, who tell us this song of
    the country that we can not sing in a foreign land.
    It is through their songs of triumph as we glorify the God of all
    all glory and majesty. And this God who has promised not to
    leave without rewards a glass of cold water given to
    the poor in His Name, fill largesse of those who devote themselves
    to give Him the souls he loves dearly.
    2. She welcomes His Saints

    - Remember that by issuing these souls
    by our acts of love, we not only glorify God, but we welcome
    the whole sky. The entry of a new elected in this
    beautiful country is a family festival for all its inhabitants happy
    Each of them greeted and welcomed with joy fellowship.
    Mary, Mother of Mercy, the Comforter of the Church
    Suffering trembles with holy joy, united with Jesus
    to place upon his brow the crown of glory and immortality
    promised to the victors. Her Guardian Angel and Patron Saint salute
    with an ineffable joy and praise of its issue
    and happiness. All the Heavenly Court, who rejoices
    conversion of a sinner, welcomes more
    still seeing increasing numbers of elected, she sings of
    new hymns to the glory of the Divine Lamb, whose grace,
    winner of human weakness, the student son of Adam
    on the thrones of fallen angels.
    Attach - a devotion to us so pleasant
    God and all his friends. Let us listen, not
    the groans of souls in purgatory, but the pressing
    Invitations of Jesus - Christ, the Blessed Virgin and the Saints
    we beg to introduce near them, in the City
    Solidarity, brothers crying in purgatory. Let
    these orphans to their Father in Heaven, these poor exiles
    to their eternal home. One day soon we will join
    and share their happiness.
    3. Example

    It is told in the Book of Daniel, the king
    of Persia, Darius, had a law whose violation involved the penalty
    being exposed to lions and devoured by them. The
    Prophet Daniel, worshiper of the true God can not undergo
    this pagan law, was accused as a violator of the
    royal will. The king loved Daniel as sorry
    whether he had been accused of a crime by
    condemned to the lions. But do not put in opposition
    with the law he had to wear, he agreed that the prophet
    was thrown into this awful pit. However
    by letting go, he said: "Daniel, Servant of God
    goes quiet I can not do myself, without hurting my righteousness,
    I trust that the God you worship will, and He will deliver
    in His Mercy. In fact, God miraculously watched
    on Daniel. It first closed the mouths of lions, instead of being
    His executioners had become his guardians. Then he sent
    his angel to bring him food.
    This is the image of what happens to the souls of
    purgatory. God, seeing them marred by sin,
    indebted to His righteousness, can not admit them into His Kingdom,
    He has to let go in the prison of atonement,
    and He said: "Go with confidence, because what I can not
    do because of my righteousness, you Christian souls,
    you do, you will be ministers of My Mercy, you
    are formed liberation from purgatory, as
    Moses was liberating the people of Israel in Egypt. To you
    issue and relieve these poor prisoners, to
    you bring them the spiritual food they are waiting impatiently.
    "What a noble and holy mission!
    Let us pray - O God, infinitely good and infinitely lovable,
    forget, I beg of you, your rights to justice can not remember
    than those of Your Mercy; practice - the whole extent
    these souls that you are so dear. Open them in your
    Paternal and allow them to glorify You in Heaven by their actions
    Thanksgiving and eternal praise. Sweet Mary, Holy
    and Saints in Heaven intercede for them. O Jesus, be
    enabling them. Show them your face in the heavenly Jerusalem
    ! They rest in peace.










    Seventeenth Day - Second reason: the love
    Notre - Lord
    1. How He loves the souls in purgatory

    Consider NSJC was for the souls in purgatory,
    as for all the souls redeemed them by his blood,
    infinite love. Each can say, "He loved me and gave
    himself for me "And if there are measures and degrees
    in the infinite, he must love them more than us, because - as confirmed
    in grace, unable to sin, they offend the
    never again, and because-they bless and cherish
    more dearly than we do. Yes, no doubt, eyes and heart of
    Merciful Jesus, are constantly fixed on
    these martyrs overseas - falls upon our brothers dead. Far from
    forget them away in pain, we can say that
    suffers somewhat in them. He suffers as Redeemer
    those souls whom He redeemed by so many sacrifices as
    Father, a husband, a leader in the members of His Mystical Body.
    Their pain reminded him of his own pain, their love calls
    His Love. If He could die, yet he died to pay their debts
    and open the door of Paradise and to retain the strength of His Love,
    it needs all the wisdom and all of a Merciful Justice
    God who abhors any task.
    Let the feelings of the Heart of NSJC. Like him, love
    our brothers of the Church Suffering, the love tenderly
    Because of their holiness and the duration of their torments.
    Like - we like them - for the love of God. So
    we take a large part in their sorrows and their sweetbreads us
    a helping hand.
    2. How NS wishes that we remove the souls
    purgatory

    NSJC can not deliver it - even
    souls in purgatory; Divine Justice opposes, but the Tabernacle
    where Love makes captive, he encourages all the faithful
    earth to pray for them to get refreshment
    and peace in the place of atonement. He once said to St. Gertrude
    "Whenever you deliver a prisoner,
    I find it as comfortable as if I redeem myself - even
    of captivity, and I know how you reward. "
    At the altar where he sacrifices himself, he does not want his sacrifice to be
    once offered, without the priest and assistants have
    a memory for the Church Suffering. Finally, it brings together in one
    treasure all his merits all his Divine Mother
    and saints, and He asked all believers to draw
    with both hands, to pay the souls in purgatory;
    Divine Justice opposes but the Tabernacle, he exclaims: "
    Go my children, deliver them through prayer, by the
    St Sacrifice, by indulgences hurry when he
    I will have them crowned in glory and flooding
    a torrent of delight. "
    To excite our charity, it keeps us
    repeat what He said to His disciples by telling them
    the poor: "Whatever you do to the least among them,
    I will look at me like that - even. And We
    reward one day like him - would have been even
    issued. Dear friends, what a powerful motive for us ignite
    zeal in favor of a work so great, so easy to accomplish
    ! What joy to so easily meet the desires
    Heart of the hot NSJC. The Divine Savior once said to
    Venerable Mary Lataste: "You would not know anything
    be more pleasing to God than to come to the aid of
    these souls Among the souls in purgatory are not enough
    recommended to the prayers of the faithful. And yet
    How many are large and the benefits we need to priests
    ! Most goods and blessings of religion
    we arrive by the priest. From cradle to grave
    it is our distributor offerings, the comforter, support,
    adviser. NS himself once said: "My daughter, pray a lot,
    much for my priests, for they do not pray enough for them to
    faithful forget too that it is their duty to pray for
    priests, who are their fathers over their salvation.
    "The greater the dignity of a person, more so
    liability, the trial will be more severe. This
    Therefore, many priests must also pass through purgatory.
    Let us pray for their release, so come in glory
    Paradise, they are our powerful intercessors with God
    !
    3. Example

    In a letter to a lady of the world
    Father Lacordaire told a farmer in Poland from
    die was placed by the Divine Justice in the flames of atonement.
    His devout wife never stopped praying for the repose of his soul.
    Do not believe their prayers effective enough, she wanted to go
    the Heart of NSJC and to celebrate the Holy Sacrifice of the
    Mass in his honor, for the issue of him she wept.
    But she was poor and lacked the modest fee
    it is customary to provide for the celebration of the Office
    divine. She appeared before a rich person who was
    philosopher, skeptic, and he humbly explained the application was made.
    One - it will soften leaving him offering it sought.
    The widow said soon celebrate Holy Mass at
    Chapel of the Sacred - Heart for the issuance of his dear
    husband, and was present with all the fervor possible. God permitted
    a few days later, the deceased appeared to the peasant rich
    benefactor: "Thank you," he said - he, the charity
    you made to the offering of the Divine Sacrifice: This offering
    delivered my soul from purgatory, where it was
    detained, and now in recognition of your charity,
    I come from the Lord you that your death is near,
    and you must be reconciled with Him. And this
    rich unbeliever was converted and died because of feeling
    most Christians. Love, in recognition of Heart NSJC!
    Let us pray - O Jesus, full of mercy and
    goodness, which You have so loved men that justify
    by faith, glorify Him by grace, I pray you, by virtue
    the wound of your Sacred Side opened by the lance
    on the Cross, deliver the dead from the fire of purgatory
    and make them worthy of the glory of your saints. Be their favorable O
    Jesus. Call your children and our brothers to stay
    LORD. May they rest in peace.



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    Twb yuav txog lub caij thov ntuj rau cov phoojywg tso peb tseg mus nyob hauv ntuj txias teb tsaus. Empty Re: Twb yuav txog lub caij thov ntuj rau cov phoojywg tso peb tseg mus nyob hauv ntuj txias teb tsaus.

    Post  Admin 27th October 2009, 8:30 am

    Eighteenth Day - Third reason:
    love Mary
    1. She consoles the souls in purgatory

    Marie not only encourage and comfort
    his beloved children of the earth, it is also the consolation of those that
    Justice and Love hold the place of atonement. What mother
    seeing her child fell into a fiery inferno and could help him,
    would not fly to her rescue? And Mary, most loving of mothers,
    remain insensitive to the torture of her children fell in
    expiatory flames of Divine Justice? Oh no, a thousand times no! Full
    compassion for them, she takes care of the relief. There is no
    sentence in this dark prison that softens and there is no time
    during which she poured on this fire, purifying, refreshing rain.
    "Oh, Mary is good," exclaims St. Vincent Ferrer for
    these captive souls groaning in purgatory! By its
    through, they are constantly relieved and rescued.
    "The Blessed Virgin told St. Bridget:" I am the
    mother of all who are in purgatory, and all penalties
    are imposed on the dead, to atone for their faults, are
    eased by my prayers. "

    Blessed are the true children of Mary. Its protection
    does not accompany them only in this world, but it will get them
    to console their misery invisible, impalpable, that could
    call for further misery - fall. That this thought is sweet
    and comforting. It is nice to hope for assistance
    of the Blessed Virgin to our last hour, to know it
    come visit us, console us, so unfortunately we fall in
    the abyss of purgatory. What a powerful reason to love tenderly
    in this world! O Mary! Mother of Mercy! Comforter
    the afflicted, preserve - we deliver - we the
    purgatory.
    2. She delivers

    The Most Blessed Virgin is not confined to visit
    relieve the captive souls, it delivers them by
    her intercession. To hasten the end of their sentences, it inspires
    to help them live their votes, and she begged her Divine
    Son to admit them into the abode of Peace. However, what Mary
    request, it always gets. So how many forgotten souls
    or inadequately rescued gémiraient for centuries
    in this place of unspeakable torment if not merciful Virgin hastened
    time of issue! How fly in the sky on
    the wings of love, especially when the Church celebrates
    its touching ceremonies. Gerson assured that the day
    She ascended to heaven, a multitude of souls who were
    Purgatory were issued through her intercession.
    St. Louis - Marie Grignon de Montfort, He said that
    this time - there joy in heaven rose by half
    ! It is also a devout belief that every Saturday and days
    its festivals, this Good Mother descends in place of Justice
    Divine to remove a large number of prisoners it
    got grace, happy to take her children with her
    involve the happiness of her family from heaven. Yes, there is --
    High countless blessed that owe their deliverance
    purgatory to the August Queen of Heaven.
    Ames Christian, pray every day Marie
    for your loved ones, ask - they relieved him. Has
    this end, offer - he from time to time some mortification
    a communion, a visit to the chapel where it is specifically
    honored. The Mother of God said to St. Bridget
    "I am the mother of all souls in purgatory
    and all the pains they have deserved to be
    every hour or less softened by my intercession. The devout
    Mary is not unhappy in purgatory, they are not abandoned
    ; Powerful Mary to rescue them, but we must pray, especially
    reciting the Rosary. St. Alphonsus Liguori said: "
    If we want to effectively help the souls in purgatory,
    we always recommend them in our prayers to the
    Very Blessed Virgin, and provide for them especially the rosary or
    Rosary by which they are relieved. "
    Good Mother, have pity on my brothers
    suffering, obtain - their eternal rest. Remember - you they
    are your children and you're still their mother.
    3. Example

    A holy nun had given for some
    time his care to a poor girl who was in a state
    As for the unfortunate soul to the body. After
    have led a scandalous life, she had been struck
    a shameful disease that made her an object of disgust and
    contempt for everyone. The infection that spread
    around her was such that her neighbors had forced
    seek shelter in an old house alone. His character
    was so cantankerous that only our religion, overcoming
    disgust that he felt, was like an angel from heaven
    enough to support his wretched existence. However, his services were
    paid by insults. When the sister was talking to God,
    This creature answered only by profanity.

    One day came a terrible crisis, and the unfortunate
    patient died suddenly. About to appear before
    the Supreme Judge, she remembered the mercy of Mary, she
    was sometimes invoked in his youth, and she said "
    O you who do not abandon those that everyone pushes, Mother
    Full of love, come to my rescue! If I leave you,
    I am lost! "And Mary came to the rescue of the sinner,
    inspired him to acts of repentance and the preservation of hell.

    The next day they found the corpse hideous view
    ground, and everyone cried out that the soul was condemned.
    The sister was in it - even if convinced that she eclipsed
    his memory. However, one day that she thought damn,
    appeared to him by God's permission, and said: "You who pray
    for everyone, forget me - you? "What? cried
    holy religious, you? in purgatory?? The poor
    sinful told him the miracle of salvation that had come
    in it, his agony, begging her to pray to the Blessed Virgin of the
    issue of purgatory as she had preserved
    of hell. Sister Mary prayed with all my heart and soon she learned
    a second appearance that his prayers were answered,
    the Good Mother had opened the door of heaven to the soul
    penitent.

    Marie thank you for your kindness.

    Pray - We salute you, O Queen of Mercy
    our life, our sweetness and our hope, not only in this
    valley of tears, but also in the place of atonement, we
    salute you. We cry to Thee, consoler of the afflicted;
    we sigh and groan for our brothers suffering from
    purgatory. Turn them, O lawyer, your merciful eyes.
    Please - they see Jesus, the fruit of thy womb. This is what
    We urge you to them, O Queen pious and gentle
    Virgin Mary.










    Nineteenth Day - fourth reason:
    recognition of the deceased
    1. In Purgatory

    The opinion is well received among theologians,
    that the suffering souls intercede even in purgatory
    for those who assist them. They can not get anything for them --
    same and their prayers are fruitless when they ask
    the end of their torments, but it is not the same prayers
    they do for their benefactors. These prayers are in order
    of Providence, they touch the Heart of God, and are not accompanied
    defects that make ours too often unsuccessful.
    These good souls are pure and holy, beloved of the Lord
    and always perfectly united with him. They pray without distractions,
    with fervor, with perseverance, and their credit is
    so great that, if the experience of every day there was
    to testify, just might - we think.
    There is everything to gain for us to exchange and
    our prayers against those of our brothers died, and the
    best way to obtain from God what we ask it to
    interest in our cause, and confident in their offering
    for them, for this purpose, our good works, the Holy Sacrifice
    Mass, and all the indulgences that we can implement them.
    Let us pray often, pray for many souls blessed
    and appreciative of purgatory, and they pray effectively for us
    ! They offer to God for us all the credit for their
    untold suffering. It is a holy and wholesome occupation that
    Thought dead, says the Scripture.
    2. In Heaven

    Heaven is the home of recognition, and issued
    by our acts of love and prayers, the souls we will
    attached by the bonds of eternal gratitude. May
    - They forget us when we have put in possession of wealth
    eternal? When we have given them their place at the banquet
    of the Lamb, where they can finally eat the bread of angels which
    they are hungry? Certainly not, they forget us
    ever: they are attentive to our needs, they will ensure
    on us like other angels. From their thrones,
    they lay eyes on our dangers and our ills, entreat
    God ever save us tests, to remove
    us all the temptations and dangers, and unite their supplications
    to ours, to make a holy violence to the Heart of God. What
    relief in our sorrows! What valuable aids! In our
    agony, what comforters and what support! What powerful lawyers
    the terrible day of the Encounter with God! And if we go in
    purgatory those souls whom we have issued, not
    will - they not turn to visit us, console us, to
    what we are received from them in the splendours
    of eternal bliss?

    My God, what benefits, as consolation for all
    sorts in the devotion of the faithful departed
    ! So happy and blessed are those who pray for the dead! "
    All that we give charity, said St. Ambrose, is
    exchange favors, and after our death, we find the
    deserves a hundred times doubled. "
    3. Example

    A pious person and trustworthy wrote the
    following lines, which are evidence of the effectiveness of prayers
    souls in purgatory: "I wanted the restoration
    my poor health much impaired, and I had addressed
    Notre - Dame de Lourdes, L'Enfant Jesus,
    St Joseph's, without getting anything. Only after having pleaded
    the holy souls in purgatory pray for me that I was
    answered. I gave them until Christmas, their
    promise of prayers and masses, so at this time
    I could perform my religious duties and resume my activities.
    Blessed and thanked those are expensive protective
    I am completely cured! Also, I am - I am eager
    to accomplish what I promised them. You see how the Good Lord
    wants the issue of captive souls in Purgatory
    strength because He said so to use them to
    pray for them, for a multitude of graces He wants to
    through their hands. As for me, I am convinced that
    truth because I say that all the favors that God gives me,
    I owe to the prayers of my good friends from purgatory.
    With them, I despair of nothing, I hope even
    against hope. "

    Educate - by you this example, and be convinced
    you can get everything through your brothers
    dead.
    Prions - holy souls in purgatory, I pray
    Lord Jesus who died for you, have mercy on your
    pain. May - t - it, by the sprinkling of His blood, cool
    midst of your troubles! In turn, charitable souls, deign
    intercede for me. Your prayers will be heard, because you
    are in grace. So ask me for favors spiritual
    time and to me the more necessary that I ask
    make a holy death and that I may one day be in heaven with you.










    Twentieth Day - First way to relieve the
    souls in purgatory, prayer
    1. Easy

    After considering the reasons
    urge us to relieve the souls in purgatory, now consider
    the most effective ways to help them. The first of these
    Prayer is the means it is accessible to all,
    poor and rich, the weak as strong, small children
    as old, nobody can reasonably claim to
    to be dispensed. You can not do penance by fasting
    ? You can not do much charity? Then pray, pray
    often for your brothers the dead, pray in the morning
    pray at night, pray the day, pray the same night. Who can
    make this charity prayer that redeems the
    pain? Who can not find in his heart a cry of supplication for
    these incomparable misery? Who among us mourning the death of
    own, can begging God? We would suffer a saint, a friend,
    a parent might relieve a prayer and make them happy, and
    we'd do it? Let us pray for brothers unhappy! It is
    not only easy and simple, but comforting and pleasant
    ! He is so sweet to talk of those we love, to care for those
    we cherish!

    Resolve not to let any
    days without praying for your parents no longer. Give them favor
    the trouble you cause distractions, or dryness of your
    heart during this holy period. At least, repeat often
    these short invocations: "Sweet Jesus, they are conducive
    ! Lord, grant them eternal rest! My God, they are based
    peace! "
    2. Effective way

    "Prayer is the key to gold
    Heaven Opens "said St. Augustine. More powerful than all things,
    it springs from the heart of man, rises on the wings of angels
    ascends to the throne of God, go right to His Heart, The key,
    The softened, silenced Justice never to let that speak of love.
    Overcome by prayer, the Divine Justice yields, bends,
    forgive and sealed with the forgiveness, prayer descends from the throne
    of God in the abyss, where she pours on the poor
    souls who await the time of issuance, off
    the purifying fire which inflames, and forever breaking ties
    of their captivity, making them the freedom and happiness.
    The prayer for the dead knows no barriers, no
    Distance, not time; Heaven opening before them the abyss
    closes behind her, she gets everything she triumphs over all.
    And St Thomas assured that God welcomes more fervent prayer
    for the dead that we send him to the living. The Divine
    Lord has revealed to St. Gertrude in these terms
    "My love will accept a step, a straw collected
    ground, a floor, a hello, a prayer for sinners
    or for just as long if we add the good intention. "Let
    often acts of love for God, these acts have an internal
    inexpressible value as stated in the Father Faber
    his book, All for Jesus. Each act of love deserves
    eternal life. Now it is easy to say and think: "
    My God and Father, I love you ... I want you like ... "
    Such acts of love and provide emergency relief to the souls
    all these means. This will provide our goods and ineffable reward
    be eternal. "There is no occupation more pious and
    holier than praying for the faithful departed.
    "Said St. Augustine.
    The Church has spent the psalm De Profundis as
    special prayer for the dead, and it commits us
    to pray often for them. Lyrics
    this psalm are indeed many voices expressing in turn,
    a lively and vivid manner the sorrow, resignation,
    love, hope of the poor souls that burn in
    the depths of the abyss. Let us resolve to recite
    at the end of our usual prayer.
    3. Examples

    About to die, St Monica called near
    his bed his son Augustine: "My child, he said - she, I am dying
    glad I got my God what I wished for
    my whole life. Oh yes! I die happy! My son, my dear Augustin
    when I made my last breath, remember in your prayers
    remember at the altar that was doubly
    your mother. Remember always the soul of Monique. "
    Augustin moved, could not answer with her tears and her mother
    died in the joy of the Lord. During the twenty years that
    lived, he never ceased to pray and celebrate
    Mass for the repose of her who had so loved. He did more
    He urged all the priests of his acquaintance,
    to all those who read his works in later centuries,
    to remember the holy altar, Monique's mother, adds
    - Does that many entreaties he opens the door of heaven.
    One of the most poignant examples of the effectiveness
    prayer for the dead is reported in
    Acts of the martyrdom of St. Perpetua, this holy Africa
    suffered death for Christ at the beginning of the third century.
    While Perpetua was in prison she had a vision
    She saw her young brother Dinocrates died seven years out
    a dark place and approach a pit filled with water
    brim. But this board was too high for the size of the child
    that there could draw, and sad, he looked at his sister. It - it
    Dinocrates understood that suffering to atone for sins committed in the
    ground. She then offered her sufferings and prayers for this
    young soul. Shortly after, Perpetua was favored
    a new vision: she saw Dinocrates. But this time - this, he
    was overjoyed, he derived pleasure water wells mysterious
    which the board had reduced its scope;
    and darkness gave place around him
    a bright light. He had therefore to be issued
    his sentence by the prayers and suffering offered by its sister
    Perpetua, and he enjoyed the happiness of heaven symbolized by
    the draft to which he aspired in purgatory which
    Now he could quench his thirst. The image of this vision
    is expressed by the Church, when asked God
    grant to the souls of the dead "place of refreshment,
    of light and peace. "
    Following the example of St. Augustine, pray you, pray without
    continually fight for our beloved deceased relatives. And if our mother
    died, let us never forget! Even if
    it is in heaven, our prayers will be beneficial to him in his
    intercession with God for our intentions.
    Let us pray - Lord Jesus who said: "
    Ask and you shall receive, seek and ye shall find, knock and you
    open "I beg, I implore you, through the merits of
    Thy holy wounds and by your great mercy, have mercy
    the poor souls who groan in Purgatory. Do not reject
    not sweet and tender Savior, my prayers, hear my cries
    and open to my friends, my parents unhappy, the
    gates of the Celestial stay. May the light that never goes
    not shine on them! May they rest in eternal peace!










    Twenty-first day - second means of relieving
    the souls in purgatory: charity
    1. Charity body

    The charity is one of the truths that
    we are most often and most strongly recommended
    the Gospel. She has even, according to St. Thomas, a
    power greater satisfaction than prayer, or rather
    it doubles the strength of our prayers and ensures success.
    The angel said to Tobias: "Charity saves from death
    It is she who erases the sins it withdraws the soul
    darkness, makes him find favor with God and
    assures the Eternal Life. "What better way to relieve
    suffering souls? If their behalf, we exercise charity
    Recognition of the shouts of the poor rise up to God and triumph
    all to Him. It is a gentle dew that falls in
    the flames of purgatory and tempers the heat. The penny that
    gives the bread a miserable time in this world, gives
    may - be granted a soul up
    eternal, the Lord's table. Let us be merciful
    As far as we can be, if we have much, give
    much, if we have little, give much, but give a good heart. "
    Happy, "cried the psalmist, who understands the pain of
    poor and forsaken the Lord to deliver
    evil day, He will attend on his bed of anguish and reward
    forever. "

    To work, therefore, help the afflicted of the earth,
    and you will relieve the same time those who weep. Put the penny
    the widow in the hands of the poor, the captives free will.
    2. Charity spiritual

    If the goods fail us if we lack money,
    we still love the spiritual is good for the soul
    and heart suffering and groaning. "It surpasses following
    expression of St Thomas, charity body, as the spirit
    surpasses the body "The spiritual miseries are well
    more and more deplorable than bodily misery.
    However, the Divine Goodness that allows impact upon our brothers
    loved the merits of purgatory that we can get
    so. So for them, tend the sick poor. For them, make sure
    at the bedside of the dying. For them, protect orphans. For
    them, consoled widows. For them, Let's dry the tears of those who mourn.
    Thus our charity will reduce the suffering of this world, which is
    a purgatory of another life. What - what - when we stop
    This is the relief and the issuance of these expensive
    souls? What - what - that could serve as an excuse if we
    forget, when it is so easy to come to their aid? And who will
    one day to our aid if we do nothing for others?
    3. Example

    At Bologna, Italy, a widow had an only son
    who used to play in public with her children
    age. One day a stranger disconcerted her games with a bad
    want to clear. The child cried to remain quiet. The unknown
    angry, drew his sword and pierced. Seized
    fear, surprise and violence of gesture that was unexpected
    perform his bloody sword in hand, he began
    running and rushed into a house to hide.
    Now it turns out that it was the home of the murdered child ...
    He arrived in the apartment of the widow that he did not know. At the
    for this man, this sword covered with blood, she remained
    prohibited. But hearing the stranger asked, "On behalf
    God 'asylum cons his pursuers, she promised
    hide and do not deliver. However, the police learned
    he entered the house, sought
    everywhere, without finding it. As they were leaving, they asked
    the lady if she knew that her son had been killed
    by murderer ... With these words, the mother fainted.
    When she recovered, we thought it would be impossible to
    save both the coup had been pulled down. But trusting in the Divine
    Providence, she found great energy and resolved
    forgive the murderer of his son, and more to deal with
    charity. She went to the hiding of the murderer, not him
    no reproach, gave her a purse and showed him a way discreet
    after which awaited a horse saddled and ready to
    leave. Then she began to pray for the soul of his son.
    Scarcely had - she kneeling, arms outstretched, before
    a crucifix, to beg Jesus to take pity on the soul
    her child, her son appeared to him, happy face, radiant as
    the sun, and said: "Dear Mom, do not cry! It
    Do not complain, but envy my fate. For the Christian charity
    which you showed towards my murderer, I pulled immediately
    purgatory. Divine Justice had condemned to long
    years of suffering, but forgiveness has ended in an instant
    all my atonement, and I'm with God where I stay
    for eternity. Then he disappeared, leaving his mother
    in joy, despite his grief.
    Prions - Confident in your words, O my Savior, I
    see now that your most adorable person, hidden
    under that of the beggar who implore my pity. I have been practicing
    charity to one who asked me as if I had the
    You make - even. But my love will not be limited
    not to live. I want to extend it to the dead and
    that I do for the poor of the earth to serve the poor in purgatory
    and draws on them the outpouring of Your Mercy. Sweet Jesus
    grant them eternal rest!












    Twenty-Second Day - Third way
    relieve the souls in purgatory: the Holy Communion.
    1. Sacramental communion

    When we have the happiness of communion, we
    NSJC united in a way so intimate that each of us can
    exclaim with the Apostle: "No, not I
    live, but Jesus - Christ lives in me "While our flesh
    becomes his own flesh, his heart is beating ours, his blood
    flows in our veins, his divinity is in us, He looks
    with our eyes, it expands our heart. In this happy moment envied
    angels, even without words, it is easy to talk to
    God, to say with more confidence that the Prophet King
    "O God, protector of the Afflicted, cast your eyes on me
    you will see the face of your Christ, no longer I who speaks and
    praying: Jesus, Your Son, who speaks and prays for
    me it was he who asked me to issue my mother
    the issuance of the poor souls abandoned. I am
    sure, O Merciful Father, that you will reject
    not just those prayers for the face, the tears, the blood of Jesus
    - Christ all have a voice - powerful to soothe and get Your Justice
    forgiveness. "
    Communions often these souls so loved
    who have more happiness to participate in the Eucharistic Banquet. With
    How ardently they expect us to sprinkling on them the dew
    refreshing and liberating Blood of Christ. Soon
    eternal communion start for them and they will watch
    in heaven, the Savior, Bread of Life, love, bless the
    and endless praise.
    2. Spiritual Communion

    If you can not do often sacramental communion,
    is - to - be truly say our - Lord Jesus
    - Christ in your heart to Mass, do less communion
    spiritual. It is a longing to unite with the Divine
    Savior and receive his spirit and grace. This practice
    so beneficial to the living and the dead as St. Alphonsus Liguori was
    to say we can learn much more fruit if the
    done with fervor that made sacramental communion with warmth.
    It has also the advantage that one can do everyday to
    all times of day and night, and in any place, either secular or
    sacred. It is a simple, easy, powerful relieve our dear
    dead. Take therefore this spiritual communion with each
    Visit St. - Sacrament. The formula that you can use
    :
    "My Jesus! I believe you here this
    I love you, I want you, I join in spirit and heart,
    Until I can see you really. Bless
    - I also bless the poor souls suffering in purgatory so.
    Yes, Lord, call your children and our brothers in eternal rest
    and the light that never goes more shine on them! They
    rest in peace! "
    3. Example

    Louis Wood, the famous master of
    spiritual life and a man of remarkable wisdom relates that a pious
    Servant of God, he knew and loved, was visited by a
    soul from purgatory, and that - it made him see everything she
    endured torment. She was punished for having received
    Divine Eucharist with inadequate preparation, and many
    lukewarm. Therefore the Divine Justice had condemned
    the execution of a raging fire that consumed her. "I
    asks you, you who have been my close friend and faithful
    which must be even, communion once in my name and
    do with all the ardor and any charity you are
    able. I am sure that this fervent communion enough for my
    issue and in this way will offset my guilt
    coldness. "He - he hastened to participate in the Holy
    Mass and Communion piously for the repose of the soul of his friend.
    After thanksgiving, the spirit appeared to him again
    adorned with a unique light, happy and full of gratitude.
    "Be blessed, O best of friends, fellowship
    issued me and I'll see the face - to - face my Adorable
    Master. "
    Recall the board of St. Bonaventure: "That
    Charity takes you to communicate, because there is nothing more
    effective for the eternal repose of the deceased. "
    Pray - you remember, O my God, souls
    my family in your justice, but you only want to eat the bread
    Angels, I can open their Paradise. Be blessed, Father
    Merciful, and I promise that henceforth I shall communicate
    often for these holy souls in purgatory. You will not see
    more so in me that your son, and my voice, covered by hers, succeed
    so until you get me and most certainly grace
    I wish. O Jesus, be conducive to our dear departed.
    May they rest in peace!










    Twenty - Third Day - Fourth way
    relieve the souls in purgatory, the sacrifice of the Mass
    1. It is offered by Jesus - Christ

    Of all the ways we have mentioned so far,
    for the relief of souls in purgatory, none is more powerful
    as effective as the Holy Sacrifice of the Mass: it is a good article
    consolation of our faith. The reason is that any efficiency
    the Divine Sacrifice is that it is offered in person and on behalf
    Notre - Lord Jesus - Christ. At the altar as at Calvary
    same victim, same priest, and therefore
    same efficiency. Here, Jesus - Host Offer
    Father what He is and all that s. It offers the Church
    Militant and the whole Church Suffering.
    What joy in the realm of tears, for these souls
    Victim of Divine Justice when Jesus embraces and
    all offers to the Father! And the Father receives
    the offering of the Son through the expiatory flames, he acknowledges
    in them, even in disgrace, the traits that Son adorable
    He forgives and in consideration of the merits of the Lamb
    spotless. How is - it only one time if all these solemn
    souls are not issued? We do not know,
    we can not penetrate the secrets of the Infinite Justice
    and holiness of God. But it is certain that all are relieved.
    A holy Doctor of the Church even says that after each
    Mass many souls leave purgatory and fly to the
    Paradise.
    In Rome in a monastery, a painting represents
    St Bernard saying Mass and souls out of purgatory
    and ascend to heaven as the sacrifice continues. Why
    believe - if we just thanks to these exceptional? In
    Most Christian families, we do celebrate
    Mass of the Octave of Masses and birthdays every year.
    Y think - you?
    2. We offer it with him

    If your resources do not allow you to celebrate
    Masses often, remember that you can offer you - even
    somehow, by attending with devotion,
    uniting your prayers that the priest, that
    Notre - Lord. Yes, when you're there, almost
    the altar, you have the merits of the Lamb without spot, you
    can be applied to all who are dear to you, and even
    Mary and Joseph settled the actions and approaches
    of the Child - God, you are exercising authority over Jesus --
    Eucharist, you become the master distributor of its merits.
    You can then take his divine blood and spread to
    profusion on the blessed souls in purgatory. You can their
    apply the fruits of the Sacrifice, as well as your share of
    law, all Masses that are said in the universe. This is
    a treasure which we do not believe enough, with a treasure
    which we can settle the price of our parents and our friends
    and open the door of heaven. We are guilty of requiring a means
    so easy and effective end to the torments of those dear
    souls who ask through the merits of Christ, think
    to them at St Sacrifice for the Handbook of the dead.
    3. Example

    The Cure of Ars St recounted a day in his catechism,
    his parishioners, the following terms:

    "My children had a good priest
    had the misfortune of losing a friend whom he loved dearly, also
    prayed - he very much for the repose of his soul. One day, God
    made it known he was in purgatory and he suffered
    horribly. This holy priest thought nothing better than to offer
    the Holy Sacrifice of the Mass for his dear deceased. When
    Consecration, he took the Host between his fingers and said: 'Father
    Saint and Lord, do an exchange, you hold the soul
    my friend who is in purgatory, and I like the Body of Your Son
    is in my hands. Well, good and merciful Father,
    Deliver my friend and I offer You Your Son with all the merits
    his death and passion '. His request was granted, in effect
    moment of elevation, he saw the soul of his friend any
    radiant glory, rising to heaven. God had accepted the exchange.
    Well, my children, "added the priest of Ars, when we want
    deliver a soul from purgatory that is dear to us,
    do the same. Offer to God, by Saint - Sacrifice
    His beloved Son with all the merits of his death and
    his passion. He can not deny us. "

    Follow the advice of Saint Cure d'Ars.
    Another example - Masses for the dead ...

    St. Elizabeth, Queen of Portugal, had lost its
    daughter Constance, Queen of Castile. She went to Santarem.
    As she passed near a wood, a hermit came out and began
    running behind the royal procession, shouting that he wanted
    talk to the queen. The guards pushed him back but the queen having
    hearing, ordered him to be brought. He explained that several
    Once, while praying in his chapel, Queen Constance him
    appeared and begged to know his mother
    she moaned in purgatory and he had to say Mass.
    for it every day for a year ...

    The hermit retired and was seen no more ... courtiers
    who heard it laughed and called him a visionary,
    crazy and even intriguing. Queen Elizabeth was found that
    wiser to do what was asked of him by this man
    so unusual. "After all, he said - she said to
    masses for our beloved dead daughter is in the logic
    Christian. "Father Ferdinand Mendez, known
    for his piety, was commissioned to celebrate
    365 Masses for the relief of the soul of St. Constance ...
    Elizabeth was praying for her daughter but she had completely forgotten
    orders, given the good priest ... One day, Constance
    appeared to her mother, dressed in white, bright
    light, and said, "Now, I fly to
    eternal bliss! The next day Elizabeth went
    to church to thank God for deliverance
    his daughter. Mendez's father saw it there and came to tell
    he had just finished watching, the 365 series ... Just Masses
    at the onset of his daughter Elisabeth issued ...
    remembered the hermit!
    Prions - that are also guilty in your eyes
    the souls in purgatory, let you appease O God of mercy
    forgive them and seeing the precious blood of Your Son shed
    daily on the altar to wash their stains. Listen to
    Voice of the Blood Adorable who does not cry demanding vengeance, but
    grace and mercy. O Jesus, spotless Lamb
    away the sins of the world, be conducive to my brothers
    dead. They are issued and they are based
    peacefully near you!












    Twenty - fourth day - Fifth way
    : Suffering
    1. Voluntary suffering

    "Unburden the souls in purgatory," said
    St John Chrysostom, unburden - by the anything that we sentence. For God
    is careful to apply the merits of the dead alive. The
    suffering! This is the great satisfaction that the Lord asks
    their love of His righteousness debtor. We suffer so for them
    so they suffer less. If we once more live, charity
    more ardent, what does mortification we impose - not for us
    issue and relieve parents of friends who loved us so
    and who now suffer in ways so horrible? Penance
    fasting, austerities are our regular exercises.
    But at least have the courage to make some minor sacrifices
    : That of pleasure, a dangerous condition, a bad reading,
    sacrifice of a guilty habit, an object of luxury or pure vanity.
    "Choose the best victims," said Father Felix
    choose the most deep in your heart to those you love
    Moreover, sacrifice what you hold most dear sacrifice - you --
    and even the price of personal sacrifice becomes the acquisition of
    suffering father. These blessed souls rise
    to Heaven on the wings of our sacrifices, our penance,
    our suffering. They fly triumphant and they thank us
    our generosity and when they are in the
    glory, we will make it abundantly what we have done
    them. What about comfort and hope! O Jesus
    crucified, let us understand the price of suffering!
    2. Involuntary Suffering

    But if the voluntary suffering confounds our
    courage, Providence imposes suffering more meritorious
    for us and for our dead because - they are not our
    choice. These are the afflictions, the troubles of the mind, heart and body,
    inevitable in this world. We know, we find everywhere in
    all states in all conditions. Our life on earth
    is a constant battle every day, a long and painful martyrdom. Must
    - We complain? No, since all our troubles can be
    a means of salvation for us and for others. Since we can
    use it to relieve the most cruel of all the pain, they
    suffered the holy souls in purgatory. With this cross that
    Providence casts upon our shoulders, with this thorn
    bloodies our heart, with a tear, with a sigh, with an act of
    resignation, we can relieve these great miseries of
    Purgatory and dry the tears of our parents loved.
    Courage, then, endure a little cold, we refresh
    Victims burning amid the fire of anger
    God. Suffer a little heat, we will change the heat of the fire
    in a soft pink. Endure an inconvenience, we drag out
    souls to the deepest abyss. Accept fatigue,
    fatigue, we will carry on thrones of glory in the
    Heaven for us a moment of pain for them an eternity
    happiness!
    3. Example

    One patient, reported St Antonin, was suffering
    the most extreme pain and asked God with tears,
    the issuance of its ills. An angel appeared and said: "
    The Lord sent me to you to give you the choice of a year
    suffering on earth or one day in purgatory. "

    The patient did not hesitate. One day in purgatory
    he said - he, I see at least an end to my pain. He died
    immediately and his soul was cast into the abyss
    of atonement. Then the angel, compassionate, presented itself to him
    to console. In this view, the unfortunate gave a screech,
    like a roar and shouted: "Angel seducer
    you have deceived me! You assured me that I am a
    day in purgatory and now already 20 years I
    have delivered the most dreadful tortures! "

    "Do not deceive you, just a few
    minutes have passed since your death and your
    corpse not yet cold on your deathbed. "Replied
    Angel.

    "Then I get back to earth to
    to suffer for a year, whatever it may please God

    His request was granted,
    the patient encouraged all those who came to see him accept
    good heart all the troubles of this world rather than being exposed to
    torments the other.

    "Patience in suffering, say - it often
    is the golden key of Paradise. So enjoy in offering our sufferings.
    "

    He died at the end of the year, as agreed ...
    Pray - Bless, O my God, who did well
    wanted the suffering and pain that my life is strewn become
    for me a source of abundant merits, and a means of satisfying
    Your Justice for the souls who are dear to me. Now
    far from complaining of the weight of my cross I bear with
    patience and resignation, and you fall upon me and my parents
    dead, a look of mercy. O Jesus, be
    enabling them! Near you call your children and our brothers
    they rest in peace!



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    Twb yuav txog lub caij thov ntuj rau cov phoojywg tso peb tseg mus nyob hauv ntuj txias teb tsaus. Empty Re: Twb yuav txog lub caij thov ntuj rau cov phoojywg tso peb tseg mus nyob hauv ntuj txias teb tsaus.

    Post  Admin 27th October 2009, 8:33 am

    Twenty - five days - Sixth plea
    Way of the Cross
    1. This is the way to Heaven for the living

    This devotion so great for the memories it
    wake up, so valuable for the benefits it provides,
    is the most effective way to overcome our passions and the road
    safer to arrive quickly at the height of perfection. Each
    not of the Cross, we understand what has caused so much pain
    to NSJC. We must fear sin not to renew
    the sufferings of His Passion and seek the spirit of sacrifice and penance
    to become similar zeal for the salvation of souls, love
    of humility and purity, forgiveness of injuries,
    patience in trials and the renunciation of the world.
    If you want to grow in faith, "said St. Bonaventure
    attract you grace upon grace, and become similar
    not only the angels but the Son of God, you often commit to
    this year: the Way of the Cross, and you take the royal road
    which leads to Paradise. There is no safer method
    to advance in virtue and to imitate the divine example is shown
    in the way of Calvary. Write often cross the road, like
    of the Blessed Virgin, the first disciples, saints and each time you
    you feel better, more Christian, closer to heaven
    in the Heart of Jesus.
    2. This is the road to heaven for the dead

    The Way of the Cross is also a very practical
    beneficial to our dear departed. Following Jesus
    the road to Calvary, we collect every drop of his precious
    Sang, each merits its precious martyr, and we
    the offer to the righteousness of God to extinguish debt
    souls in purgatory is a sigh of joy and relief. The
    Stations of the Cross is especially beneficial to the dead because of the valuable
    Indulgences attached to them and are all applicable
    the dead. They are so numerous that we can not specify
    and teaches Benedict XIV, and sufficient to earn to be
    in a state of grace. We can do this exercise several
    times in one day.
    If you want ease and deliver much
    souls in purgatory, for they practice this devotion.
    You will find this painful road, consecrated by the sufferings
    and death of NSJC the consolation that your heart needs to bear
    loss of people you are crying again and through their open
    Heaven. What a treasure for you and your beloved away! Take
    So today the resolution to make the path cross each
    week, memorable day, which speaks so much to our gratitude.
    3. Example

    A mission took place in a small parish, the
    parishioners flocked to hear the word of God and seek
    forgiveness. Three men only stubbornly refused to take.
    They had vowed not to set foot in church
    and were particularly promised not to confess. The woman
    one of them came to talk to one of the missionaries. "Have you
    children? asked the man of God. "I have two young
    yet "Well, bring them to church, make
    with them devoutly the Way of the Cross for the souls most
    neglected in purgatory; request through the
    souls that you have relieved the conversion of your husband
    and I assure you that you will get. For experience has taught me
    two things: that the exercise of the Cross is the most effective
    to relieve our dead and to obtain their intercession
    relief we need. "Every day at noon
    the wife was kneeling before the tabernacle with its two
    young children with them and made the Way of the Cross. At each station,
    children said from the heart: "O Jesus, give the
    rest for the dead and convert my father! The day before
    closure of the Mission, the sinner knelt at the feet
    the priest, and the next day, he got happy together
    his wife, the Lord our Savior Jesus Christ. After
    Mass, he urged on his heart and blessed her two children.
    O precious Way of the Cross! Useful for everyone, but especially
    sinners and the suffering souls in purgatory!
    Let us pray - O Mary, Mother of Sorrows! You who
    have so often pondered the mystery of the Passion
    your Divine Son, you who have traveled the first places dedicated
    by their pain, teach us to meditate and practice
    like you this holy and salutary devotion. Make that we
    find the grace of conversion for sinners, perseverance
    for the righteous, consolation to the souls in purgatory. Smooth
    Jesus, give to these blessed souls eternal rest.










    Twenty - sixth day - the seventh through:
    indulgences
    1. How precious they are

    Our sins are so numerous and so serious
    our repairs so light that we would do
    difficult in this world of temporal punishment due for our iniquities;
    if the Church made up for weakness in our opening
    treasure of indulgences. Treasury immense, inexhaustible
    which consists of the superabundant merits of NSJC, Bl
    Virgin Mary and the Saints. The key is entrusted to the Supreme
    Pontiff. After the Holy Mass and the Holy Communion, there is nothing
    more admirable, more wealth, either for the living or the dead.
    If it may have so to speak, the last effort of Mercy
    God for the salvation of souls.

    For the many indulgences that are easy to
    win accessible to everyone, we have the means
    to satisfy Divine Justice, to redeem the souls that we are
    expensive and expiate in flames, mistakes and wrongs
    their past life. We can address the multitude
    indulgences that the Church we lavish so liberally,
    like rain becomes wonderful refreshment of those
    which are altered, the consolation of those who mourn, the
    beatific happiness of those in captivity. Admirable
    and paternal invention! What a treasure!

    So we hasten to acquire this wealth
    spiritual, more precious than gold, more abundant, more numerous
    than ever. Gain in many, often in win. What incentive
    in this thought: it's for my parents well - loved;
    For her, it was for him the soul is the most neglected
    It is for the soul that suffers most, they will be rescued those
    I love and I'm crying!
    2. How to earn

    Three conditions are required to earn indulgences
    :
    First it must be in a state of grace.
    Before God wants to help others, we close our first hell
    underfoot. Besides all the works done in sin
    mortal works are dead and devoid of merit.
    Then he must have intended, at least generally
    gain the indulgence. It is about renewing each
    day morning prayer, the desire to win
    Indulgences attached to devotional practices that are
    can do in the day.
    Finally, we must perform full
    prescribed works. These acts are usually very easy
    to accomplish, which are short and are within reach
    of all the faithful: a short prayer, a slight
    sacrifice, mortification, a communion ...
    Pray, Christian souls, do not neglect
    not available to the faithful departed treasures
    so easy to win. Your carelessness is it excusable today
    especially while indulgences applicable to them are so many
    and
    to everyone? It depends on you to come in
    help your suffering brothers and it costs you little.
    If you win for them a partial indulgence, you are shortening the
    time of their expiation, if you are so generous
    to gain a plenary, in which the soul
    you apply it, is probably free of any debt,
    Heaven opens, she envole it radiant, carrying the foot
    Lord of the recognition she eternally devoted to
    his benefactor. "My son," said St. Louis at the end of his
    will, remember to gain the indulgences of the Church. "

    (We can win conditions
    required a plenary indulgence during visits to some
    shrines as St. Mary of the Angels by
    Collevalenza of Assisi, the Scala Santa in Rome,
    and during the Holy Years, when the Holy Father gives)
    3. Example

    A preacher of the Order of St. Francis
    had done a sermon on charity and it was granted
    his listeners 10 days of indulgence, as the power he had
    received from the Sovereign Pontiff. A lady of rank, who had retained
    his former rank as the fear of confessing his present misery,
    explain it to him secretly. The good father gave him the same
    response formerly St Peter's lame of Jerusalem:
    "I have neither silver nor gold, but what I have I give you. I
    renew the assurance that you've won 10 days of indulgence
    attending my sermon this morning. Go on with such
    banker who had little interest so far
    spiritual treasures and offer him in return for alms
    that you will, to give him your worth, so that
    penalties that await in any reduction in purgatory. I have everything
    reason to believe it will give you some help. "

    The poor woman went there with ease
    and with a lot of good faith. The man greeted him kindly.
    He asked, amused, how she pretended to receive
    in exchange for its 10 days of indulgence. "As much as they
    weigh in the balance. " "Well," replied the banker,
    here is a balance. Write a paper on your ten days and put it in
    one pan, I put on another piece ... "prodigy
    ! The first plate does not rise, but instead took the
    money. Astonished, the banker added a piece that
    nothing changed at that weight. It took five, ten, thirty percent, as
    he was pleading to his need
    current, so only two plates s'équilibrèrent.
    It was a valuable lesson for him, because he finally understood
    the value of interest heavenly. But the poor souls
    understand better still, for the slightest indulgence
    they give all the money in the world. For us to get them the most
    possible!
    Pray - You know my poverty, O my Jesus
    ! And in excess of your mercy, you wanted
    I found the treasure of your merits and your satisfaction
    means of supplying all that I lack. Every day
    I will tap into this treasure always open valuable
    indulgences will pay the debt of my brothers dead.
    O Jesus, make them suitable! May they rest in peace!










    Twenty-seventh day - the eighth plea: act
    heroic charity
    1. Its nature

    The heroic act was the abandonment,
    the hands of Mary, the benefit of souls in purgatory, all
    good works, even those that others make for us
    before or after our death. Pope Pius IX in his decree
    of November 20, 1864, recommended this action to all the faithful
    and granted special indulgences. All indulgences
    that believers gain, benefit the souls in purgatory
    without the necessity of forming the intent to win for them. Pie
    IX calls this act the greater consolation of the souls in purgatory.
    By this act, all our good works, all our suffering, all
    our troubles, all our internal acts, similar to a large
    inexhaustible river, flowing towards the souls in purgatory. We
    can therefore say that the heroic act is the work of Mercy
    par excellence, the act of charity more beneficial.
    It is indisputable that we lose nothing by abandoning
    something to God. Our - Lord looks at what we do
    for the souls in purgatory, as if we had done
    Himself, as if we had issued a prison
    fire, as He has revealed to St. Gertrude.
    This act of love for Mary is also a great honor and a
    great joy, because - as we put all in his hands, so it
    to deliver her children suffering.
    Note: Although this act is sometimes called
    the name of hope, it is not a reality. It is
    not necessary to decide to do a formula
    determined. An act of will and sacrifice made
    the heart is sufficient to entitle the indulgences and privileges.
    Besides, this act of will may be revoked
    according to those who did.
    2. The advantages of the heroic act of charity

    This practice is very useful to the holy souls
    purgatory. What help do they not receive daily
    every moment of the day, all our works of satisfaction, and
    especially those that we will apply in our life,
    our death, and after our passage to eternity
    ? It is a gentle and continual dew of votes and indulgences
    falling continuously over the souls burning the place
    of atonement, eases their pain and consoles.

    This heroic donation no less advantageous
    for us. God is so good we do will he not a hundredfold all
    what we do for children suffering? "Give, and it
    you give, and receive a good measure, pressed and abundant
    . The Blessed Virgin to whom we entrusted our
    spiritual treasures to relieve her children, will not she
    not to our rescue? This filial do we give does not
    entitled to the bounty of His mercy? Finally, we can not
    rely on recognition of souls that we have relieved
    ? So we generally believe that one who has vowed
    heroic, did not have much to fear purgatory
    And God will provide the means to avoid or at least he will not let
    not suffer long in the flames.
    I suggest you make a vow today
    Charitable heroic, if you have not already
    made. Follow the example of a very large number of characters
    famous in dignity, in science, in holiness. Follow
    advice of the venerable Pius IX often recommended
    the wish that the heroic and enriched with indulgences.




    Twenty-eighth day - how can we
    avoid Purgatory?
    1. Thinking often in purgatory

    The thought of purgatory leads naturally
    to our mind the death and trial, and thereby
    Not even we can inspire wholesome thoughts.
    "Think about your ultimate ends," said the Holy Spirit, and
    you do not sin "

    Its second advantage to inspire the spirit of penance
    and mortification. At the sight of such suffering and anguish if these
    cruel and so long at the sight of the countless victims
    exhale complaint, the soul returns to it - and even cried
    "I want to finally atone and redeem, use the days that leaves me
    Mercy of God, I want to redeem my sins
    with a little generosity and love. I want to
    all costs avoid the torments of purgatory. I succeed
    with my good will and grace from on High! "

    If the grace of God, we always
    the truth before your eyes! It would be impossible for us
    do not become saints and great saints. The constant thought
    purgatory entrench our lives a multitude of small mistakes,
    we inspire the practice of the highest virtues, and our
    last hour, adorned with virtues, our soul
    escape to the eternal home, without having to be
    purified in purgatory.
    2. Often praying for the souls in purgatory

    The Fathers and Doctors of the Church believe
    that those who are keenly interested to souls in purgatory
    escape to purgatory, or did not stay long.
    Because, they say, make the most infallible predestination
    is to save souls because God has promised us the same
    although we would to others. Blessed are the merciful,
    because - they get themselves Mercy.

    We can only hope the recognition of
    souls that we have issued. Could - they
    be less sensitive and less compassionate than us? At the time of
    our death and our judgments, and they will flock there like
    guards, defense witnesses, to
    tip the balance in favor of Mercy. They
    avoid the pitfalls of the infernal spirit and we get
    the most precious graces: that of a holy death. "
    I do not remember, "said St Augustine, having never read that
    who willingly prays for the dead, has had a bad death
    or doubtful. "

    Which means almost guaranteed to avoid
    rigors of purgatory! Let us follow the counsel of the Gospel "
    Let - us friends so that when we die, those that we
    have relieved us into everlasting habitations
    "

    Our brothers, the dead are now in need
    but as long as our help, they show in Heaven and we will open
    themselves the door. Deliver them from purgatory and they will
    prevent them from falling. It is reported of St. Catherine
    Cortona, at his death, all the souls that had contributed
    issue came to receive him in triumph.
    3. Example

    It is said that someone special friend
    souls in purgatory had devoted his life to the
    relief. Having reached the hour of his death, she was assaulted
    furiously by the demon who saw her about to escape him.
    It seemed that the entire league abyss cons she be surrounded
    his infernal cohorts. The dying woman struggled for some time
    among the most arduous efforts, when suddenly she
    saw him enter his apartment a crowd of unknown persons, but
    resplendent beauty, who put to flight the demon
    and approached his bed, sent him encouragement and
    all heavenly consolation. Pushing then a deep sigh
    and transported with joy, she exclaimed: "Who are
    you who you are through, you make me that much good
    ? "We are inhabitants of heaven, that your help has led
    to happiness, and we have our turn and
    recognition, help you cross the threshold of that place of anguish
    to introduce you to the joys of the Holy City. "
    At these words, a smile lit the face of the dying, his
    eyes closed and she fell asleep in the peace of the Lord. His
    soul, white and pure as a dove, coming to the Lord
    found as protectors and advocates that it had issued
    souls, worthy of recognition and fame, she entered in triumph,
    amid applause and blessings to all
    those she had taken from purgatory. May we have a day
    the same happiness!

    For the benefit of souls in purgatory, it is also
    can offer a visit to the church, a pilgrimage
    the use of holy water, masses, novenas, prayers, sacrifices,
    acts of love, humiliation, fasting ...

    The use of holy water like the Divine Savior.
    Whenever the priest imposes its blessing
    water, it acts as a representative of the Church which
    Savior always welcomes with satisfaction the prayers, some
    is one for which the Church addresses her prayers "When
    you take the holy water, do drop a few drops
    earth for the souls in purgatory by making the sign of the cross
    "Says Maria Simma.
    Pray - Do not let my God, that I remove
    my mind, a false feeling, thought so salutary
    purgatory. Burn deep in my heart as a powerful
    way to preserve me me - even in purgatory and to come
    help the souls residing there. Help me save
    end their exile and to open the door of heaven.












    Twenty-ninth day - Apparitions
    1. God allows it to souls in purgatory to return
    on earth?

    A friend of St. Augustine, Bishop of Usal,
    asked him one day this question: "What - he thought of what
    has seen several people develop after they die, go
    and come into the houses as before? What - he still thought
    that, in some places where there are bodies buried
    we often hear the noise at a certain time of night? "

    "I'm inclined to think, respond
    the great doctor, that these kinds of occurrences are frequent
    Natural to the dead, for if it depended on them, there
    no nights when I should see my show pious mother
    she who during his life never parted from me, and me
    followed by land and sea, even in the most distant countries.
    But I am convinced that the Divine omnipotence may enable them
    and they can sometimes occur for reasons filled
    wisdom and that we must respect. "

    Why God would indeed do - it not the souls
    supplication that we cherish and suffer again, we
    they speak - even to tell us their pain, to implore our
    pity? In fact, the Holy Scriptures, Life of Saints, history will
    show appearances well observed at all times,
    in every country, in all kinds of witnesses.
    Without doubt, you must guard against the credulity
    too easy for those people who think every moment to see published
    and return the dead, and take a reality
    unsuccessful ghost of an imagination exalted by grief or
    by memories. But you keep denying the possibility of appearances,
    because reason says that God can allow and that the experience
    He demonstrates the effect has allowed more than one
    times. They are rare but possible.
    2. Why God allows it - he?

    Scripture tells us that St. Samuel after his
    death appeared to Saul to send him just and severe
    reproaches. For me I am not afraid to say openly that one reason
    that seem strongest to determine God to grant
    dead a similar permission is unquestionably the ingratitude of those
    who forget about the earth, those who only engaged in
    enriched with their spoils, let them suffer indefinitely
    in purgatory, without thinking of their relief and their
    issue. So these poor souls appear - they usually
    to live in a form and in an attitude which excite pity
    and commiseration. Often their faces are sad, flames
    burning around them, they grow deep sighs, cries
    plaintive reproach they exhale. Sometimes they show
    their presence by a loud noise, by special symbols
    It is always a sign material that surprises us and awakens
    as we remember them in urging us to pray more fervently
    for their deliverance.
    3. Example

    A young man from a Christian family,
    faithful to its practices of piety, began
    However, little trouble to help the souls in purgatory. It
    praying never or almost never for their deceased relatives. Not content
    not practice this devotion by saving him - even,
    he discouraged others, under pretense of charity
    better placed. Why, say - as he address the plight of the dead,
    they are assured of their salvation and they can not offend
    God or lose? He does not believe in ghosts, he turned
    often ridiculous.

    To correct this, God permitted these souls
    afflicted out of their prison and appear under
    forms frightening than that caused them so much damage.
    They besieged him in any place and at any time,
    uttering piercing cries, her eyes filling with ghosts
    strange, chilling his soul with astonishment, not letting
    rest day nor night.

    The plea was effective. The young man changed completely
    of conduct and language. He left the world and entered the order of
    St Dominic. Became a priest, he devoted himself to the souls in purgatory
    worship so eloquent in their favor, he inspired many
    the desire to relieve them and they called him a friendly lawyer
    deaths. It was in effect. Never heard of reasons if
    strong, so convincing, so numerous as those that came from his
    mouth to prove that charity as the most prominent
    we can perform in this world to the next is to pray for
    dead. He died in the odor of sanctity and soul
    probably flew to heaven, those around him that he had - even
    issued by his votes. Imitate such a fine example of
    charity.
    Pray - God, You are strong enough and sufficiently
    good for us to send special messengers to remind us
    memory and needs of the Church Suffering. You want
    we come to their aid. Be their auspicious Lord. Call
    your children to stay and the eternal light
    not be extinguished, shine on them! May they rest in peace.










    Thirtieth Day - The last wishes
    the dead
    1. He must faithfully execute

    The last wishes of dying are
    holy! We are obliged to respect. The Council
    Thirty recommends bishops to remain vigilant
    the performance of pious bequests made by the faithful
    dead. Other councils are going to deny communion
    those who embrace the gifts of dying or who perform different
    their last wishes. Laws so severe
    we are quite understand how it becomes guilty,
    depriving the dead of the vote they wanted to make sure after
    their death. Woe to those who profit from the substance of
    poor souls in purgatory! They deny the relief they
    have received, will constitute a kind and their tormentors
    become responsible for their suffering. God does not absolve
    as easily, they know well, and the day will come when
    They require a strict account of these injustices they think
    not even wrong. They will probably be punished, even
    from this world by temporal punishments, which will tell us
    the length and severity of punishment they will endure in
    another?
    Christian soul, think, your
    parents, friends, benefactors, do not they done dying
    pious recommendations? Do not they asked to live
    vote or by will, prayers and masses? Do they have
    not less begged with tears to think often
    them before the Lord? Have you justified the confidence they
    were you in? Have you met fully and conscientiously
    all the obligations that you have left? If you
    did not, so you hurry to pay this debt sacred
    Justice!
    2. They need to run quickly

    Not only must perform faithfully
    the supreme will of the dead but we must do more
    soon as possible, so as not to deprive those souls relief
    that they either get the masses to be celebrated
    for themselves or gifts to the needy, taking care to
    commit to pray for their benefactors. Each day of delay is
    a fault which we are responsible.
    If we understand what those terrible atonement
    purgatory! Instead of postponing the fulfillment of what
    may soften, we rush to bring quick and efficient
    spare these souls so worthy of our compassion, and whose
    some have been so expensive. As heirs
    careless have serious criticisms to make, because
    they neglect to fulfill the sacred commitments
    they owed their brothers the dead!
    Educate yourself and do not give only to people
    trusted with the task of carrying out your wishes.
    Place hands quite sure that the money you intend
    to good works, or to celebrate
    Masses for your issue, after your death.
    It is the only way to be certain that your last wishes
    will be completed, unless you have the joy of belonging
    one of those Christian families with faith, have kept
    due respect to the memory of the dead.
    3. Example

    This incident shows that point are sometimes punished,
    those who do not perform the last wishes of
    dying. It is reported in "gestures of Charlemagne
    "A valiant captain that everyone praised the bravery
    touched the end of his career. He called his then -
    parents that he was often obliged and said: "I spent
    Sixty years serving my king never buy anything
    my usual salary. It left me dying my faithful
    horse who has rendered such services. When I have breathed his last,
    you sell and you give to the poor for relief
    my soul. The parent promised. When the captain had
    rendered his soul to God, this man seduced by the beauty
    and qualities of the horse, kept for him without making the poor
    alms agreed. Half of the year had
    just past the soul of the deceased appeared
    to the parent so little selfish faithful to its
    promise: "Alas! Thou hast not given your commitments! Too
    you are the cause of all the torments I endured because my charity
    would have saved me. Well aware that your conduct will
    punishable by a swift death and a special punishment thee
    Reserved thou bear the punishment due to your own faults
    and you suffer for me all I should still
    suffer to satisfy Divine Justice. "

    The culprit was overwhelmed by the threat and wanting
    order to save his conscience, he hastened to complete the last
    wishes of the deceased, he did everything he could to avoid
    the thunderbolts. He could not however prevent the death of the body which
    was announced and took it immediately
    Having done the will of the deceased.
    The injustice and ingratitude towards the dead are hated
    God and incur His Holy Wrath in this world and another.
    We hasten - even, to repair our injustices
    the dead, if we have committed.
    Pray - Do not let, oh my God, a guilty
    neglect make me fail in my duty of justice to
    the dead. Their rights are sacred, their last wishes
    will also sacred to me. Fully satisfied
    all the obligations they left me, and if I
    then I'll do those now that I have overlooked,
    my eagerness, for my prayers to hasten the time
    of issue. Merciful Jesus, Mary,
    Queen of Purgatory, they're supportive and they rest in peace
    Heaven.




    Example to think ...
    A man had three friends and two especially loved it
    a special love. One day, he was accused before
    the justice of a great crime that he was innocent. Which of you,
    he said to his friends, wants to accompany me to the Tribunal and protest
    strongly in favor of my innocence? The first excuse excuse
    occupations. The latter accompanied him to the door of the court,
    He stopped there and soon returned home trembling, dreading
    anger the judge. The third one on which the accused
    had the least entered, spoke on his behalf, testified his reputation
    and his innocence with such conviction that the judge gave him not only
    freedom but granted him compensation.
    In this world, man has three friends. When God calls,
    at the time of death to the judge:

    - Money, his favorite friend, does not
    with him, he completely abandoned and no longer serves
    nothing

    - His parents and relatives to accompany
    the grave, throw him some holy water at the last farewell, and return
    quietly at home

    - His good works, the third friend, the one
    he may be the least concern for his life.
    That's all the good he has done for the love of God. Only his
    good works remain loyal to him, accompany him to the Lord
    the above, speak in its favor and get him
    Forgiveness and Mercy.
    Ames Christian in your will, please
    not to donate works for church and you
    have devoted friends who will open the gates of Heaven.

    Some "revelations" on
    Purgatory
    Before you enter Heaven, the souls of
    elected representatives spend on average 30 to 40 years in purgatory.
    After death each soul undergoes the trial
    particular. In a moment pass before they all details
    his earthly life. Unless a rare and preparation if it is
    died in friendship with God, it will save itself in
    this place of purification ... Indeed, it can not accept the face
    face with the Divine Majesty, if not absolutely pure or
    purified.
    When a particular viewpoint, some see that St
    Michael and their Guardian Angel, but it is a piece of
    Wonderful sky ... And the impatience finally enjoy the vision of God
    and his Paradise is transformed into a veritable martyrdom.
    Certainly in Purgatory, souls
    keep a human form and human body parts that have been
    stained by sins not atoned become
    glowing in the fire of purification.
    As and when they are cleansing the souls
    purgatory rise in places less painful.
    There are three floors in purgatory and
    Within each, several degrees. Purgatory
    Lower Purgatory is large or very close to Hell.
    The difference with the Hell is that the soul
    do not rebel against God, do not despair
    and does not want his misfortune to others ... Instead she thanked God
    to be saved, despite its faults and requests for
    his family were converted.
    During this stay possible in the general
    Purgatory, the souls of the elect can not enjoy
    reliefs available to them through their parents or friends of the earth (except
    "Day of the Dead"). By cons in purgatory ordinary
    souls enjoy refreshments provided by the earth
    but on the condition that their living, they have been
    them - even charitable to the poor souls in purgatory ...
    Justice requires ...


    Offer Masses for the souls in purgatory
    In Cologne, two Dominicans were gathered
    by great piety and devotion equal
    the souls in purgatory. They came to the promise that
    first to die would be rescued by the other two Masses a week
    a year. One day, one of them, the blessed Suzo, learned
    that his friend had died. He lost many pray for him
    to win great penance, but he had totally forgotten
    Masses promised ...

    One morning when Suzo praying in chapel
    He suddenly saw his friend appear to him, the dear departed
    reproached him for his infidelity ... Suzo trying to apologize
    reminding him of the many prayers and good works he
    had done for him. But the deceased cried: "Oh
    no no! This is nothing compared to Holy Mass for
    extinguish the flames that burn me! "... And he disappeared.

    Suzo, very impressed, he promised to repair
    this oversight as soon as possible. He alerted several priests for help
    relieve her beloved deceased by many Masses. After
    few days of this charitable assistance, the deceased appeared to
    Suzo surrounded by a great light, his face beaming
    happiness and said "Thank you, my faithful friend,
    the issue that I owe you. Thanks to the Masses
    that have been said to me, I'm out of Purgatory and
    I ascend to heaven when I see him face to face with God that
    we all loved so much. "And he disappeared.

    Through this event and to
    his death, the blessed St. Suzo offered the Sacrifice of the Mass with a
    renewed fervor for souls in purgatory.
    Let us say Masses ... Let us offer to God the blood
    Jesus ... St. John Chrysostom recommended this pious practice
    "Keep your house in a conspicuous place, a box
    where everyone can make the dead mite. Use these
    offerings to Masses said for your dead. "




    Prayers ten beads - say
    daily
    1. Litany for the Souls in Purgatory

    Lord have mercy on us

    Jesus - Christ, have mercy on us

    Lord have mercy on us

    Jesus - Christ, hear us

    Jesus - Christ, hear us

    Heavenly Father, who art God, have
    pity the souls in purgatory

    Son Redeemer of the world are God,
    have mercy on the souls in purgatory

    Holy Spirit are God, have mercy on
    souls in purgatory

    Holy Trinity, one God, have
    pity the souls in purgatory

    Holy Mary, pray for the souls in purgatory

    Holy Mother of God, pray for the souls
    purgatory

    Holy Virgin of virgins, pray for the souls
    purgatory

    St. Michael, pray for the souls in purgatory

    All the Angels and Archangels, pray for the souls
    purgatory

    All the choirs of blessed spirits, pray for
    souls in purgatory

    All holy Patriarchs and Prophets, pray
    for the souls in purgatory

    St. John - the Baptist, pray for the souls in purgatory

    Saint Joseph, pray for the souls in purgatory

    Saint Peter, pray for the souls in purgatory

    Saint John, pray for the souls in purgatory

    All the Apostles and Evangelists,
    pray for the souls in purgatory

    Saint Stephen, pray for the souls in purgatory

    Saint Lawrence, pray for the souls in purgatory

    All holy Martyrs, pray for the souls
    Purgatory

    St. Gregory, pray for the souls in purgatory

    Saint Ambrose, pray for the souls in purgatory

    Saint Augustine, pray for the souls in purgatory

    Saint Jerome, pray for the souls
    purgatory

    All Popes Saints and Confessors, pray for
    souls in purgatory

    All holy doctors, pray for the souls
    Purgatory

    All holy priests and Levites, pray
    for the souls in purgatory

    All holy monks and hermits, pray for the souls
    purgatory

    St. Mary - Magdalene, pray for the souls
    Purgatory

    St. Catherine, pray for the souls in purgatory

    Sainte Barbe, pray for the souls in purgatory

    All holy Virgins and Widows, pray for
    souls in purgatory

    All the saints of God, pray for the souls
    purgatory

    Be enabling them, forgive them, Lord

    Be enabling them, hear us, Lord

    From all evil, Deliver them, O Lord

    From your wrath, deliver them, O Lord

    The severity of your righteousness,
    Deliver them, O Lord

    The worm of conscience, deliver them,
    Lord

    The appalling darkness, deliver
    the Lord

    Their tears and groans, deliver
    the Lord

    By your incarnation, deliver them, O Lord

    By your Holy Nativity, deliver them,
    Lord

    By your very sweet name, issue,
    Lord

    Through your baptism and your Holy Fasting, deliver
    the Lord

    For your profound humility, deliver them,
    Lord

    For your great obedience, deliver them,
    Lord

    In your infinite love, deliver them, O Lord

    By your agony and your sufferings, deliver
    the Lord

    For your sweat blood, deliver them, O Lord

    For your links and chains, deliver them,
    Lord

    For your crown of thorns, deliver them,
    Lord

    Through your most holy wounds, deliver them,
    Lord

    Through your Cross and your passion to deliver,
    Lord

    For your ignominious death, deliver them, O Lord

    Through your holy Resurrection, deliver
    the Lord

    Through your admirable Ascension, deliver them, O Lord

    By the advent of the Holy Spirit Paraclete, deliver
    the Lord

    All that we are sinners, we beseech Thee,
    hear us

    You who forgave the sinner
    and heard the Good Thief, we pray ...

    You who save by your grace, we beseech Thee, ...

    Whether you like to issue our parents, friends
    and benefactors of the expiatory flames, we pray ...

    May it please you to deliver all the faithful
    departed from their suffering, we beg you ...

    Whether you like to take pity on those who
    have not in this world of special intercessors, we pray ...

    Whether you like to thanks all
    and to deliver them from their troubles, we beseech Thee, ...

    Whether you like to fulfill their desires, we
    you ask ...

    Whether you like to admit into heaven among the elected
    we pray ...

    Lamb of God who takes away the sins of
    world, grant them rest

    Lamb of God who takes away the sins of
    world, grant them rest

    Lamb of God who takes away the sins of
    world, grant them eternal rest

    Jesus - Christ, hear us

    Jesus - Christ, hear us

    Lord, hear my prayer

    And my prayer come unto you.
    2. Credo

    I believe in God the Father Almighty ....
    3. De Profundis

    Depths of the abyss, I cried to
    You, Lord, hear my prayer

    Let your ears be attentive to the voice
    my prayer

    If you heed our iniquities, O Lord,
    Lord who can stand before You?

    But you are merciful, and
    I trust in you Lord, because your law.

    My soul has relied on your word,
    my soul has put all his trust in the Lord.

    From morning till evening, Israel hopes
    in the Lord;

    For the Lord is mercy and
    abundant redemption.

    It is he who will redeem Israel from all
    his iniquities.

    Give them eternal rest Lord

    And let perpetual light illuminates.
    4. Salve Regina

    Hi, O Queen, our life, our comfort, our
    hope, hi. Children of Eve, we cry to you. To you we sigh
    mourning and weeping in this valley of tears. O
    you, our advocate, turn towards us, your compassionate eyes, and after
    exile from the land, get us to contemplate Jesus, the fruit
    blessing of thy womb, O clement, O loving,
    O sweet Virgin Mary.
    Pray for us Holy Mother of God, so that
    we are worthy of the promises of NSJC.
    5. Prayer for the souls in Purgatory

    Lord Jesus, take pity on the souls
    detained in purgatory, for which hi You have deigned
    take our human nature and experience the most painful death. Have
    pity aspirations burning to see you have
    pity of their tears of repentance, and by virtue of Your Passion
    Give them the penalties for their offenses. Very sweet
    Jesus, Your Blood descend upon these dear souls
    ! That shortens their time of atonement and they may soon
    be called to You in the Eternal Happiness
    ! Amen




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